Abords de la Forêt Interdite

Lawrence s'approchait lentement des abords de la forêt interdite, la peur au ventre il s'était échappé de son dortoir pour répondre à une obscure missive. Le jeune garçon n'était pas sûr d'avoir prit la bonne décision en venant ici mais il était certainement déjà trop tard pour changer d'avis. Une fois arrivé à quelque mètres des premiers arbres, il se rendit compte qu'il agrippait machinalement sa baguette depuis quelque minutes. Il essayait d'identifier les dangers de la forêt par l’Ouïe, sans grand résultats, si ce n'est augmenter sa peur.

Après l'entrainement intensif qu'elles avaient passé toute les deux, Emily et Mei arrivèrent ensemble prête à sauver une pauvre jeune fille en détresse ou un animal. 
Ni vu ni connu la jeune fille se cacha dans un gros buisson, comme à son habitude, attendant que les autres se montrent, elle voulait prendre par surprise ce type, mais vu le monde ça n'allait pas être aussi simple. 
Elle demanda à Emily n'ayant pas vu son acolyte de toujours, David: 

"Pourquoi il y a autant de monde ? c'est un anniversaire surprise ou quoi ?"

Emily arrivait, aux côtés de Meï, vers qui elle se tourna et ... Ah bah non, plus de Meï ... Elle regarda autour d'elle et vit la jeune Poufsouffle cachée derrière un buisson. Elle la rejoignit et observa le monde avant de lui répondre.


- Je ne sais pas, mais soit tout ce joli monde a eu envie d'une balade nocturne au même moment, soit on est loin d'être les seules à avoir reçu la lettre ...

Lucas arriva, restant pour le moment en retrait afin de voir pourquoi et pas qui il venait d'être convoqué ...

Slawek arrive enfin, il s'était préparé, étant habillé pour l'occasion, non pas de son uniforme, mais d'un long manteau noir, un col roulé un pantalon ainsi que tout autres vêtement avait cette teinte. Il marchait doucement, dans un bruissement léger. Tâtonnant dans les ombres, s'estimant heureux que la lune l'éclair juste assez. Plus il s'approchait du rendez-vous, plus en lui, l'excitation montait. En attendant mieux valait rester prudent. Il passa sa main dans son manteau pour en sortir sa magnifique baguette.

Ivre d'aventures, de justice et sans doute d'autres substances parfaitement licites pour un enfant de son âge, une fillette rousse déboula à son tour armée de sa baguette qu'elle arborait bien en vue dans sa main droite comme un chevalier le ferait de sa plus précieuse lame. Sa longue cape aux dimensions disproportionnées flottants aux vents rendait sa silhouette aussi floues qu'immanquables lui donnant l'image d'une apparition, une apparition qui devait se penser très fines se croyant parfaitement camoufler dans la noirceur nocturne.
De loin elle avait observée dans la plus grande consternation les élèves qui allaient constituer sa glorieuse compagnie s'amasser quand bien même leur présence ne faisait pas le moindre sens des minces informations qu'on avait daigné leur donner. Si elle ne s'était pas questionné plus tôt ni ne s'était inquiété de quérir l'aide de son amie pour ce qu'elle avait cru être un défi à son attention tant le contenu de la lettre fut vague, des doutes commençaient à germer. Heureusement, en bonne Gryffondor, elle n'était pas du genre à laisser des pensées intrusifs la freiner dans son élan, pas après cette préparé toute la journée pour cet événements, ni s'être faites gronder en classe pour son inattention.
Sans faire preuve de la moindre discrétion ou de la moindre prudence, la fillette se planta en face du groupe manquant de trébucher dans sa course. Il lui fallait confirmer la situation, si c'était une blague, ce ne serait pas elle le larron de la farce. 

-VOUS !

Se rapprochant du groupe, elle réalisa que les seuls encore présent à découvert était des têtes bien connus, des gryffondor comme elle, fières et brave comme on l'attendait. Un tel arrangement laissait présager bien plus intéressant qu'une simple plaisanteries une perspective qui ne manqua pas de lui faire scruter consciencieusement  les environs et toutes les cachettes alentours. Après tout, si c'était un évènement de sa maison, Christie ne tarderait sans doute pas à arriver.

-Ah et...lui ?... lanca-t'elle en direction de Slawek l'air hébété. Il ne lui semblait pas être le genre assez courageux pour faire autre chose que ronchonner, mais, de toute évidence il restait un Gryffondor lui aussi et, elle, elle n'avait pas de raison de douter les dires du vieux chapeau dont on l'avait affublée à son arrivée.

Le jeune garçon avait rassemblé tout son courage pour entrer dans la forêt quand le cri d'une femme se fit entendre. Poussé par quelque force venue d'on ne sait d'où, Lawrence se précipita dans la direction du vacarme...

"Mais c'est quoi ce bordel..."

Chuchota la fillette se sentant comme poussé vers la forêt interdite, elle ne savait pas si c'était la curiosité ou autre chose, mais elle ne put rester dans son buisson plus longtemps. 
Elle se montra quand même bien prudente, regardant autour d'elle, se sentant comme épiais, mais aussi devant elle. La forêt lui était familière, pas qu'elle y était déjà allée mais bien parce qu'elle avait vécu à côté d'une d'elle, et chassée aussi. 
Elle regarda des possibles traces de pas, crottes, ou quoi que se soit qui pourrait lui indiquer un danger, elle ne voulait pas y aller en courant car si tout le monde se faisait prendre au piège alors qui resterait il pour les sauver, eux ? ainsi que cette jeune fille. 

"restons prudente"

Elle avançait à petit pas, presque accroupie, humant l'air à la recherche d'une quelconque odeurs, elle était passée en mode chasseuse sa baguette dans sa main droite. 

David regardera tout ce beau monde se regrouper... visiblement, quelqu'un se foutait de leur gueule, du moins il voyait difficilement comment cela était possible autrement. ils étaient tous réunis au même endroit, avaient visiblement reçus des lettres les avertissant de prévenir tout le monde, du moins, si il se fiait au fait qu'il lui semblait bien avoir vu ces personnes recevoir une lettre qui ressemblait vaguement à la sienne dans la volière. Il se retournera vers le petit groupe avant de déclarer sobrement :


- Je pense qu'on a à faire à un canulard d'un gros con. Ou alors qu'on est vraiment dans la merde. 

Déclarera t'il sobrement et élégamment avant d'entendre le crie d'une jeune femme à travers les bois... David soupira en sortant de sa poche sous couteau suisse dont il déploiera la lame :


- On est sans doute vraiment dans la merde, tout ça me dit rien qui vaille. 

Puis ce dernier criera aux ténèbres, la coïncidence était trop belle pour qu'ils ne soient pas surveillés :


- Et toi le connard qui se cache, j'espère que tu lui a rien fait de mal à la gamine, sinon ça va mal spasser... Foie de David. 

Conclura t'il sobrement avant de s'enfoncer dans les ténèbres d'un pas décidé, de toute manière une personne était en danger dans la forêt la plus dangereuse qu'il connaisse, et il ne pouvait se permettre de risquer sa vie. 

Le garçon arrive alors, se faisant surprendre par la rousse de sa maison, un peu plus tard, pointant sa baguette dans sa direction, il ne répondit pas, mais roula des yeux, se disant qu'elle allait leurs attirés des ennuis. Leurs ? Oui, il vit d'autres élèves sortir de leur cachettes. C'est là, qu'il se sentit épié, puis attiré par cette forêt, pour enfin entendre ce cri...
Il décida donc de pointer sa baguette dans la direction de cet appel de détresse. Il fixa alors ces camarades.

-Restons prudents... Ne nous précipitons pas... Je... Nous devons être sur du danger qui nous menace...

Il accompagna ses camarades, prenant soin de ne pas parler trop fort afin de ne pas perturber ses sens.

D'un diablotin pour la guider vers le danger, Clarisse n'en avait jamais eu besoin, elle se suffisait à elle-même, aussi les murmures qui firent de son esprit leur auditoires ne constituèrent qu'une désagréable cacophonie implacables dès plus irritantes qui contraint malgré tout la fillette à détourner son regard du groupe pour le plongé droit dans ce gouffre de noirceur qu'elle réalisait avoir connu sur leur meilleur jour.

-Une blague ? C'est un défi des grands non ? 

Cette persistance vision d'un challenge qui avait perdurer malgré la présence plus que sinistre des atours rougeoyante de la lettre vola en éclat briser par un cri aigu qui de toute évidence on voulait qu'ils entendent. Avait-elle à faire à une affaire bien plus retors qu'elle l'eu crut ? Ou à un jeu très bien planifié ? Elle ne saurait le dire, mais bientôt elle fera lumière sur toutes cette affaire car déjà ses jambes la guidaient à toutes vitesses dans la forêt alors que ses doigts tendues réaffirmait leur étreinte sur son pauvre bout de sycomore. Quoi qui ce cache à l'autre bout de cette voix, elle constituait un signal indiscutable qu'il leur fallait agir, ici et maintenant, advienne que pourra.

Le cri transperça le garçon, qui serrait les dents pour ne pas trembler d'effroi. La voix dans sa tête, un sifflement doucereux et insupportable, l'exhortait à pénétrer toujours plus loin dans la forêt. Otto se sentait pris au piège, mais rien ne le laisser s'imaginer fuir : son honneur passait bien au delà de ses faibles émotions. Alors l'autrichien se dévoila, dressé devant ce qui s'apparentait être ses camarades ; il ôta son capuchon, regarda le ciel, et murmura en effectuant un signe de croix  : 


- Wer im Schutz des Höchsten wohnt und ruht im Schatten des Allmächtigen, der sagt zum Herrn : Du bist für mich Zuflucht und Burg, mein Gott, dem ich vertraue. Er rettet dich aus der Schlinge des Jägers / und aus allem Verderben... "Celui qui se tient à l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur "Mon refuse, mon rempart, mon Dieu dont je sui sûr !" C'est lui qui re sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; il te couvre et te protège. "


Otto s'avança en direction des seules formes de vie qu'il apercevait, et reconnu quelques visages, malgré leur inquiétude apparente. Il ne savait pas si leur présence était rassurante ou inquiétante, mais il se contenta de leur adresser un signe de tête. 

- Oh, vous aussi vous contemplez les étoiles ?

Emily se crispa sur sa baguette et s'avança vers les bois. Il n'y avait qu'une solution pour sauver la fille et découvrir ce qu'il se passe, et cette solution, c'est de foncer dans la gueule du loup. Cela ne voulait toutefois pas dire qu'il fallait courir inconsciemment vers le danger. Ainsi avança-t-elle doucement dans les bois, suivant le cri, et se retournant pour vérifier que les autres la suivent, surtout Meï.


- Venez, il faut rester grouper. Pour ceux qui ne l'auraient pas déjà fait, sortez vos baguettes.

"Oui totalement et doucement, il peut y avoir des pièges disséminer partout, dans les alentours donc regardait ou vous mettez les pieds..."

Rajouta t'elle en se retrouvant à proximité d'Emily et de David, qu'elle finira par remarquer, à tout les trois rien ne pouvait leur arriver, c'était un trio de choc.  Elle continua ses recherches, en tant que bonne pisteuse, dés qu'elle voyait quelque chose de suspect elle s'arrêter pour le toucher avec ça baguette, le pousser, découvrir, elle essayait de comprendre ce qu'il c'était passé.