Scribagri est une boutique spécialisée dans la vente de fournitures de bureau et scolaires, notamment des plumes, des parchemins et des carnets. On y voit passer aussi bien des élèves de Poudlard que des employés de bureau du Ministère.
Ouais bla bla Horace se trouve ici avec son papa, ils achètent ensemble les fournitures nécessaires à sa scolarité. Pour le moment, ils piochent dans les étagères avec une liste de fourniture dans la main.
Un autre jeune élève de Poudlard pénètre dans la boutique afin d'acheter quelques fournitures. Michael avance parmi les articles, promenant son regard bleu sans réellement faire attention.
Horace s'éloigne de son père pour aller chercher d'autres articles INDISPENSABLES au bon déroulement de sa scolarité à Poudlard. Qu'arriverait-il si il arrivait à Poudlard puis qu'il se rendait compte qu'il lui manque de l'encre pour écrire ?? Cela amorcerait un tragique enchaînement d'événements conduisant le jaune à rater ses diplômes et devenir un terroriste extrémiste anti-moldu. Enfin bref, il regarde dans l'étagère des encriers puis croise PAR HASARD un visage familier qui répond au nom de :
Michael tourne vivement la tête en direction d'Horace, comme s'il était sur ses gardes. Ce qui est le cas. Il ne s'est pas encore remis des évènements de la Coupe du Monde...
"Salut Horace."
Ses yeux sont cernés, et sa bonne bouille est devenue plus pâle. Il se peut même qu'il ait minci.
En voyant ces cernes et ce teint pâle, il se dit que Michael a pas l'air d'aller très bien... Peut-être qu'il s'est levé du mauvais pied ou qu'il a été à la coupe du monde de Quidditch.
- Je deviens... Rien de particulier. Je passe en 3ème année, comme toi, si je ne me trompe pas. Toi, est-ce que tu vas bien ?
"Tu voulais parler... de ça ?" Demande t-il dans un souffle
Lui non plus n'a pas oublié. Il ne pourra peut-être jamais faire disparaitre de sa mémoire cette horrible soirée qui avait pourtant si bien commencé. Ce qui était supposé être un moment convivial, festif, avait été transformé en un spectacle macabre.
C'était un événement terrible, Horace ne souhaiterait même pas à son pire ennemi de vivre ça. Néanmoins, ça le fait le sentir un peu moins seul de connaître quelqu'un (de son âge) qui a vécu la même chose.
- Tu tiens le coup ? Demande-t-il même si visiblement la réponse est non.
Après une légère hésitation, le Jaune s'avance d'un pas et prend les mains d'Horace dans les siennes. Dans son regard bleu, il y a de la compassion. Ils savent tout les deux. Ils ont tout les deux vu.
"J'essaye de tenir le coup. Ce n'est pas facile..."
Même s'il n'avait pas perdu un ami dans l'attaque, la situation aurait déjà été très dure à digérer. La mort de Justin ne fait qu'amplifier toute l'horreur de ce qui s'est passé.
Encouragé par le fait que son camarade ne le repousse pas, Michael garde les mains du Jaune dans les siennes. Lui aussi est plus détendu grâce à ce contact. Depuis la Coupe, il a passé beaucoup de temps simplement blotti contre son père. Ou bien contre sa mère, essayant au passage de ressentir la présence du bébé.
"Justin... le Préfet Gryffondor... C'était un ami. Il nous protégés au prix de sa vie."
Le Poufsouffle baisse son regard afin de cacher l'émotion qui y fleurit.
Michael aussi est désolé. Certainement plus qu'Horace. Ceci dit, l'attention le touche. Tout comme l'étreinte, dans laquelle il se laisse aller, complètement abandonné contre son condisciple. Les yeux fermés, il se laisse emporter par le moment. Un instant où il ne pense plus à l'attentat. À ses sons, ses odeurs, ses couleurs rougeâtres.
Horace lui frotte doucement le dos par de petits mouvements circulaires d'une main. Le contact lui est agréable, il regarde vers le sol, mais alors qu'il s'apprêtait à fermer les paupières, un petit bruit de rien du tout qu'il a pris pendant un très court instant pour un bruit d'explosion lui fait relever le regard. Ce n'était que la cloche de la porte. Même si il était détendu, ça a été d'une courte durée. Il y a toujours quelque chose pour le perturber, comme un bruit un peu trop fort par exemple.
Michael demeure immobile. À cet instant, peu lui importe ce que les gens peuvent penser. Son bien-être et celui de son camarade sont bien trop importants pour qu'il se laisse distraire par quelque chose d'aussi insignifiant que le regard des autres.
Lorsqu'il sent le garçon se crisper, il comprend instinctivement que quelque chose a perturbé Horace. Sa main vient se poser sur la nuque du Jaune après l'avoir doucement effleuré.
"Ce n'est rien... Nous sommes en sécurité ici..." Lui souffle t-il
Il parvient à s'apaiser avec l'aide de Michael. Sa présence est rassurante pour lui, ce qui pourra peut-être se révéler essentiel pour lui lorsqu'ils seront à Poudlard sans leurs parents.
"Est-ce que ça va mieux ?" Lui demande t-il avec douceur
Personne ne semble se soucier d'eux. Peut-être que les sorciers et sorcières présents sont eux-mêmes bien trop occupés à se remettre de leurs propres déboires.