La volière

Pas de famille, pas d'animal de compagnie, sa vie doit être sacrement triste...

- Est-ce qu'au moins t'as des amis ou quelqu'un sur qui compter ?

Euuh...

- Bah, oui. Ça existe vraiment. J'ai mon père, par exemple.

De la chance... Il n'avait jamais envisagé avant qu'avoir une famille était une chance. Pour le coup, il ne sait trop quoi répondre à ça.

- Tu viens d'où ? Demande-t-il finalement pour faire la conversation.

- Et... C'était comment ? Je veux dire, à Londres ?

- Bah... J'sais pas. Est-ce que c'était beau ?

Londres c'est la capitale des moldus et des sorciers, le jaune s'imagine forcément que c'est grand, beau et riche. Il n'y a jamais été personnellement.

- Je me doute bien... Tu vivais dans un orphelinat ou quelque chose comme ça ?

- Ah, tu vivais dans la rue ? Personne ne veillait sur toi ?

Pauv' gosse.

Comme quoi, le vert ne semble pas tout à fait étranger au concept de "quelqu'un sur qui compter". C'est terrible qu'il y ait des enfants dans les rues de Londres... Cette ville ne serait donc pas aussi jolie qu'il se l'imagine ?

- C'était des sorciers ? Demande-t-il après un instant de silence.

Il espère au moins qu'ils ont eu la chance d'être intégrés à Poudlard.

- Ah... C'est...

Triste. Horace ressent de la compassion pour le vert.

- Tu t'es pas fait de nouveaux amis depuis ton arrivée ?

- T'as déjà pensé à un animal de compagnie ?

Le jaune caresse son hibou lorsqu'il a fini son petit dîner. Le hibou est particulièrement petit, c'est un petit-duc et il est connu pour son agilité.

C'est vrai qu'c'est vrai... Il se sent bête pour le coup.

- C'est vrai, désolé.

- C'est quand-même, euh... Oublie.

Horace s'approche des fenêtres et sort une lettre de sa poche.

"T'envoies une lettre à ta famille, je suppose" Lui dit-il d'un ton neutre