L'odeur et l'atmosphère à l'intérieur de la créature semblent si abominables que même respirer par la bouche pourrait être nocif. Des particules pestilentielles flottant dans l'air possèdent une saveur plus atroce encore que celle du vomi, et il y est bien compliqué de ne pas être forcé d'y goûter. Du palais de la créature coulent des filet de bave à la limite du corrosif, que nul de sensé ne voudrait approcher et encore moins toucher. Alors que Christie, la main de son amie dans la sienne, et un bâton dans l'autre, pose un pied sur la langue spongieuse du monstre, faisant un pas par-delà cette mâchoire qu'elle craint de voir se refermer d'un instant à l'autre, elle ne peut s'empêcher d'avoir un nouveau haut-le-coeur. L'air est si vicié, chargé de gaz putrides, qu'il pourrait bien lui faire perdre connaissance. Elle sent sa tête tourner, son palais la brûler et ses yeux piquer affreusement, comme assaillis par un poison aérien.
Plus loin dans la cavité du monstre, elle entend le pauvre matou, à bout de force, l'appeler à l'aide.
" Mioooooooouuuuu... "
Elle tente d'y voir plus clair dans l'obscurité intérieure de la bête, angoissée à l'idée d'y apercevoir des restes humains. Dans une cuve de sucs gastriques, elle peut en effet apercevoir plusieurs choses flotter, certaines organiques, d'autre non. Quelques os, des petits comme des gros, rien de bien définissable. Une carcasse entière d'un gros animal, partiellement digérée, dont les quelques lambeaux de chair laissent apparaître les côtes. Mais aussi des morceaux de bois, d'écorces, un rocher entier, et ici dépasse même ce qui ressemble à s'y méprendre à un guidon de vélo. La créature semble être omnivore, dans le sens où elle semble avoir ingurgité absolument tout et n'importe quoi. Certaines choses sont encore quasiment intactes, tandis que d'autres semblent rongées à ce point par le liquide acide qu'elles sont inidentifiables. Parfois, elle aperçoit des choses qui paraissent se mouvoir dans l'acide, et entend même d'étranges bruits bestiaux. Sur les muqueuses du monstre grouillent une tripotée d'insectes perdus. Mais d'ici, elle ne peut encore apercevoir le chat, qui semble se trouver plus profondément dans le bourbier intérieur du monstre.
Si elle veut espérer pouvoir le retrouver, Christie doit s'aventurer plus en avant encore, plus loin dans ce qui ressemble à s'y méprendre à un cimetière où tout semble mourir lentement d'une agonie acidulée, si loin même que si Clarisse veut continuer de tenir sa main, elle devra elle-même mettre pied dans la gueule du monstre.
Plus loin dans la cavité du monstre, elle entend le pauvre matou, à bout de force, l'appeler à l'aide.
" Mioooooooouuuuu... "
Elle tente d'y voir plus clair dans l'obscurité intérieure de la bête, angoissée à l'idée d'y apercevoir des restes humains. Dans une cuve de sucs gastriques, elle peut en effet apercevoir plusieurs choses flotter, certaines organiques, d'autre non. Quelques os, des petits comme des gros, rien de bien définissable. Une carcasse entière d'un gros animal, partiellement digérée, dont les quelques lambeaux de chair laissent apparaître les côtes. Mais aussi des morceaux de bois, d'écorces, un rocher entier, et ici dépasse même ce qui ressemble à s'y méprendre à un guidon de vélo. La créature semble être omnivore, dans le sens où elle semble avoir ingurgité absolument tout et n'importe quoi. Certaines choses sont encore quasiment intactes, tandis que d'autres semblent rongées à ce point par le liquide acide qu'elles sont inidentifiables. Parfois, elle aperçoit des choses qui paraissent se mouvoir dans l'acide, et entend même d'étranges bruits bestiaux. Sur les muqueuses du monstre grouillent une tripotée d'insectes perdus. Mais d'ici, elle ne peut encore apercevoir le chat, qui semble se trouver plus profondément dans le bourbier intérieur du monstre.
Si elle veut espérer pouvoir le retrouver, Christie doit s'aventurer plus en avant encore, plus loin dans ce qui ressemble à s'y méprendre à un cimetière où tout semble mourir lentement d'une agonie acidulée, si loin même que si Clarisse veut continuer de tenir sa main, elle devra elle-même mettre pied dans la gueule du monstre.