"Peut-être que nous trouverons quelque chose de notre côté ? Avec de la chance... Mais je suis heureux de vous avoir de notre côté ! Avec vous ça avancera sûrement. Est-ce que je peux vous demander de nous prévenir si vous trouvez quelque chose ?"
Mmmh... Bien sûr, voyez-vous, j'ai beaucoup d'estime pour ceux qui ont soif de connaissances... Plus le temps passe, moins je rencontre d'érudit... vous voulez un café avant d'y aller ?
Sauf si Bernard le désire. Mais dans le coeur du garçon, tout est déjà joué. Brûlant d'impatience, fébrile, il saisit le bras du jeune homme.
"Allons-nous en, et emmène moi jusqu'aux étoiles !" Souffle t-il, poussé par le moment.
Une phrase un peu ridicule mais qui résume bien son ressenti. Il se sent prêt à tout découvrir, tout explorer. Tout affronter. Simplement parce qu'il est avec lui.
Ils atterrirent en hauteur, sur une petite colline de neige, où d'ici ils voyaient ce qui s'apparentait à un site de fouille. Michaël et Bernard connaissaient bien cet endroit.
Elle ne vomit pas cette fois ci heureusement. Elle balada son regard et se rendit compte qu'ils étaient dans une sorte de site de fouille. Elle fronça les sourcils, croisa les bras et s'adressa à la chasseresse.
"On est ou au juste ? je m'attendais à quelque chose de plus euh...vert...enfin des arbres quoi ! Qu'est ce qu'on fait ?"
Vu que leur chère compère vainamachin semblait bien appréciait la nature.
Elle fit un signe négatif de la tête, las par la bêtise de ces archéologues, puis elle fit signe au groupe de la suivre... dans le sens inverse, tout en répondant à la remarque de Meï.
Trop froid. Pas végétation. Stèle un peu partout dans monde, pas tout temps arbre.
Michael roule des yeux. Gnagnagna idiots. Comment des Moldus pourraient-ils savoir où chercher ? Celle-là, il ne la sent pas trop.... Le garçon la suit néanmoins, tout en lâchant à Vellamo :
"Il parait que regarder le passé permet de pas reproduire les mêmes erreurs dans le futur."
Une utopie selon lui.
"Je peux comprendre que l'on cherche à savoir d'où l'on vient. Et à connaitre ceux qui étaient avant nous" Ajoute t-il
Emily suivit donc Tuulikki, attendant toujours une réponse à sa question, bien qu'elle fut en quelque sorte répondue. Toutefois, elle se tourna et ralentit un peu pour attendre Vellamo. Elle appréciait la déesse, mais elle n'était pas sûre de pouvoir en dire autant de Tuulikki. Elle ne prendra toutefois pas part à la conversation entre Vellamo et Michael, se contentant d'être présente à leurs côtés.
"Et elle est ou exactement ta stèle ? ça ressemble à quoi ?"
Elle aurait préféré un arbre, mais bon on ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut. Puis elle commença à se mettre en route, alors elle la suivit simplement muré dans le silence, attendant des réponses à ses questions.
Elle fit des signes avec ses mains pour tenter d'en montrer la forme, puis, frustrée de ne pas avoir les mots pour bien leur décrire, elle s'arrêta en grognant et pressa le pas. Ils montèrent la colline vers une direction qui leur était inconnue.
Oui, j'ai vu que cela était déterminant pour votre génération, surtout depuis les horreurs des dernières guerres. Je trouve ce point de vu intéressant mais malheureusement je ne pense pas qu'il puisse changé la nature de l'homme. Celui-ci n'avance que dans sa haine et sa perfidie, la bonté et la sagesse ne mène souvent au mieux qu'à de courtes périodes de prospérités.
Elle marchait au côté de Mïchäël les bras croisés dans son dos.
J'apprécie ta personne, pour un jeune homme, tu as quelque chose de particulier. Parfois j'y vois l'un de mes fils, décédé il y a bien longtemps.
Commenta t'elle, en comprenant bien entendu ce qu'elle essayait de lui faire comprendre. Elle écoutait l'autre conversation d'une oreille mais ne dit rien, elle ne voulait pas faire comme Emily et l'assaillir de questions qui ne la regardait pas et qui pourrait la mettre mal à l'aise, bien qu'elle était bien curieuse de le savoir. Elle marchait de ces toutes petite jambes à travers la neige, elle avait l'impression de s'enfoncer. C'est pour cela que la plus part du temps elle se contentait de prendre sa forme d'oiseau pour éviter de se perdre dans un troue et ne jamais pouvoir remonter à la surface. Le problème de faire 1 mètres moins douze.