Une forêt

La créature agissait donc un peu comme une sorte de parasite.

- Et bien euh... Oui. 

Ils n'ont pas vraiment la possibilité de négocier.

La fillette secoua simplement la tête pour dire qu'elle n'avait rien compris du tout, elle avait écouté pour cette créature puis avait totalement fermé son esprit lorsqu'il parla d'autre chose, qui semblait beaucoup moins l'intéresser.

Emily écouta patiemment le discours de l'homme, puis s'avança d'un pas face à lui.


- Bien, j'ai écouté, maintenant j'aimerais que vous me répondiez à deux simples questions. Comment puis-je récupéré ma baguette ? Et comment ... 

Elle lança un regard furtif et plein de culpabilité vers Norah, sachant très bien que la fin de sa phrase ne plairait pas à la jeune bleue. Néanmoins, elle replanta vite ses yeux dans ceux de l'homme.


- ... comment peut-on tuer cette créature ?

-Le contraire m'aurait étonné. Mes histoires doivent vous être un bien pénible divertissement.

Commenta-il à l'intention de la demoiselle la plus échauffée du groupe dont l'assaut ne manqua pas d'attirer son attention et de lui ôter une part de la cœur dans laquelle il s'acharnait à se murer. Après quoi, ce fut à Michael qu'il s'adressa d'abord laissant à la serpentard la chance de fulminer un peu plus  et de faire macérer son acrimonie.

-Non, vous allez vous aidez, récupérer vos baguettes, dans leur cas, dans le tien jeune homme, régler son problème, puis, quitter cet endroit. Pour vaincre cette créature, la soumettre ou la tuer, je n'ai besoin que d'une carte en plus, et je crains que vous auriez le plus grand mal à la trouver en plus d'être détourné de votre véritable but. Comme je vous l'ai dit, ne vous dispersez pas, elle ne pourra s'attaquer à vous à nouveau une fois que vous aurez récupéré ce qui vous ai dû.

Fermant ce court interlude, il s'adressa à nouveau à Margaret, mais pas que, sa réponse était et il le montrait, encore une fois destiné à tous.

-Bien, pour vous jeune fille. Vous me simplifiez la tâche. Vous n'avez pas tort loin de là. Comme je vous l'ai fait comprendre, c'est à vous qu'incombe la tâche de récupérer vos baguettes et c'est aussi votre but j'imagine. Je ne joue aucun rôle dans cette quête là. La seul raison de votre présence ici est le caractère particulier de votre visite et vous faire profiter en échange de quelques réponses à vos questions. Mais je m'égare à nouveau. En réalité si vous voulez vos baguettes, vous n'avez tout simplement qu'a suivre votre instincts.

L'homme ponctua à nouveau d'un blanc cette fois-ci très court qu'il trancha immédiatement d'un ricanement qui aurait presque paru moqueur 

-Quant à votre directeur, permettez moi d'en douter, jusque-là j'ai cru ouïr qu'il n'avait pas encore aborder le problème. Vous me l'accorderez je l'espère, mais, je ne pense pas que vous les ayez en plus haute estime que je le tiens moi-même.

- Nous détourner de notre véritable but ? Donc vous êtes en train de nous dire que vous espérez qu'on récupère nos baguettes et qu'on fuit sans rien faire, laissant cette créature en liberté, libre de recommencer sur d'autres ?

Emily fixa avec stupéfaction son interlocuteur. 

- Je veux dire, je ne suis pas pressée non plus de l'affronter, mais on ne peut pas la laisser en liberté, si ? C'est notre devoir, étant les seuls à savoir d'où ce mal provient, de tout faire pour l'empêcher de se propager.

Jasper n'a rien compris, il se tourne vers Margaret en haussant les épaules, penaud.


- Euh... Peut-être qu'il faut que tu lances un sort en imaginant avoir ta baguette dans la main et en mimant le geste ?

« Comment on sauve la créature ? Elle peux être sauver ? »

C’est tous ce qu’elle dira, ignorant tous ce qu’il pouvait se dire autour d’elle. Bien sûr elle lancera un regard assassin vers emily, lui précisant que si elle essayer c’est elle qui finirait 6 pieds sous terre.

Seul au milieu des élèves et questionner sur tous les fronts, le sorcier avait beaucoup à faire. Après les avoir écouté attentivement encore une fois sans oser la moindre interruption et en leur témoignant le même respect qu'il attendit d'eux durant le sien. Il posa tour à tour ses yeux perçants sur chacun d'entre eux mais cette fois, ce fut la jeune Norah ignorée jusqu'à lors dont les mots captivèrent l'attention d'une aillade particulièrement intense. Mais à ses mots, il n'offrit pour la première fois aucune réponse, et sembla délibérément l'ignorer même.


-Ce sont vos baguettes il y a toujours un lien entre vous et elle, un lien qui tant que vous serez ici devrait-être accru. Vous saurez les trouver, d'instinct, comme je l'ai dis. C'est la première chose à savoir qui vous sera nécessaire. Un dernier détail, un avertissement s'adressant au plus jeune du groupe en particulier. Si votre lien est amplifié, leur existence s'en trouve magnifié, certains d'entre vous pourront avoir à confronter votre baguette elle-même. Si leur volonté s'oppose à la vôtre, vous n'aurez d'autres choix que de devoir les soumettre. 

Adepte des longues pauses comme l'auront deviné les élèves, leur interlocuteur leur donna à nouveau le temps d'assimiler l'une de ses explications tant hachées qu'alambiquées.

-Et, bien que je le déconseille, l'un de vous souhaite abandonner sa baguette, qu'il le dise sur le champ, je vous offrirais une issue facile existe. Si vous tenez vraiment à les récupérer, il se peut que cela représente pour vous un combat particulièrement important pour votre relation. C'est bien peu, mais c'est tout ce que j'ai à offrir. Le temps presse, vous séparer pourrait s'avérer judicieux.

Ceci dit, l'homme s'avança vers Emily d'un pas alourdi du regard sombre qui lui portait. Il ne lui fallut que quelques pas pour la rejoindre et la toiser du haut du piédestal que l'âge lui avait gracieusement octroyé.

-Quant à vous jeune fille, si votre diligence est tout à fait louable. Si votre baguette a été prise pour cible, c'est parce que vous l'avez laissée assez vulnérable pour le permettre. En l'état vous manquez de beaucoup en tant que sorcier, et pas que de force. Si vous tendez naïvement un bras en direction de la mort, il se peut qu'elle le saisisse, lui et bien plus encore. Dans le meilleur des cas, v... Quoiqu'il en soit, c'est ma mission.

L'homme fit un signe de main en direction de son acolyte qui se leva d'un bond et gambada d'un pas leste jusqu'à l'entrée de la demeure. Le sorcier partit récupérer le corps de la Gryffondor avant de s'y rendre à son tour sans mot dire, après tout, il ne s'attendait à aucune contestation vis à vis de. Alors qu'il s'apprêtait à passer la porte, il fit un signe en direction des deux jeunes hommes.

-Michael et, Jasper j'ai encore deux choses à vous dire. Et Jasper, j'aimerais en entendre plus sur ce garçon, accompagné d'une jeune fille je crois. A- t'il un lien avec votre venu ?

Elle pensait à sa baguette si elle avait bien compris, si elle ne faisait rien alors elle ne pourras jamais la récupérer ni la soigner. Bien qu’elle semblait vraiment hors d’elle du fait d’être ignorer délibérément, elle hocha la tête.

« Très bien ! »

Dit elle froidement, elle était prête à la récupérer ne répondant pas à la question posé par leur mystérieux interlocuteur car elle n’en savait strictement rien.

- Euh... J'étais pas au courant pour la jeune fille.

Il s'agissait peut-être de Cassandra ? Ou d'une autre amie d'Alex qu'il ne connaissait pas.


- Et bien euh... Sa baguette a eu le même problème que la nôtre et je crois qu'il était sur un début de piste.

On a pas vraiment décidé de venir ici, mais du coup oui en quelque sorte.

Le signe de l'homme indiquait peut-être aux garçon qu'il était temps de le suivre à l'intérieur. Du moins, c'était une théorie qui concordait parfaitement au fait qu'il continua son chemin sans s'arrêter.
 
-Je n'ai discuté qu'avec peu d'élèves de votre école comme je l'ai dit. Mais j'ai brièvement rencontré le garçon. Mais, comme les autres il ne devrait avoir aucun souvenir de cet endroit. Je doute que ça ait la moindre importance, oublions donc ça.
 
Si ils suivirent l'homme, ils pénétrèrent à sa suite dans un long couloir qui comme cette visite le leur montrera bien vite n'avait de particulier que l'absence flagrante de mobiliers, décorations, couleurs, de vie. Aux antipodes de l'extérieur coquet et raffiné qui leur avait été présenté, la bâtisse paraissait n'être qu'une pâle réplique dont on avait cruellement négligé l'aspect intérieur ou dont les travaux furent haltés tout juste après que la dernière parcelle du mur fut ornée. Un constat incongru pour une maison qui était censé abriter qui que ce soit. Après avoir passé quatres bordant ce couloir sombre, ils attinrent un escalier en bois tout autant dénué d'artifices aux termes duquel leur apparut un second corridor au sein duquel le même constat fut à faire. De là, il ne leur fallut que quelques pas pour joindre une chambre qui pouvait se targuer d'avoir bien plus de cachet que le reste. C'était cependant relatif, la chambre était belle mais modestement meublé, un divan un lit, une armoire sur laquelle trônait quelques peluches et autre babioles. C'est sur ce lit qu'Ariadna trouvera domicile jusqu'à nouvelle ordre.
 
-Vous avez votre baguette, mais je crois que sa performance vous a déçue. Si vous souhaitez la restaurer, là encore, ma « méthode » devrait vous convenir.
 
-Quant à la vôtre Jasper, la vôtre, je n’ai pas pu déceler la moindre contrariété avec elle, mais je suis remarquablement inexpérimenté avec ce genre de cœur. Plus jeune je me passionnait plus pour des cœurs plus attractifs, une erreur en perspective. Mais je crois que vous devriez avoir le moins de soucis avec.
 
Les soeurs Prewett prirent la non-décision de rester sur place sans rien dire et d'attendre.
 
Margaret dans son acrimonie pris donc la route.

Emily, tout comme Margaret, s'apprêtait à s'éloigner où ses pieds la mèneront, mais, avant de partir, elle se tourna vers Norah, qu'elle ne comptait pas laisser seule ici.


- Norah, tu viens ?

Emily, stupéfaite de la réaction de Norah, décida finalement de la suivre elle aussi dans la maison. Hors de question qu'elle laisse la bleue ici. Elle tenta d'ailleurs de la rattraper, et, arrivée à son niveau, prit la parole avec un ton d'excuses.


- N-norah, je suis désolée ok ? J'aurais pas du parler de tuer cette créature, c'était stupide.

Elle connaissait Norah et savait que sa tentative était vaine, mais c'était le mieux qu'elle pouvait faire, alors elle allait le faire.

- Ah... Euh... Tant mieux ?

Vive le corail. Mais il se tient prêt à écouter la suite et attend la réponse à la question de Michael.