Alors que les audacieux se préparaient au pire, la mansarde restait calme ; si calme que l'unique agitation que l'on y percevait était l'œuvre des jeunes intrus. Le silence, autour d'eux, était spectaculaire. Chacun pouvait ressentir la désagréable impression d'entendre son propre pouls tandis que la pièce paraissait isolée de toute source sonore. Ils pouvaient, après s'être habitués à l'obscurité qui baignait les alentours, remarquer ce qui ressemblait à des accès vers d'autres parties de la maison. En l'occurrence : à leur droite, un escalier délabré qui semblait mener vers les combles desquels la voix avait paru provenir, et devant eux, un couloir exiguë qui conduisait à une petite porte de bois.