Le livre sur les animagi semblait assez ancien, et commençait par une préface de l'auteur expliquant la distinction, bien connue aujourd'hui mais confuse à l'époque, entre les animagi et la lycanthropie (et autres malédictions associées). Il détaillait par la suite le rituel nécessaire à la transformation en animagus en détail, donnant des exemples très précis ainsi que des conseils quant à la manière de réaliser certaines étapes, où les périodes idéales pour démarrer de sorte à maximiser les chances de réunir les conditions environnementales nécessaires rapidement. Des informations qui, comme Michael s'en doutait, devaient déjà être bien connues du professeur Black. Cependant, s'il décidait de renoncer publiquement à sa transformation pour la mener dans la clandestinité, ce livre pouvait assurément lui être utile pour mener son projet à bien...
Le livre de conte quant à lui, s'ouvrit sur une petite mention manuscrite. Il s'agissait visiblement d'un cadeau.
"Le 30/06/1901,
Voici pour fêter ta venue au monde, mon exemplaire d'enfance du livre qui cimente notre vision. Ce n'est pas grand chose, mais j'espère que cela saura te toucher d'une manière où d'une autre.
Ton cher ami, Gellert G."
Une première bizarrerie put être constatée par Michael en parcourant les pages de cet exemplaire. Il ne contenait que l'histoire des trois frères Peverell et de leur rencontre avec la mort, les autres histoires habituellement placées avant et après étaient remplacées par des pages vierges.
L'idée d'employer ce sortilège fut pertinente, car rapidement, Mixhael constata qu'une sorte de brouillon de lettre commençait à apparaître sur l'une d'entre elles... Voici peu ou prou ce qu'il put lire entre les ratures :
"Gellert,
Ce que tu disais sur le fait que la domination des sorciers s'exerce POUR LE PROPRE BIEN DES Moldus – voilà le sujet crucial. Oui, un pouvoir nous a été accordé et, oui, ce pouvoir nous donne le droit de gouverner, mais il nous donne également des responsabilités à l'égard des gouvernés. Nous devons insister sur ce point car il sera la première pierre sur laquelle nous pourrons bâtir tout le reste. Chaque fois que nous serons en désaccord, comme cela arrivera sûrement, cette notion fondamentale devra représenter la base de toutes nos discussions. Nous prenons le pouvoir POUR LE PLUS GRAND BIEN. Il en découle que lorsque nous nous heurtons à une résistance, nous ne devons utiliser que la force nécessaire et pas plus. (Ce fut ton erreur à Durmstrang ! Mais je ne m'en plains pas, car si tu n'avais pas été renvoyé, nous ne nous serions jamais rencontrés.)"
Le brouillon était sobrement signé : "Albus", le A étant ici remplacé par le symbole caractéristiques des reliques.
Il était évident que d'autres brouillons de ce type se cachaient là-dedans, mais d'autres tentatives d'apparecium n'y firent rien...