MagicaeConnexion

RIP Magicae 2021-2022

Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

Un parterre de fleurs entre les arbres

+15
Norah Prewett
Richard Tae-Yung
Daniel Belnades
Edward Mosley
Christie
Meï Line
Guillaume Domart
Armando Dippet
Piotr Carlsen
Sullivan Owen Barthelemy
Apolline Doucet
Alex
Johanna Mosley
Scarlett Cross
Maître du Jeu
19 participants

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
- Autant aller voir.

Dit elle en se dirigeant vers le château.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Il part de là 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Accompagnée de Sullivan, Apolline arrive ici, le visage plus sombre encore que la nuit. Ils s'avancent parmi les arbres, s'enfouissent dans l'obscurité avec laquelle la Forêt les accueille.

" C'est assez loin. "

Apolline se retourne, dégaine sa baguette.

" Tu dis que je mérite mieux que d'être une meurtrière... Mais ce qui est important, c'est ce que je veux. Je me fiche bien de ce que je mérite ou non. Je t'ai tué, Sullivan. Tu devrais être mort. Et pourtant, te voilà. Je ne sais pas comment... Mais tu es revenu. Et ça, ce n'est pas possible. Je vais finir ce que j'ai commencé, Sullivan. Je ne peux pas me permettre... de te laisser vivre. Peut-être que tu ne mérites pas de mourir... Mais encore une fois, ce qui est important, c'est ce que je veux. "

Elle pointe sa baguette vers lui.

" La dernière fois, j'ai voulu te laisser une chance. Je ne ferai pas deux fois la même erreur. Petrificus Totalus ! "

Rien de personnel. Mais il en va de sa survie. Il en sait trop.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Le Serdaigle avait de bonne raison d'être méfiant. Sullivan tentera une esquive habile, un pas qui ne pourrait être autre chose que de justesse, dans sa tête tout se bousculait, que ferait il après, puis, une idée lui vint. Il sorti rapidement sa main avec sa baguette, de sa cape et d'un mouvement du poignet rapide, et une détermination certaine dans sa voix un mot, une formule sortira.

-Expelliarmus !

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
À la fin de sa tirade, Apolline pointa sa baguette sur celui-qui-en-savait-trop, et produisit un petrificus totalus magistralement exécuté, qui fusa sur sa cible avec zèle et brutalité. Heureusement pour Sullivan, ses réflexes affutés lui permirent d'éviter de justesse le sort qui eût pu sceller son funeste destin, s'il avait touché. 


Ce fut alors à son tour de passer à l'assaut... Il pointa sa baguette vers Apolline, reproduisit ce qu'il se souvenait d'un certain geste vu en cours, et prononça la formule qui devait mettre fin à ce duel, "Expelliarmus !", prononça-t-il avec force, se dressant fièrement face à son assaillante... 


Un couinement ridicule s'échappa de sa baguette, amenant avec lui une petite gerbe de fumée rose. Aucun sort n'en sortit. Peut-être avait-il fait une erreur dans le geste ? Peut-être encore n'était-il pas capable de heurter cette jeune fille à qui il était prêt à tout pardonner, jusqu'à une tentative de meurtre... 


Toujours était-il qu'Apolline n'eut pas à s'inquiéter de cette réplique pathétique, et heureusement pour elle qui n'avait visiblement pas prévu de faire face à un assaut. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Le Serdaigle voyant son sortilège majestueusement raté, il froncera les arcades et fixera Apolline d'un regard indifférent, il pointera sa baguette sur sa camarade, laissant une certaine tension s'installer, il restait stoïque, interdit, puis d'un geste il répliquera d'un:

-Bloclang !

Celui ci était distinct et net, néanmoins il se tenait prêt à esquiver un sortilège, se décalant comme lors d'un duel d'escrime, d'un pas aisé, simple et stable.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Alors que Sullivan s'apprête à riposter, marchant avec elle sur la ligne d'un cercle invisible, Apolline enrage d'avoir raté son sortilège.

Je vais te tuer, Sullivan ! Je vais te tuer, tu entends ? " aboie-t-elle d'une voix rauque qui a perdu tout son calme.

Plus qu'une menace, c'était un souhait, une promesse. Elle attendra que Sullivan lance son sortilège, tentera de l'esquiver d'une habile pirouette au terme de laquelle elle lancera son propre Bloclang.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Cette fois-ci, Sullivan parvint à produire un sortilège de bonne facture, qui se dirigea droit sur Apolline. La colère noire qui habitait la Serpentard la rendit trop impulsive, et l'échec précédent de Sullivan la rendit trop confiante, elle ne réagit donc pas à temps pour esquiver. Sa langue se colla à son palais, l'empêchant ainsi de prononcer correctement la formule, sa baguette produisit une lueur semblable à celle du sort qu'elle souhaitait lancer, mais rien ne partit. Elle était pourtant à deux doigts de réussir... 


Sullivan commençait à prendre un net avantage sur elle, d'autant qu'elle ne pouvait toujours pas prononcer correctement bien qu'elle sentit la pression exercée sur sa langue s'atténuer rapidement.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Un échec, encore. 

Sullivan a le dessus, esquive et touche sans que la jeune fille ne puisse rien faire pour lutter. Est-elle à ce point aveuglée par sa colère ? Incapable de formuler le moindre sortilège correctement, elle pousse une parodie d'hurlement ridicule avant de tomber lamentablement à genoux. Elle enfouit sa tête entre ses mains, le front plaqué au sol, et se met à sangloter. Sullivain vainqueur, c'en est fini d'elle. Elle finira en prison, enfermée à vie derrière des barreaux pour les crimes qu'elle a commis. Tous ses espoirs, soudain anéantis. Ses rêves de vengeance, à jamais désabusés. Sullivan n'avait que quelques mots à dire pour la condamner à jamais. Elle ne peut pas finir ainsi...
Alors que son corps est secoué de sanglots erratiques, ses doigts rongés jusqu'au sang grattent désespérément la terre.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Sullivan viendra vers la Serpentard, la pointera de sa baguette en s'empressant de désarmer son assaillante en lui arrachant la baguette des mains. Il la pointera en attendant un moment. Et après un instant dira simplement:

-"Finite Incantatem"... Tu me fatigues Apolline... Je ne te comprend pas...

Son air las en était effectivement la preuve. Il lancera alors la baguette de son assaillante au loin.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Lorsque Sullivan se penche avec pour but de lui arracher la baguette des mains... Apolline ne cède pas, et tient fermement le bout de bois. Ses doigts qui grattaient la terre ont enfin rencontré ce qu'ils cherchaient : un caillou assez gros pour frapper le crâne du Serdaigle. Son attitude défaitiste, une simple comédie visant à gagner du temps et à attirer le naïf garçon. Elle ne peut pas finir ainsi, ne laissera pas les choses se finir ainsi. Elle n'est pas de celles qui abandonnent au moindre échec, mais de celles qui se battent jusqu'à leur dernier souffle. D'un geste vif et rageur, elle vient tenter de fracasser la tête de son ennemi au niveau de la tempe, le tout en poussant un cri tout à fait bestial.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Le garçon verra le coup et tentera d'attraper la main armée du caillou, espérant être assez rapide, ayant l'habitude des coup, il n'était pas sur cependant que son crâne puisse y résister facilement... Mais s'il y arriverai, il mettrai sa baguette contre la jeune Serpentard pour la menacer en la regardant sévèrement... Il n'en pouvait plus de se faire malmener seulement du fait d'une trop grande gentillesse.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Pleine de hasards froids et cruels, la vie a une tendance ironique à faucher des âmes parmi les plus innocentes dans des concours de circonstances plus absurdes les uns que les autres. Il n'est pas rare pour la bête humaine de pleurer la perte d'un proche dans des contextes aussi iniques que soudains, de maudire le destin ou la mauvaise fortune pour s'être montrée insensible au point de prendre sans prévenir les meilleurs et les plus immaculés, ceux qui le méritaient le moins et manqueraient le plus...


Mais toutes les morts ne relèvent pas de cette catégorie fatale et tragique là. Une célèbre citation de Jacques-Bénigne Bossuet apprend à qui veut bien l'entendre que "Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". 


Si certains pouvaient entendre Dieu, ils durent l'entendre rire à gorge déployée lorsque la pierre d'Apolline vint broyer la tempe de Sullivan dans un craquement sinistre. Peut-être aurait-il évité cet effet pour le moins néfaste, s'il avait songé à chérir un peu moins la Serpentard et à s'en méfier un peu plus après deux tentatives de meurtre... 


Des oiseaux chantaient gaiement dans la forêt. Le vent soufflait, partout des gens s'amusaient, la vie suivait son cours. Le garçon s'écroula lourdement, et repeignit une myriade de petites fleurs blanches d'un torrent de sang qui fuyait de son crâne. Inerte, inconscient, sans soins urgents, il ne pouvait survivre. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Warning : Violence brutale

La violence du choc avait été atroce, le son de la chair battue insoutenable. D’un geste, d’un seul, elle avait perforé la tempe de Sullivan. Le bras encore secoué par l’impact, les doigts crispés sur son caillou assassin couvert de sang, Apolline, alors qu’elle n’est qu’une enfant, était restée stupéfaite de sa propre force, de sa capacité à tuer. Il avait été si simple d’abattre le Serdaigle. En un instant, avec une facilité terrifiante, il venait de passer de vie à trépas, s'était écroulé sur le sol, le visage éteint.

Si le pauvre garçon n'en pouvait plus d'être malmené, qu'il soit enfin en paix : Apolline allait bientôt mettre un terme à son calvaire. Il faut croire qu'il était simplement destiné à mourir, être ramené de la noyade n'avait fait que retarder l'inéluctable. Il est malheureux que Dieu rappelle à lui un être si candide à un âge aussi tendre ; mais comme l'homme ne s'abaisse que pour cueillir les plus jolies fleurs, peut-être Dieu ne se penche-t-il que pour ramasser les plus beaux d'entre nous. Il n'y a d'Enfer que ce bas-monde, celui dans lequel il a condamné Apolline à vivre, celui trop cruel pour qu'il y laisse languir un garçon aussi innocent que le pauvre Sullivan.

La jeune fille à l'âme impure observe, haletante, le corps inerte du Serdaigle gésir sur le sol. Simplement assommé, la vie ne l’a pas encore tout à fait quitté. En lui, elle revoit sa pauvre mère à terre, blessée et impuissante, son doux visage angélique couvert de son sang pur et précieux qui n'aurait jamais dû être versé. Elle était aussi bonne que Sullivan, ne s'était jamais adonnée à la moindre violence, et tout comme lui, elle ne méritait pas de quitter ce monde d'une aussi horrible façon, simplement pour satisfaire les caprices d'un être immonde. Mais, tout aussi naïve que le jeune garçon, elle n'avait pas vu la mort venir, était tombée dans le piège mortel de l'homme qui l'avait privée de sa vie. Un homme abject et vicieux, dont Apolline se faisait aujourd'hui le parfait reflet. Il s'était assis sur la pauvre femme, avait brutalement saisi sa tête par les cheveux. Il avait levé son poing meurtrier... et l'avait frappée au visage, encore et encore, sous les yeux de sa fille qui aujourd'hui reproduisait chacun de ses gestes. Il l'avait frappée, quand bien même elle ne pouvait pas se défendre. Il l'avait frappée, alors qu'elle était déjà morte. Il l'avait frappée, sans même plus pouvoir rien distinguer de son visage devenu un amas de chairs sanguinolentes. Il avait frappé... sans REGRET ! Frappé... sans REMORD ! Frappé... sans PITIÉ ! Encore, encore, encore, et encore !

Avec hargne, son bras se lève et retombe à répétition. A chacun de ses coups, Apolline hurle comme la bête sanguinaire qu'elle est. Absorbée par une transe meurtrière et vengeresse, c'est sans même y réfléchir qu'elle abat sur le pauvre Sullivan toute la haine qui la ronge de l'intérieur. Elle châtie le coquebin pour ses propres crimes et ceux des autres, lui fait payer le prix d’atrocités qu'il n'a pas et n’aurait jamais commises. De façon machinale, sa main armée du caillou vient frapper sur le crâne détruit du défunt, même lorsque son bras fatigué finit par ne rien faire de plus que remuer pitoyablement la chair meurtrie. Malgré tous les coups qu'elle a portés, il reste en elle encore tant de colère qu'elle aurait pu continuer des jours ainsi sans jamais s'en libérer. Mais malgré tout, elle se sent horriblement mieux. Non pas heureuse, mais au moins satisfaite.

Elle a le sentiment de s'être enfin vengée, d'avoir vengé sa mère, au moins un peu. Tuer Sullivan de ses propres mains n'avait pas la même saveur que de simplement l'avoir laissé mourir. Elle avait longtemps espéré pouvoir s'abandonner à la brutalité, avait rêvé la nuit de tremper ses mains dans le sang d'un homme. La violence toujours la dégoûte, et pourtant, ce soir elle y a pris goût. Elle y a pris du plaisir. Une sorte de plaisir coupable et répugnant, une atrocité qui lui fait du bien, qui la détruit autant qu'elle l'apaise. Elle se redresse, chancelante, et constate avec une horreur mêlée de satisfaction le carnage résultant de sa bestialité. Comme l’oisillon de la serre, elle se force à regarder le crâne défoncé de Sullivan, essaie d’y rester indifférente. D’assumer son acte. Elle a agi ainsi, en pleine conscience de la portée de ses gestes. Elle se dit que peut-être, l’infortuné Serdaigle n’aurait pas eu à mourir, si jamais Michael ne l’avait pas empêché de s’en prendre au Serpentard. Mais elle se ment : sa soif de sang est aussi insatiable que sa haine est insondable.

Elle s’éloigne, va chercher une pierre si grosse qu’elle peine à la porter. Pour ne laisser aucune place au doute, au hasard. Cette fois, il ne doit pas survivre. Elle se place au-dessus du Serdaigle, soulève le rocher de ses maigres bras, et l’écrase sur la tête du garçon. C’est son propre corps si léger et exténué qui est emporté par le poids de la pierre, et elle tombe avec elle. Le crâne finit de céder sous la masse rocheuse, éclate dans un bruit des plus affreux, répand son contenu sur le sol dans un feu d’artifice sanglant. Apolline se retrouve littéralement le nez dans son méfait. Indifférente, elle ne peut plus l’être. Elle roule sur le côté pour vomir un liquide translucide, témoin des repas qu’elle ne prend plus. Et elle se maudit pour sa propre faiblesse.

A quatre pattes, elle s’éloigne du cadavre pour retrouver ses esprits. Cette fois, il est certain que Sullivan ne se relèvera pas. Elle refuse à ses larmes le droit de couler, fait taire tout sentiment de culpabilité. Elle se défait de sa robe souillée, la jette sur le Serdaigle comme un sombre linceul, puis met le feu au tout à l’aide d’un sortilège. Elle ne peut déplacer le corps : elle n’en a plus la force. Avec un Aguamenti, elle nettoie son visage et ses mains du sang de son crime, avant de prendre la fuite, une nouvelle fois prise de panique.

Elle avait souvent été injustement qualifiée de monstre, et ce même par l’assassin de sa mère. Aujourd’hui, c’était le seul mot à même de la définir. De la faible petite fille qui avait pour seule arme son silence, il ne restait rien. Elle n’est plus qu’une créature immonde et brutale, sanguinaire, qui ne recule devant rien pour assouvir ses sombres désirs, pas même les pires atrocités. C’est ce qu’elle avait toujours souhaité devenir. Cette bête prédatrice qui bientôt chasserait et déchiquèterait ceux qui selon elle le méritent, au nom de sa vengeance.

Ce soir-là, c’est deux enfants qu’elle a tués de propres ses mains : Sullivan Owen Barthelemy, mais aussi celui qu’elle était. Aucun des deux ne reviendra jamais.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Le garde-chasse d'un air pressé, avait discrètement claudiqué jusqu'à ce parterre de fleurs encrassé par le sang. Suivi d'Armando Dippet à qui il devait montrer sa sinistre trouvaille du jour, il n'avait que redoublé de prudence pour ne pas attirer l'attention. Fort heureusement, la majorité des élèves étaient endormis à cette heure là, et personne n'avait croisé la route de la troupe comploteuse. 


Une fois arrivé à l'endroit, il pointa de son gros doigt boudinet le cadavre qui gisait là, paisible et encore relativement bien conservé quoi qu'un peu brûlé, dans son lit de fleurs et de sang. Une légère brise agitait les plantes et les morceaux de crâne chevelus qui s'étaient détachés ça et là et jonchaient les alentours de la grosse pierre.


- Le... L-l-le v-voilà M'sieur... M'sieur Dippet. 

Balbutia-t-il entre sa barbe, les yeux larmoyants. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Dippet se boucha le nez à l'aide de sa main droite, et vit une moue de dégout face au cadavre.

- Mais quelle odeur horrible. Pauvre enfant. Mourir ainsi, je ne le souhaite à personne. Si seulement nous aurions pu prévenir sa mort...

Il toussa.

- Mais ce qui est fait est fait. Laisser le Ministère souillé notre mémoire en nous accusant de ne pas avoir pu le protéger ne le ramènera pas à la vie, dit-il au garde-chasse avant de se pencher sur le cadavre de Sullivan.

- Et pour cela, je crois avoir un plan qui nous permettra de nous en sortir. J'ai bien beau être vieux, je reste vif, mon cher Piotr.

Ses éternuements retentirent alors dans la nuit, tandis que Dippet et Piotr s'occupèrent du cadavre du pauvre Serdaigle.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
ilélà

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Au sommet d’un arbre, au dessus de ce fameux parterre de fleures se tenait une fillette, posait tranquillement tel une panthère, elle se prélasser profitant qu’il ne pleuvent pas pour sortir prendre l’air. L’automne étant sa saison préféré, elle ne pouvait s’empêcher d’aller chercher des plantes, des marrons ce genre de choses. 
Elle remarqua une fine silouhette, homme ou femme, elle n’en savait rien, il ou elle était beaucoup trop éloignée pour en distinguer avec perfection les contours. 
Alex ne pouvait la voir à part si il levait la tête, car juste en haut sur une grande branche, se tenait justement la jeune fille. 

« Tu devrais pas te balader ici, c’est dangereux, l’esprit de la forêt risque de t’attaquer… »

Elle le dit avec un ton amusée, la forêt pouvait être dangereuse, il était tellement facile de s’y perdre si tu ne savais pas comment t’y prendre pour retrouver tes propres traces. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Debout et complètement immobile si bien qu'autour de lui le temps aurait semblé être figé sans les efforts d'un vent traître qui s'obstinait à balloter ses cheveux. Quant aux premiers abords il avait semblé aussi imperturbable qu'un roc, la voix ou plutôt la phrase de la poufsouffle sembla le jeter dans une intense agitation. Confus, il se tourna vers son interlocutrice qui senti deux grands ambres brillantes l'examiner avec minutie pendant plusieurs secondes avant d'enfin voir leur propriétaires daigner s'adresser à elle.

-Tu. Quel.... De quel esprit parles tu ? 

L'esprit de la forêt, il n'en connaissait qu'un et cet esprit là, il n'était pas de ceux que l'on mentionnait à la légère. Bien qu'il s'en était sorti sans grandes séquelles, la simple mention de la bête suffit à le lancer dans une trance qu'il peina à contenir en face de la brune.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
« Tu sembles horrifié, Bouh…elle ricana sautant du haut de son arbre pour tomber juste à coté de lui, Il y en a pas benêt, ça existe pas…enfin si… »

Tout d’un coup le gros corps du moine lui apparut en vision, au final peut être que les esprits de la forêt existaient bel et bien heureusement elle ne les avait pas encore rencontré. 

« Quoi que tu fais une de ces têtes ! On aurait dit que tu as vu un fantôme chère camarade. »

Elle ne lui avait jamais parlé mais elle le reconnaissait, c’était un poufsouffle tout comme elle, elle l’avait vu quelque fois, à la salle commune et dans la grande salle le peu de fois ou elle y aller. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Continuant ma marche j'arriva en virevoltant au rythmede la musique, ma RITM à la main.
Je m'étais bien reposé allongé sous l ombre du pommier mais mes côtes commençaient à faire mal à cause du sol dure.
J arriva au parterre de fleurs, il y avait une fille ou peut-être un homme, de loin j avais encore des doutes, je me dirigea vers lui.
Je repéra ensuite une personne perché sur un arbre à distance qui le rejoignit avant mon arrivé sur les lieux.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
L'attitude on ne peut plus relaxée de la poufsouffle et ses derniers mots suffirent au garçon pour confirmer les doutes qu'il maintenait à l'égard de sa déclaration. La transe induite par l'introduction de Mei partit aussi vite qu'elle était venu prenant avec elle la tension qui brièvement c'était lu sur le visage du garçon. Dans un ultime soupir, il se para à nouveau de son affect habituel.


-Par pitié, je vous prierais d'évitez de mentionner ce genre de chose à l'avenir....

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
Pendant que je m'approchais des deux élèves, je baissa le volume de ma radio et décida d'adopter une marche moin loufoque.
Je commençais tout juste à entendre le son de leur voix à peine audible lorsqu'ils m'aperçurent en train de contourner les arbres.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
« Pourquoi ? Tu as déjà rencontré des esprits de la forêt, j’ai l’impression que tu allais faire une syncope… »

Elle esquissa un petit sourire, se rendant compte que l’attitude du poufsouffle avait totalement changé d’un moment à un autre, il semblait rassuré, apaisé maintenant. 
Elle trouvait son attitude étrange comme si il connaissait, sa peur ne devait pas venir de nul part. 
Mei entendit au loin, des bruits de pas suivit, par une silhouette celle d’un garçonnet surement de 1er année car il ne lui disait pas grand chose. 

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
-Tout ce que je peux vous conseiller... Miss...Mei, c'est bien cela ?

Pour sa part, le garçon se souvenait de Domart, du moins de son visage. Le conflit intérieur qu'il se refusait à confronter par lui-même avait finis par le forcé à se concentrer sur tout ce qui l'entourait hormis lui-même, un visage vu une fois, était un visage connu, un nom prononcé une fois, était un nom retenue.

descriptionUn parterre de fleurs entre les arbres - Page 2 EmptyRe: Un parterre de fleurs entre les arbres

more_horiz
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum