Classe de sortilèges

- Oh punaise c'est magique !


S'exclama Will, on aurait dit que l'espèce d'animal lézard bizarre venait de lancer un sort. Décidément la potion d'amnésie dans laquelle il était tombé était vraiment très réussie.

Flitwick. A la vue du demi-gobelin, à l'entente de son patronyme, Apolline perdit aussitôt son sourire. 
Mortecouille, il y en a un deuxième ! pensa-t-elle. 
La jeune fille ne prêtait aucune attention aux livres en lévitation, ni aux paroles du professeur. Elle le jaugeait d'un regard noir, essayant de deviner de quelle perversion ce Flitwick-là pouvait bien être atteint. Après tout, ce devait être d'ordre génétique, un truc de famille, ou encore quelque chose d'inhérent à leur... race.

Le professeur gratifia le retardataire du même signe de tête et du même sourire que ceux qui l'avaient précéder : 

- Aucun soucis mon garçon, trouvez vous une place. 

Il jeta un œil à tout les élèves puis repris la paroles : 

- Je vous écoute Miss Greengrass, voyons si vous êtes la digne héritière de votre grand mère !  

Puis Margaret réfléchit à ce qu'elle venait d'entendre à "demi-oreille" : Flitwick.


Cela la réveilla pour sûr, elle fut prise d'un hoquet et chercha sa comparse Apolline, pour voir sa réaction.
Elle ne fut pas déçue, au vu de la tête de la petite féministe, elle n'avait pas mal entendue.
Alors elle fit une petite boule de papier et la jeta en direction d'Apolline.


Quand elle se retournera vers elle, Margaret lui chuchotera : " Attends moi après cours !"

Apolline reçut... une boulette de papier. Ce n'était pas quelque chose d'inhabituel pour elle. Dans les écoles moldues, elle avait subi de cruels bombardements de façon quotidienne, pendant de longues années. Ce qui restait de sa bonne humeur finit par se muer en colère noire. La sombre crevure qui avait osé...

Margaret. Apolline se détendit, et se sentit surtout un peu bête. Personne, encore, ne lui cherchait querelle. C'était simplement son alliée qui tout comme elle, se méfiait de ce Polius numéro deux. Toutes deux avaient beaucoup de choses à discuter, n'ayant pas eu l'occasion de se retrouver depuis leur séparation dans les cachots. Elle lui fit un signe de tête entendu. Il allait probablement falloir reprendre les armes.

En entendant parler de sa grand mère elle se mit à rougir, après tout Justine Greengrass ça chère et tendre grand mère était professeur à Poudlard. 

« _Le sort que vous avez utilisé bien que vous ne l’avez pas formulé à voix haute est wingardium Leviosa, c’est un sort qui permet de soulever dans les aires des objets plus ou moins lourds comme une plume ou des livres et de les diriger grâce à sa baguette à l’endroit désirer! C’est le sorcier Jarleth Hobart qui inventa ce sort étant persuadé d’avoir découvert un moyen de se déplacer dans les airs sans ballet, même si malheureusement se fut un véritable échec, car ne pouvant pas bouger alors qu’il était suspendu dans les airs, il enleva ses vêtements, et s’écrasa complètement nue par terre car c’était ces vêtements et pas lui qui étaient affectés par le sortilège.  »

Elle se mit doucement à glousser, se rappelant tout ce qu’il y avait écrit en même temps elle avait lu et relu la page une bonne dizaine de fois, puis elle voulait faire bonne impression pour ne pas décevoir sa grand mère qui pouvait être dans le coin.

Morgane sourit a la réponse d'Elizabeth.


- Tu vois, je parie que Scarlett ne sait pas tout ça, tu rends ta grand mere fiere j'en suis sure

Le professeur se leva sur ses petite jambes en applaudissant : 

- Parfait miss Greengrass PARFAIT ! 10 points pour Poufsouffle ! Miss Cross vous semblez vouloir ajouter quelque chose ? 

- Oui. Comme Elisabeth l'a brièvement indiqué, vous avez fait usage d'un sortilège informulé, cela signifie qu'il ne nécessite pas de formules pour être appliqué sur un être ou un objet. C'est particulièrement pratique si vous êtes sous l'effet d'une potion ou d'un sortilège de babillage ou d'un silencio. De plus, le Wingardium Leviosa ne doit pas être confondu avec l'enchantement du Locomotor, qui permet lui aussi de déplacer à sa guise les objets désirés de la façon dont on le souhaite.

Ajoutera t'elle avec un sourire aux lèvres. 

Elisabeth semblait fière d’elle, elle se mit à rougir heureuse d’avoir obtenue des points pour sa maison puis à voix basse, entendant ce que le petit Will avait à lui dire, elle pris une voix presque maternelle, réfléchissant à toute vitesse pour savoir comment lui expliquer. 

« _Oui c’est mon travail et le tiens maintenant, tu sais dans les livres, que je t’ai acheté, tu peux toi aussi répondre à toute ses questions tu sais…Elle viendra lui faire un léger sourire pour le rassurer, après ça on rentre t’inquiète pas on va retrouver pimprenelle ! »

Puis elle se retourna vers son ami posant ses mains sur ses joues pour les cacher. 

« _c’est vraiment gentil, j’espère qu’elle est fière parce qu’elle m’a bien appris.. »

Pour l'instant, ce Flitwick n'avait rien de louche. Sûrement était-il plus malin, sûrement cachait-il mieux son jeu que cet ahuri de Polius. En tout cas, il n'ignorait pas ses élèves lorsque ceux-ci levaient la main, contrairement à cet imbécile de Slughorn, ce qui était plutôt appréciable. Mais ça ne voulait rien dire. Apolline ne le lâcherait pas : à la moindre erreur, le professeur serait fini.