Soudain vint la lumière, une blanche de celles qui fracassent la cornée.
La première sensation c'est le froid, ça mord, ça supplante, c'est agressif tout autant que l'éblouissement.
La bouche sèche, une envie de dégoupiller pour d'autres, mais surtout cette étrange sensation d'être étrange au monde dans lequel ils pénètrent, de ne pas être voulu. Bientôt la lueur s'affaiblit et alors ils entendent les oiseaux en découvrant cet endroit suspendu dans des cieux inconnus.
Leurs pieds foulent des nuages entremêlés de neiges, tandis qu'ils tentent de repérer le chants, les piaillements, des volatiles... en vain, la végétation n'est pas de cet endroit, même si quelques souches mortes disposés à plusieurs endroits témoignent d'une ancienne vie végétale dans les environs.
Oui, voilà ce qui en ressort de cet endroit, une vaste étendue paradisiaque qui parait avoir subit un cataclysme et s'être figée dans le temps.
Tout comme le palais.
Splendide, inratable, il surplombe les environs avec une blancheur telle qu'il pourrait faire rougir les écumes nuageuses qu'il foulent.
Marbré de quelques lignes dorés, lui aussi paraît figé dans le temps, à un moment fatidique où tout s'écrouler autour de lui, où tout périssait, où tout fanait.
C'était la beauté, incarnée dans du marbre et de l'or voir de l'argent, une architecture brillante et d'une originalité sans pareille.
Les deux déesse étaient absorbé par ce château, quand l'une fronçait les sourcils, dardait, impitoyable, ce qui renfermait l'ennemi de sa mortalité, l'autre parut soudain apaisée, comme à la maison, loin de tout problème.
Nous y sommes...
Déclara alors la première.