Godric's Hollow

Amandine, la chouette nommée d'après la mère d'Apolline, arrive chez Jane Sulline, ou du moins au domicile qui était le sien à Godric's Hollow. Le volatile est porteur du portrait du meurtrier de celle dont il partage le nom, le dénommé Dominique Mercier. Dessiné par Apolline elle-même, qui, bien qu'on a tendance à l'oublier, possède un impressionnant coup de crayon travaillé lors de longues heures de solitude et d'alitement. Le reproduction de l'homme est fidèle jusque dans les moindres détails. Jamais elle n'a pu oublier ce visage qui ne cesse de la hanter. Elle n'a qu'à fermer les yeux pour se le visualiser, aussi précisément que s'il s'était trouvé en face d'elle. Bien sûr, avec les années, il peut avoir changé, s'être rasé les cheveux. Mais pas assez pour ne pas être reconnaissable à partir de ce dessin.

La vielle femme est effectivement ici, pour une courte durée mais bien ici .. Elle récupéra le message reconnaissant la chouette, un léger sourire aux lèvres. Une fois lu elle rédigea sa réponse qui partit dans la foulée bien maintenu dans le bec de la chouette de l'allemand. 

" 


Cher Michael, 


Je te remercie de l'intérêt que tu porte à Mlle Moreau et à moi même .. J'était présente aux coté de Mlle Moreau lors de la prise de l'académie mais je ne pouvait me montrer je n'ai donc été malheureusement que spectatrice de cette tragédie tout comme Mlle Moreau. 


Comment allez vous, la bande de quatre ? J'ai appris par Alice que Morgane avait fait des sienne et avait été renvoyée de l'académie .. 


Portez vous bien et faites attention les uns aux autres ! 


                                                                                                                     J.S "

Elle attendait sans avoir forcément remarqué la chapardeuse posée sur son perchoir. Elle était arrivée en avance comme à son habitude, préférant attendre qu'être attendu. Elle entendit un petit raclement de gorge, quelqu'un se tenait derrière elle, et voulait attirer son attention. Qui que se soit, en espérant que cette personne soit bien Margaret, ça eut l'effet escompter. Elle se retourna pour poser ses grands yeux turquoises sur cette jeune femme fine, et élancé qui se tenait derrière elle. Elle ne vit pas forcément son visage caché sous son capuchon, mais elle n'eut pas besoin de sa pour la reconnaitre. Un grand sourire s'étala sur son visage jusqu'à ses joues, lorsqu'elle se leva de toute sa petite taille. Elle lui fit signe de sa main droite, et se transplana à ses côtés. Elle la pris dans ses bras sans vraiment vouloir plus attendre, impatiente de la retrouver. 

"Je suis si heureuse de te retrouver"

Lui glissa t'elle doucement, alors que des larmes de joie embuée sa cornée. 

Woah !

Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle transplane aussi près, elle faillit avoir les tympans déchirés. Puis ensuite voilà qu'elle l'étreint à lui en couper le souffle. Néanmoins elle était si heureuse qu'elle ne lui en tint pas rigueur.

Moi... aussi... 'Lis... tu m'fais mal par contre.

Elle s'enleva, les joues rouges, honteuse. 

"Pardonne moi je me suis laissée envahir par les émotions je ne voulais pas te faire mal !"

Elle lui sourit, elle semblait si heureuse de la voir qu'elle en avait les yeux qui pétillaient. 

Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'en vouloir pour ton trop plein d'affection tout de même.

Elle se tint le dos et fit quelques mouvements pour se le faire craquer.

Tu n'as pas changé, toujours aussi mimi, tes grands yeux bleus m'ont manqué ! T'as pas poussé non plus d'ailleurs, conclut elle sur un ton taquin.

"Toi non plus sauf que toi au moins tu as eu tous le loisir de grandir de devenir une vrai femme ! Dit moi comment vas tu ? il est bien plus aisée de parler face à face plutôt qu'au travers de lettres."

Elle lui sourit en posant doucement sur son épaule. 

"Oui maintenant nous pouvons parler librement et je pense que nous avons beaucoup de choses à nous dire, des choses qui tiennent du privé"

Elle sortie sa baguette. 

"Nous avons une théorie avec certaine personne, une hypothèse qu'il faudrait mieux garder sous silence ! Mais je ne peux ne pas te le dire, je veux ton avis, tu as un bon instinct, le genre qui ne se trompe que très rarement."