Troisième salle salle de Jane Sulline

Comme poussée par une force qui n'est pas la sienne, Apolline s'avance parmi le groupe, baguette et pic en mains. Elle n'incante pas de Lumos, certainement en est-elle incapable ; pourrait-elle seulement canaliser sa magie, dans son état ? En revanche, la moindre créature un peu menaçante - ou même pas, en fait - risque de se retrouver sous les coups d'une furie armée d'un poignard qui menace d'exploser d'un instant à l'autre.

Les enfants entrèrent dans la salle .. La porte se ferma brusquement avant de disparaître ... Puis .. Un craquement et le sol céda sous leurs pieds ... 

Ils firent une chute de deux ou trois mètres avant de tomber une d’immense racines enfin ce qui semblait être des racines... 

Morgane fut surprise lorsque le sol se déroba sous ses pieds et paniqua un peu au départ, avant de voir sur quoi elle avait atterit. Elle s'arrêta aussitôt de bouger, pointant sa baguette allumée vers la plante.

- Surtout, quoi que vous fassiez, ne vous affolez pas, restez calmes ! Michael, Beth, pointez votre baguette allumée vers la plante et laissez-vous glisser. Apolline, essaie d'allumer ta baguette, mais surtout, garde ton calme, tout va bien se passer.

Beth se calma, elle savait très bien ce que c’était, ce que ça voulait dire. Un filet du diable, elle en avait déjà vu en cours de botanique avec madame chourave mais pas que. Pendant un petit moment, elle se souvient d’Hectore et son visage s’illumina, elle ne c’était pas rendu compte à quel point le poufsouffle lui manquait, elle l’aurait bien voulu à ces côtés à cette instant précis. 


Elle acquiesça donc d’un simple signe de tête à Mike. 

« Oui je crois, et ils sont totalement consumé par les flammes bleus qui les brules… mais j’ai peur que ça nous brûle aussi, donc on va se contenter de la lumière »

Elle se laissa étreindre, étrangement, c’était pas une sensation aussi horrible qu’elle ne le pensait. De toute manière elle était tellement épuisée et lasse qu’elle n’arriverait pas à ce débattre. De sa baguette elle incanta un lumos, dans la direction des racines. 

Garder son calme ? Allumer sa baguette ? Mais pourquoi Diable ? Apolline ne les écoute pas. Elle se jette à corps perdu entre les racines, les laisse se mouvoir autour d'elle et l'enlacer dans son entièreté. Orpheline de son cocon intérieur, elle s'abandonne dans ce berceau végétal qui l'étreint comme une mère et l'abrite de ce monde qui lui est insupportable. Dans la chaleur de son étreinte, voilà qu'elle oublie tout : l'angoisse, la détresse et la douleur. La main autour de son cou est chassée par une racine qui vient prendre sa place, ses joues brûlantes apaisées d'une caresse humide, ses muscles pour la première fois se détendent et se reposent au coeur du végétal.

Les quatre élèves usèrent de lumière et de calme pour se libéré de l'étreinte du filet du diable ... Ils glissèrent chacun leurs tour dans les entrailles de la plante avant de tombé deux mètres en dessous dans une nouvelle salle .. 

De part et d'autre de cette salle huit paire de petit yeux rouge s'allumèrent et quelques grognement se firent entendre ...

Arrachée des bras de sa nourrice, agressée à coups de sortilèges, Apolline se met à traverser l'épaisseur des racines jusqu'à se retrouver de l'autre côté de la plante. Dans un geste de désespoir, elle tente vainement de s'agripper à une racine, cherchant à ne pas rompre ce lien qui les unit, à garder ce contact qui lui est si précieux. Elle se retrouve suspendue au-dessus du sol, une main encore accrochée à une liane, mais elle ne parvient pas à se maintenir en l'air, et la plante, outrée, ne semble plus vouloir d'elle. Sous ses doigts, le tentacule fibreux se dérobe et la laisse tomber, alors Apolline crie de rage et d'indignation. D'ordinaire agile, mais de plus sous effet du tonique, elle parvient à se réceptionner de façon bestiale, à quatre pattes, avec une grâce certes féline, mais qui tient davantage du tigre que du chat.

Aussitôt, elle aperçoit les lueurs rouges braquées sur eux dans l'obscurité. Et c'est d'instinct qu'elle se rue vers elles en criant comme une démente, son pic à la main, prête à se jeter sur ce qui se terre dans le noir. Elle se fiche de savoir si c'est vivant, menaçant, ou dangereux : son corps entier n'appelle qu'à se déchaîner.

Beth sentit ses jambes se dérober sous son poids, elle s’écrasa par terre, après une grande chute, petite pour d’autre, mais grande pour elle au vu de sa petite taille. 
Elle émit un léger grognement, s’asseyant pour reprendre ses esprits une main posé sur son front, elle faisait le tour de possible nouvelles blessures, Checkant ses bras, ses jambes, ses épaules, mais tout semblait en ordre. 


« Tout le monde va bien ? »


Demanda t’elle en regardant autour d’elle inquiète alors qu’un bruit étrange ce fit entendre comme un grognement. Une bête approchait et beth n’avait aucune envie de devoir l’affronter ou ce faire dévorer. 
Étant proche de ses coéquipiers, elle incanta un protégo, sa baguette en l’air prête à attaquer au cas ou que la bête décider de leur sauter dessus. 

Morgane traversa le filet du diable et, lorsqu'elle atteignit l'autre côté, tomba peu gracieusement au sol, à la manière d'un sac de patates qu'on aurait jeté de quelques mètres. Elle se releva difficilement, rien de cassé, si ce n'est sa dignité.

- Oui, ça va, rien de cassé ...

C'est alors qu'elle aperçut les yeux brillants rouges dans le noir. Elle empoigna sa baguette et incanta un Protego à son tour, se tenant en position défensive, prête à riposter si les bestioles tentaient quoi que ce soit.

Les différents Lumos Maxima lancé par les élèves mirent au jours les huit créatures ... Huit Erkling de bonne taille assoiffé sans aucun doute de sang et de chair de jeune sorcier ... 


Apolline se jeta comme une furie dans l'affrontement et avança arme à la main vers l'Erkling le plus à gauche, il l'envoya valsé d'un revers de main bien placé ... 
Quatre des huit créatures se mirent en retrait et quatre autres  commencèrent à avancer et à grogner de plus en plus ..

Si les Erklings grognent, ils ne sont pas les seuls. Après avoir été projetée, Apolline a roulé au sol avant de se relever. Sa colère attisée par la douleur, la voilà qui gronde hargneusement encore que les créatures mangeuses d'enfants. De misérables Erklings, des êtres risibles qui ne s'attaquent qu'aux enfants en bas-âge, aux proies faciles et sans défense. Mais les quatre élèves ici présents n'ont plus rien de bambins ; ce sont des adolescents, bien moins naïfs et craintifs que ceux que les créatures ont l'habitude de chasser. Le cerveau d'Apolline, après le choc, se met à faire appel davantage à son bon sens qu'à son instinct. Si les monstres sont trop vifs pour être simplement attaqués, alors elle doit les laisser venir, attendre une ouverture et riposter. Elle campe sur sa position, pic à la main, et se prépare à la venue d'un monstre. Elle a dans l'idée d'esquiver une attaque, avant de frapper de plein fouet, d'un bon coup de pic à chignon en plein dans la mouille.

Non, elle n'écoute toujours pas.

A la vue des quatre Erklings s'avançant près d'eux, Morgane se figea. Alors c'est comme ça qu'elle allait mourir ? Tuée par ces monstres mangeur d'enfants ? Satanée Jane Suline, si elle la revoyait, elle lui tordrait le cou de ses propres mains. En attendant, consciente du danger imminent que représentaient les croquemitaines, elle se plaça devant Beth, faisant comprendre à ces viles créatures que si elles voudraient atteindre son amie, elle devrait d'abord lui passer sur le corps. Elle leva sa baguette, mais ne visa psa les Erklings, elle visait Elisabeth.

- Protego !

Après avoir incanté un sort de protection sur la Poufsouffle, Morgane se sentit brûler d'une rage folle, ces créatures, ces monstres, osaient la menacer elle et son amie, et s'ils pensaient pouvoir faire ça impunément sans avoir à craindre de résistance, ils se trompaient lourdement. Aujourd'hui, leur appétit pour la chair fraîche d'enfants devrait attendre, car c'était au tour de Morgane d'assouvir un appétit qu'elle ne se connaissait pas encore. C'est ainsi que, sous la colère, la haine et la rage, elle se jeta sur un des quatre Erklings, tentant par la même occasion de lui enfoncer sa baguette dans l’œil, prenant exemple sur sa bonne amie Apolline, ayant encore en mémoire ce jour où la verte voulait lui expulser l'orbite par l'autre côté du crâne, et sentant monter en elle une envie de faire de même à cette abomination face à elle.

"attendez faites..."

C'était trop tard voilà qu'Apolline c'était avancée vers la première créature la faisant volé d'un simple coup de pied sur quelques mètres. Elle était bien heureuse sur le coup que ce ne soit pas elle, elle n'avait jamais vu une telle force dans un si petit corps.
Elle entendit la voix de Morgane briser le silence, un protego, c'est ce qu'elle incanta baguette poser sur elle, avant de partir à la suite de la guerrière. 
Beth ne comprenait pas ce qu'elles avaient à vouloir se battre au corps à corps avec des créatures aussi agile, avec des griffes plus qu'assérrés. Elle compris alors qu'elle allait devoir faire vite et les aider avant qu'elles ne se prennent un mauvais coup. N'étant pas sur d'avoir la force de les protéger toute les deux, elle incanta: 

"_Locomotor mortis"

En direction d'un des quatre Erkings, qui menaçait Apolline avant de tourner sa baguette vers Morgane. Elle voulait les aider un peu à sa manière, en les protégeant et en attaquant de loin à l'aide de sa baguette car elle savait qu'au corps à corps, elle ne ferait pas le poids. 

"Protego!!"

Voila, c'était le moment de vérité, avec un peu de chance ils toucheraient tous leur cible, et arrêterait cette première vague d'erkings.  

Les quatre Erking foncèrent à toute vitesse vers les élèves .. L'une d'elle fut stoppée dans sa course par Apolline qui venait de lui transpercé le crâne avec son pic à chignon ... 

Les quatre Erking resté en retrait voyant la mort de leurs congénère foncèrent droit vers la verte ... 

Michael quand à lui esquiva un coup de griffe de justesse avec de lancé un magnifique fulgari qui lia les mains d'un second Erking 

Morgane au de la chance car Elisabeth avait incanté un Protego pour celle ce qui lui évita de perdre la tête se coup si, en revanche une créature était maintenant devant elle ...

Elisabeth elle incanta un Locomotor Mortis que L'Erkling esquiva sans mâl .. Il s'approcha d'elle et malgré le protego de le bleu elle fut touché au bras ... 

Il restait donc six créature quatre en direction d'Apolline, un sur Morgane et un sur Elisabeth ...

En infériorité numérique, Apolline se contente d'esquiver les coups, attendant une autre occasion pour frapper

Morgane vit l'Erkling tendre son bras, prêt à donner un coup de griffe, elle vit au dernier moment sa main létale lui arriver dessus, elle ferma les yeux, en était-ce fini de la bleue ? Elle attendit, figée, et ne sentit aucune douleur, elle rouvrit alors les yeux et vit la bête déchaînée devant elle, et entre elle et la créature se dressait un bouclier magique.



Incarcerem !


Après avoir incanté ce maléfice, elle se retourna en direction de l'origine de l'incantation du bouclier, seulement pour y voir Elisabeth, blessée par un des Erklings, et ce, malgré le protego que la bleue avait incanté sur son amie. C'était sa faute, encore une fois, son amie avait failli être gravement blessée, tout ça car elle n'avait pas su être assez puissante et assez déterminée pour lancer un protego suffisamment efficace. Ce geste, l'Erkling allait le regretter, elle s'en assurerait? Elle voyait rouge et quitta en courant la bestiole devant elle pour se diriger vers Beth, se mettant entre son amie et le monstre, préférant que le monstre la blesse elle plutôt que Beth.

- Espèce de sale bestiole, tu vas regretter ça ! Si tu avais un quelconque espoir de revoir le soleil se lever, tu n'aurais pas commis cette grossière erreur, personne ne s'attaque à mon amie impunément, sale aberration répugnante !