A la vue des quatre Erklings s'avançant près d'eux, Morgane se figea. Alors c'est comme ça qu'elle allait mourir ? Tuée par ces monstres mangeur d'enfants ? Satanée Jane Suline, si elle la revoyait, elle lui tordrait le cou de ses propres mains. En attendant, consciente du danger imminent que représentaient les croquemitaines, elle se plaça devant Beth, faisant comprendre à ces viles créatures que si elles voudraient atteindre son amie, elle devrait d'abord lui passer sur le corps. Elle leva sa baguette, mais ne visa psa les Erklings, elle visait Elisabeth.
- Protego !
Après avoir incanté un sort de protection sur la Poufsouffle, Morgane se sentit brûler d'une rage folle, ces créatures, ces monstres, osaient la menacer elle et son amie, et s'ils pensaient pouvoir faire ça impunément sans avoir à craindre de résistance, ils se trompaient lourdement. Aujourd'hui, leur appétit pour la chair fraîche d'enfants devrait attendre, car c'était au tour de Morgane d'assouvir un appétit qu'elle ne se connaissait pas encore. C'est ainsi que, sous la colère, la haine et la rage, elle se jeta sur un des quatre Erklings, tentant par la même occasion de lui enfoncer sa baguette dans l’œil, prenant exemple sur sa bonne amie Apolline, ayant encore en mémoire ce jour où la verte voulait lui expulser l'orbite par l'autre côté du crâne, et sentant monter en elle une envie de faire de même à cette abomination face à elle.