Le réalisme froid et pessimiste dont fait preuve Horace a l'effet de faire perdre tout sourire à Bird. Il ne fait que lui montrer ce qu'elle s'efforce d'ignorer, lui rappelle tout ce qu'elle préférerait oublier. Qu'une fois encore, la guerre s'immisce jusque dans les écoles et le coeur des enfants ; qu'elle fait ses victimes non plus seulement dans les tranchées mais aussi sous les pupitres ; que l'Histoire ne s'écrit pas que dans le sang mais aussi sur les tableaux blancs. En quelques mots à peine, le Poufsouffle vient de jeter un froid entre les tasses de thé tiède. Bird baisse son regard qui se couvre d'un voile humide, pour observer son petit breuvage paisible qui subit bien moins de remous que le monde politique.
Le silence gênant qui s'est installé est alors troublé par Mme.Pieddodu, qui, étrangère tant à leur malaise qu'aux tribulations du monde sorcier et par conséquent affublée d'un grand sourire, vient leur resservir un peu de thé bien chaud : offert par la maison aux jeunes amoureux, dit-elle.
Le silence gênant qui s'est installé est alors troublé par Mme.Pieddodu, qui, étrangère tant à leur malaise qu'aux tribulations du monde sorcier et par conséquent affublée d'un grand sourire, vient leur resservir un peu de thé bien chaud : offert par la maison aux jeunes amoureux, dit-elle.