Ah shiet, here we go again. Pire endroit du monde, le lieu du taff. Que ce soit au Nicaragua ou en Bolivie, il n'y a jamais d'endroit moins attrayant que celui où on travaille. Ça pue le propre, l'aseptisé, la routine, et même la chouette aux pattes trop lestée de corvée. Se mettre à obéir à un piaf, une bien jolie humiliation. Soit, le monde en a décidé ainsi, la chaîne alimentaire est de toute manière désordonnée depuis bien longtemps. Les forts craignent les faibles, les sorciers se cachent des moldus, en voilà une bien jolie mascarade. C'est donc d'une humeur massacrante de circonstance qu'elle a le déplaisir d'apprendre les fâcheuses nouvelles. Entendre par là le fait qu'elle aie à bouger son cul du fauteuil, et qu'il y ait du ramonage de cerveau moldu à balayer évidemment, parce que pour ce qui est des morts :
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Ça en fait quatre de moins à effacer. Vous voyez l'idée. Même pas capable de finir le reste, et d'un criminel incompétent de plus. Sur ce, il faut bien que quelqu'un sache faire son sale boulot de manière impeccable et efficace. Pour ça il y a Joyce, enfin il y avait puisqu'elle n'a pas tardé plus longtemps à transplaner. Les corvées c'est comme les putes plus on s'y met vite, plus on en est débarrassé. Comment ça la phrase n'a aucun sens ? Et ce qu'elle s'apprête à aller faire ça a du sens peut-être ? Voilà, alors on pousse son petit rocher Camusien, on accepte d'être torturé d'ennui et on se magne, circulez avant que je m'énerve.