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Cette nuit-là, sous une rare lune céruléenne qui veillait dans un silence d’argent sur un Poudlard endormi un jeune homme s’avançait. Plein d’assurance, droit dans ses lourdes bottes et fort d’une carrure imposantes dissimulés sous une large pèlerine ébène ornée de motifs complexes et enchevêtrées exsudante de la noblesse qui était sienne il marchait. Encore et encore sans faiblir, il graciait au cours d’un trajet encrée dans ses jambes l’extérieur de Poudlard car abandonner, il ne pouvait se le permettre. Nullement troublé par les crocs glacés de la brise d’un hiver encore paresseusement bourgeonnant tel une roche pérenne destiné à ne jamais ployer le genou il restait impassible. S’il avançait à l’abri des regards, si ses pas étaient guidés par une précision presque machinale ce ne n’était aucunement car il fit le choix de s’abandonner à l’instinct de préservation d’une bête faiblarde prête à tout pour être tenu à l’écart de tous êtres qui pourrait représenter la moindre menace pour son existence. En effet d’une proie il n’en avait ni la démarche, ni l’aura de lui se dégageait une atmosphère puissante de laquelle se détachait une vaillance si profonde qu’elle en eut semblé palpable. C’était lui le prédateur furtif et habile aux crocs acérés et mort qui grandit de sa dextérité guettait, traquait et se saisissait des intempestifs qui osaient distraire de l’idée folle qu’était s’aventurer hors de Poudlard en pleine nuit. C’était le rôle qui incombait à un préfet de sa trempe, un rôle qu’il portait avec fierté et dans lequel il se jetait à corps perdu s’acquittant diligemment de sa tâche nuit après nuit. 

La lisière de la forêt, le lac canalisait toute l’attention des importuns et par conséquent constituait à eux deux les lieux où la grande majorité de son travail avait lieu. Cette soirée ne fit pas exception et déjà au loin, quelques halos lumineux se détachaient du paysage nocturne. Deux années de rondes tant éreintantes qu’épanouissantes s’était assurée de parer le jeune homme à toutes possibilités. De jeunes sorciers naïfs qu’il allait devoir s’évertuer à guider l’attendaient. Il avait acquis un nez infaillible pour détecter les troubles faits. Guidé par les lumières puis par des cris et rires tantôt étouffés par quelques chuchotements autoritaires, il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre un groupe de cinq élèves dissimulés sous un abri de roches qui ne laissait poindre le .

 Un choix incroyablement perspicace pour des élèves si jeunes. Sans son expérience, il se peut que le fier préfet soit passez purement et simplement à côté de cette clair transgression crasse et répugnantes aux règles comme aux valeurs de l’établissement. Il n’en sera rien. Sans un bruit il se rapprocha sous le manteau sombre que lui octroyait l’obscurité ambiante. Les sons, voix, intentions et discussions prenaient peu à peu sens. Pas de méprises, il venait de reconnaître la voix de deux garçons de sa maison des deuxièmes années sur lesquels il avait veillé, qu’il s’était évertué à protéger, à instruire. Les poings serrés aussi fortement que la déception étreignait son cœur, il s’avança prêt à fulminer à leur attention. Aux côtés des deux enfants qu’il découvrit penaud, trois jeunes filles, des pestes acerbes de Serpentard à qui il avait eu maintes fois à faire.

-Lumus Solem !

Il se devait d’annoncer la couleur, et pour se faire, il n’était pas question de passer par un simple sortilège informulé. L’incantation livré au vent par le puissant rugissement du jeune homme faucha tant l’attention la plus totale des inconvenants que leurs craintes d’une sanction qui ne saurait tarder et dont l’horreur se lisait sur chacun des traits emplis de sévérités de leur intransigeant préfét.

-Le couvre-feu a été sonné il y a déjà une heure. Je n’attends pas d’explications, vous trois filez dans vos dortoirs immédiatement.

Les jeunes filles filèrent sans demander leur reste. C’était ce qu’il fallait faire. Derrières leurs éclats de rires, il faisait sens qu’elles cachent de complexes émotions qu’un homme même de son acabit serait incapable de saisir. Il ne jugera pas leurs actes. Le temps ferait son œuvre pour elle. En revanche, ses cadets qu’il toisait déjà d’un regard intense n’avaient aucunes excuses. Ils tentèrent de babiller chacun à leur tour quelques mots qui se heurtèrent dans un fracas sans précédent face à leur préfet. Inacceptables, aucune de leurs pitoyables excuses ne suffirait à expier leurs fautes. D’un geste vif venant clore sans cérémonies plusieurs minutes d’invectives véhémentes et plusieurs promesses de punitions qui en ferait pâlir l’immonde Polius, il les renvoya larmes aux yeux dans leurs dortoirs.

Récupérer les informations de premières mains, ne jamais se laisser tromper par des préjugés malvenus, examiner attentivement les indices qui se présentaient à lui, avoir un esprit assez ouvert pour analyser et poursuivre chaque éventualités dans leurs ensembles, le travail d’un préfet ne changeait pas. C’était la voie qu’il avait choisi et chaque jour il se prouvait qu’il était parfaitement capable de l’assumer.
Une soirée commune somme toute et une ronde qui s’achevait, pourtant le cœur du sorcier n’avait pas encore trouvé la paix. Lui qui avait survécu à l’attentat comme à l’épisode du basilic était troublé. En effet en tout temps Poudlard restait Poudlard. On avait rapporté qu’un homme errait dans le domaine de Poudlard, un homme à qui beaucoup attribuait l’attaque du basilic. Mais lui connaissait la vérité. Cet étranger représentait un inconnu qu’il ne saurait tolérer dans les couloirs de son école plus longtemps sans quoi, il ne saurait avancer vers les prochaines étapes de la vie dans la sérénité qu’un survivant tel que lui méritait. Pour ce dernier, un coup d’œil marqué par une intense lassitude en direction de l’astre nocturne qu’il contempla longuement par cette lucarne tristement bordée de cernes noirâtres lui suffit à comprendre qu’il était temps pour lui de finir sa ronde et rejoindre sa douce.

Plusieurs minutes plus tard qu’il passa bercer par le concerto de ses pieds piétinant l’herbe fraîche puis martelant mélodieusement les pavés de Poudlard, il l’a rejoint. A ce précieux sourire en demi-lune qui l’attendait sur les marches donnant sur le hall d’entrée de l’établissement, il adressa un sourire de sa propre infusion.

-Je ne t’ai pas fait attendre Elisabeth ?


Son assurance et sa froideur passée avait en quelques mots fondus sous l’effet du sourire chaleureux de sa douce. La fatigue qu’il avait accumulée, il la laissa enfin transparaître quitte à ce qu’elle dévore toute once de la paix qui enveloppait son visage. Il n’avait plus besoin de montrer un front factice ou de prétendre, l’espace de quelques instants, il était libre d’être autre chose que le noble préfet dont il devait en tout temps maintenir l’affect, peut-être même pouvait il se permettre de paraître… faible. Il se laissa tomber lourdement sur l’unes des marches comme entraînés par le poids de ses peines et de responsabilités qu’il acceptait seulement maintenant de se résigner à ne plus pouvoir porter plus longtemps.


-Non, tu arrives juste à temps. Dis-moi comment tu te sens, Lucas. Je sais que tout ce qui arrive te pèse.

Lucas tendit une main à son aimée pour l’inviter à prendre place à ses côtés sur la pierre froide puis se laissa se perdre dans son regard bleu acier.
 
-Je ne sais plus où donner de la tête. Les aspics, le basilic, Morgane, nous deux et…. Cet enfoiré. Je n’en peux plus Elisabeth. J’ai l’impression que tout s’effondre autour de nous. Je t’ai toi et c’est tout ce qui compte, mais j’ai parfois l’impression que même ce nous risque de disparaître. J’y pense encore et encore chaque jour. J’ai beau me dévouer à mes révisions à mon travail de préfet, je n’y peux tout simplement rien.

Sans un mot elle l’enlaça. Au contact de cet être qui lui était si cher le résultat ne se fit pas attendre. Le jeune homme apaisé se laissa enfin complètement allé se donnant corps comme âme à ce monde qui n’existait que pour eux deux.

-Je t’aime Ke.. Elisabeth. Excuse moi je suis éreinté. Hahaha…

Le jeune homme se lança immédiatement dans un fou rire bien décidé à noyer le malaise qu’il venait de créer. Compréhensive, plus que de qui de droit Elisabeth le rejoint immédiatement dans son accès, ou presque. Aussi manganine fut-elle, elle fut bien incapable de retenir une grimace qui s’y libérer lui aurait ôté toute chance de cacher sa colère. Quelques secondes suffirent cependant à tarir ce singulier mais toutefois fabuleux moments d’euphories partagés entre les deux amoureux. Elisabeth la première rompit ce moment et tout sourire offrir au préfet un certain breuvage qu’il ne se priva pas de saisir.

-Je t’ai préparée quelque chose pour te redonner des forces.

De la bouteille de verre qui lui fit remis s’échappa de délicates effluves de lavande porteur de réminiscent de la si singulière odeur de bain d’une certaines personnes. L’odeur que chérissait le plus le jeune homme. Sourires aux lèvres, il enlaça une dernière fois sa promise puis s’en alla sourire aux lèvres. Bien vite, son sourire se mua, il devint sournois, pernicieux, empreint d’une malice que personne ne connaissait au garçon. Personne de cette ère. Une expression qui, il l’ignorera peut-être lui fut rendu dans toute sa superbe par sa compagne.

-Je t’ai aussi préparé quelque chose. Attends-moi là.

La jeune héritière des Greengrass abandonnée à elle-même après cette courte entrevue de laquelle était sortie couvant une irritation perçante l’ayant laissé amer. Mais elle n’y prêta pas plus gare, au-dessus d’elle qui gravitait des attentes encore inassouvies qui accaparaient son entières attention si bien qu’elle ne fit pas attention à la chose qui s’approchait d’elle. Pas avant qu’il ne fut trop tard.
Sur le pavé de Poudlard retentit peu après le départ de Lucas des pas lourds qui faisaient trembler le sol sans ménagements le tout accompagnés par une symphonie métallique qui génitrice d’un capharnaüm des plus infernales.

-E-LI-SA-BEEEEEEEEETHHHHHHHHH !

Une voix rauque tonna soudain tirant violement la Poufsouffle de ses funestes machinations. Elle sursauta et paniqua. Il n’y avait aucune autre réaction sensé face à ce qui se tenait devant elle. En effet, devant Elisabeth se tenait un colosse de métal aux proportions côtoyant celle d’un demi-géant. La majorité de son corps était couvert par un long morceau qui lui servait de robe et de seul vêtement. L’arrangement ainsi fait avait pour mérite de mettre un accent particulièrement fort sur les mains métalliques et brillantes de la chose comme son visage recouvert d’un casque métallique qui sembla vaguement tenter d’imiter une forme humaine. Un renfoncement rougeâtres qui servait d’yeux et une bosse qui semblait mimer un nez grotesque, un trait amateurs qui venait prétendre à l’existence d’une sorte de bouche, voilà ce qui servait de visage à l’homme. Immédiatement, les rumeurs lui ressurgirent, il fallait qu’elle gagne du temps qu’elle appelle à l’aide. Non plus important, comment connaissait-il son nom ?

-Qui êtes-vous !? Vous n’avez rien à faire ici !

Les injonctions de la jeune femme ne semblèrent pas faire flancher pour un sous le colosse qui continuait de la toiser de ses yeux rouges. Des yeux, c’est du moins ce qu’elle pensait se trouver dans les deux ouvertures situés sur la heaume de son interlocuteur. De yeux ils avaient bien la forme, mais en leur sein ça ne fut pas des pupilles qui attendirent la jeune Elisabeth, non, ce fut une fournaise, un véritable passage vers l’enfer qui semblait vouloir la saisir en son sein à la moindre seconde d’inattention. Après de longues secondes qui semblèrent s’étirer indéfiniment, la chose repris.

-Scott Catermole, ce nom te dit quelques choses ?

Elisabeth encore hébétée par cette rencontre parut ne pas comprendre. L’homme lui laissait par sa seule présence peu de place pour réfléchir ou se concentrer sur autre chose que le danger qu’il représentait pour elle.


-Comment, je,…

Alors qu’elle s’apprêta à nier la chose, son le colosse de fer l’interrompit brutalement de sa voix caverneuse. D’un geste il jeta en face d’elle un objet de forme vraisemblablement sphérique.

-SILENCE, tu le reconnais n’est-ce pas ? Oh pas qu’il y est grand-chose à reconnaître je te l’accorde. 

Apeurée, la poufsouffle ne se vit laisser aucun répit. Elle observa la chose qui lui avait été lancé et découvrit dans toute son heure la tête d’un homme sauvagement mutilé. En même temps que ses cheveux, il avait été dépouillé de son cuir chevelu. Un globe oculaire manquait comme sa chair à divers endroits. Ce n’était déjà plus qu’un amas de chair sanguinolente indigne de porter le –en comparaison – doux noms de dépouille.

-Je ne vois pas ce que vous voulez dire, r-retirez votre masque.

La nouvelle plaidoirie de la jeune femme qui cette fois fut coupé avec une hargne infiniment  plus grande que la première fois.

-J’ai beaucoup à dire oh oui. J’ai attendu si longtemps, si longtemps. Tu sais ça n’a jamais fait beaucoup de sens. Son obsession. Pourquoi Diable voulait-il tant savoir si je te baisais bien comme un homme ou pas ? Je m’obstinais à lui faire comprendre que nos relations étaient parfaitement correctes mais il ne voulait rien entendre. Encore et encore il continuait, il faisait tout pour m’humilier, me traîner dans la boue. C’était moi sa cible, pas toi. Je pensais te protéger alors je persistais contre vent et marée. Mais ça tu le savais n’est-ce pas ? Ce bon Scott, paix à son âme, un bon ami à tes parents Auror comme lui si je ne m’abuse. Quand j’ai réalisée ça il était déjà trop tard. J’ai d’abord cru à un test de tes parents, un test que j’avais raté et qui m’avait coûté mon honneur, mes valeurs, ma liberté.

Elisabeth tremblait. Chacun des mots du maniaque en face d’elle était porté par une rage incomparable au précédent en bonne annonciatrice de la calamité qui s’apprêtait à se déverser sur elle. D’un moment à l’autre il exploserait. Il fallait qu’elle s’échappe immédiatement. Elle dégaina sa baguette discrètement et d’elle laissa s’échapper une lumière jaunâtre qui voleta furieusement dans les airs avant de se faire engloutir par les nuages de jais qui pullulaient à cet heure-là. Plutôt que de l’en empêcher, l’homme sembla se parer d’un sourire comme amusé par la tentative désespéré de sa victime puis continua son discours.

-Alors que je pourrissais à Azkaban pour son meurtre, je me rattachais encore à l’espoir de vous revoir toi et Kenny. Expier mes fautes avoir ma seconde chance. Que j’étais naïf Elisabeth. Là-bas, dans ce trou infect ils m’ont fait- sous tes ordres je présume- des choses que je ne souhaiterais à nul femme Elisabeth, même pas toi. Ce que j’avais oublié de prendre en compte, c’est que moi hors-jeu, Kenny était tout à toi. Quand je l'ai compris, tout, TOUT à immédiatement pris sens.

Ses derniers doutes volèrent en éclat à la mention de Kenny. Il n'y avait plus aucun doute à se faire, devant elle dans cette carapace de métal se tenait le jeune préfet qui venait à peine de la quitter.

-Lucas, c’est vraiment toi ? Qu’est ce qui t’es…

L’homme ricana coupant de nouveau court à toutes chances pour la sorcière de continuer sa phrase. Désormais, elle devait se résoudre à le laisser terminer. Plus il parlait, plus elle était en mesure d'entretenir l'espoir de s'échapper intact.

-Mon masque, MON MASQUE TU DEMANDAIS ? CECI EST MON VISAGE ELISABETH je te le dois dans son entièreté. Pour te remercier, je m’assurerais que ce soit la dernière chose que tu vois avant de mourir. Quant à l’aide que tu cherches du coin de l’œil « Lucas » se charge de faire en sorte qu’elle n’arrive jamais. Il s’est montré d’une précision chirurgicale dans sa ronde de ce soir.

Une nouvelle révélation venait de la transpercer. Cette soirée dans son entièreté était un piège.

-Michael t’as trahis tu m’entends. Tu comprends n’est-ce pas ? Tu sais ce que ça veut dire ? Je sais tout Elisabeth. Ce que tu l’as pris ne t’as pas suffi n’est-ce pas ? Tu n’es pas l’Elisabeth de cette époque, tu viens du futur. Je sais que tu as voyagé ici dans le but d’utiliser tes connaissances pour séduire Kenny en organisant le date parfait. Michael que tu n’avais pas prévu, c’est que Michael avait d’autres plans. Avant de te remettre le retourneur, il a fait deux arrêts un dans le passé qui est le futur de ce passé et un autre dans le passé qui est le passé de ce passé. Il m’a libéré contre la condition que je m’assure de m’assurer que Jasper finisse par date Barbara Hopkins. C’est terrible que tu n’es même pas pu garantir la confiance de tes plus proches alliés. J’imagine que c’est un trait qui coule dans votre famille.

Oui, c’était désormais évident, il savait, et elle savait qu’il savait qu’elle savait qu’il savait qu’elle savait qu’il savait qu’elle savait. Jouer la comédie ne fera rien de plus qu’attiser l’enfer qui se consumait dans les yeux du colosse. D’un geste de la baguette, elle projeta une onde de choc dévastatrice qui fonça en direction d’Abbot à une vitesse faramineuse. La magie et l’armure du sorcier s’entrechoquèrent et la dernière prévalu. Quelques millimètres de recul imperceptible à l’œil nu au mieux, solidement ancrés au sol il ne montra même pas le moindre signe de faiblesse face au déferlement de magie qui l’avait assailli. Abbot avait transcendé ce type de tours depuis des lustres. Elisabeth réalisant que tout espoir était perdu, son visage se contorsionna en fin pour laisser jaillir toute la détresse et la colère qu’elle avait accumulée ce soir. Elle fit volte-face et s’enfuit pour sa vie confiante en sa capacité à fuir mais par-dessus dans l’espérance que les limites du nouveau corps de son interlocuteur l’empêcherait de la rattraper. Cet acte aurait pu marcher, mais Lucas était déjà en avance. Devant-elle une lourde épée s’abattit. Une seconde de plus, un centimètre de trop, et elle serait dans le même état que la pierre qui s’était scindé en deux sous le poids de la lame.

-Je t’avais dit que tu perdais ton temps à chercher des remords dans ses yeux. Les démons ne pleurent jamais.

Le nouvel arrivant toisa la sorcière d’un air méprisant. Sans efforts il souleva la lame et la posa sur son épaule en adressant un dernier regard à Abbot seul juge légitime du sort de la poufsouffle. Horrifiée par ce que présageait l’arrivée de cet inconnu, le désespoir de la sorcière s’aggrava à pas de géants.

-Un ami que j’ai rencontré en sortant de l’enfer où tu m’avais jetée. Il est bien plus avisé que je ne le suis-je crois bien.

Alors que tout espoir semblait perdu, que la justice allait enfin prendre ce qui lui était dû, que la paix et l’amour s’apprêtait à triompher. L’attitude  de la sorcière changea du tout au tout. Sa panique, envolée. Ses larmichettes, asséchés en l’espace de quelques secondes. Plus frappant ce fut son apparence qui changea alors que s’estompait le charme qui lui permettait de se faire passer pour l’Elisabeth du passé au prix de sa force. Enfin elle pourrait reprendre le contrôle. La lame du compagnon de Lucas déjà sur ses gardes, longue, puissante, féroce -il l’aurait sûrement baisé comme un homme lui- s’abattit sur elle. Néanmoins, quand le fil du rasoir lui tutoyait déjà le cou elle disparue. Non, elle ne se cacha pas, ce fut devant, à portée de bras de Lucas et de l’allonge dantesque de ses poings furieux qu’elle apparut pour le dévisager d’un air suffisant. Un dernier sourire, puis elle disparu définitivement sous les dernières menaces et malédictions d’un Abbot furieux.


-Je te laisse Kenny pour cette fois. On se reverra FULL METAL ABBOT.
 
Loin, en une autre époque, une Elisabeth furibonde venait de pénétrer dans un vieux château en ruine quelque part en Grande Bretagne. Chacune des pierres fragmentés qu’elle foulait avait vu tout au long de leur existences défilés d’innombrables vie, furent spectateur silencieux d’incontable bataille et de morts comme d’horribles complots ourdi par d’aucun des plus sournois sorciers ayant foulés la terre. Elisabeth elle-même avait eu par maintes fois à rajouter de son propre chef quelques nombres à ce compteur. Aujourd’hui, ce lieu était devenu une prison qui abritait un mal innommable qu’elle s’apprêtait à déchaîner sur terre. Pour Kenny….

-Tu es finalement venue me voir Elisabeth…

-Je vais te libérer. En échange, tu devras faire un petit quelque chose pour moi.    
            -
-Tu es bien froide aujourd’hui Beth. Si tu es venue me voir, tu dois être désespérée.

-Tais-toi ! Contente-toi d’écouter et d’obéir pour une fois. Morgane. 


                                            Fic - Spin off - Jsp  Fessdf10

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BRAVO ! Ma fic préférée de toutes les fics amateurs que j'ai lu CIMER CHEF

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