Chambre de Clarisse

- D'ici quelques semaines au plus tard je dirais. T'inquiète pas je serais prête. Je m'entraîne déjà, sortilège, physique, tout ce qui fait un vrai champion.

Adresse t-elle à son amie avec le sourire.

- Quand je rapporterai la coupe on boiera dedans.

Au moins, la Gryffondor semble confiante, c'est déjà ça !

- Très bien, très bien, fit un Davies songeur.


- Dîtes moi, vous connaissez le nom de l'orphelinat qu'elle a fréquentée plus jeune? Sinon, c'pas plus grave, je demanderais à Clarisse directement. Soit ses parents lui ont transmis, dans quel cas je tâcherais de les retrouver, soit un vilain petit idiot lui a lancé la malédiction, dans quel cas je tâcherais de le retrouver également. Dans tout les cas, la p'tite Clarisse elle-même doit en savoir plus. Elle le sait au moins qu'elle a une malédiction? Ou vous lui avez cachée?

-J'attends les récits de ta victoire dans ce cas.  

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-La petite est au courant bien entendu, la garder dans l'ombre ne lui aurait fait aucun bien. Pour reprendre vos mots, c'est  devoir rester ici qui semble être la seule malédiction qu'elle prenne en considération. Compléta-il en tendant un truc à Davies.

-Si vous obtenez la moindre information venant d'elle, ou de qui que ce soit sur son cas, faites moi signe. Sur ce, je vais de voir aller m'occuper d'un autre patients, mais si vous comptez garder un œil sur elle, ce serait préférable si vous pouviez me laisser votre nom. Au cas où je trouverais quelque chose.

- J'ai hâte qu'on puisse fêter tout ça ensemble. Mais déjà quand tu sortiras d'ici faudra qu'on fête ça, peut-être que Davies est en train de convaincre le médecin de te laisser partir. Même si tu peux pas venir à Beauxbâtons rien que quitter cet endroit te fera beaucoup de bien.

Songe Christie en observant Clarisse qui ne semble pas se plaire ici et elle ne peut que la comprendre.

- Parfait ca mon p'tit monsieur! Commençons par régler l'une de ses deux malédictions, soit celle de devoir être enfermé ici! fit Davies en souriant.


Je vais bien m'occuper d'elle, et si j'apprend quoi que ce soit de mon côté, je vous en informerais. Vous pouvez m'appeler le gros Davies, mais je suppose que vous préférez ''John Davies'' pour vos dossiers.

Sur ce, passez une putain de belle journée!

Le directeur de Poufsouffle le salua de la main, puis il retourna à la chambre de Clarisse.


- Ne vous inquiétez plus, je suis de retour! J'espère que vous avez bien pu profitez de vos p'tites retrouvailles! Dans tout les cas, c'est pas bien important, car aujourd'hui je retourne à Beauxbâtons avec pas une, mais bien deux Gryffondors!

Le médicomage aura arrêté Davies pour lui réexpliquer pourquoi il était impossible que Clarisse s'en aille tout de suite chose pour laquelle il n'avait pas donné son accord.
Non vraiment pas possible :ok_woman:.

- Mon cher p'tit monsieur. À moins que vous me trouviez une solution là et maintenant pour la guérir, va falloir m'expliquer en quoi c'est mieux pour sa santé de rester 24h sur 24 dans sa piteuse chambre à mourir d'ennui plutôt que d'être à l'école à s'instruire, heureuse, avec ses amies.

-Mon cher  monsieur. À moins que vous me trouviez une solution là et maintenant pour la guérir, va falloir m'expliquer en quoi c'est mieux pour sa santé de quitter cette chambre dans laquelle aussi piteuse soit-elle lui garanti un suivi rapide et précis de ses symptômes. Sachez qu'elle a de plus comme beaucoup de né-moldu un schéma vaccinomagique incomplet, les complications qui pourraient être sont imprévisibles.

- Ah, je vois! Donc elle est gardée ici pour avoir un suivi rapide et précis de ses symptômes! J'avais oublié qu'il n'y avait pas de médicomages compétents à Beauxbâtons qui pourraient également prendre soin d'elle dans un meilleur environnement! 

Bon, ca suffit mon p'tit monsieur. Je retourne voir la p'tite Clarisse, et elle décidera par elle-même!

-Qu'elle atteindra après un nouvel éprouvant voyage par biais magique ou sinon un long et éprouvant voyage qui mettra à mal sa santé physique.
iLL SOUFFLE
-Quitter Saint-Mangouste pour aller finir dans un autre hôpital en France ? Je ne vois pas où se trouverait le progrès. Nous avons tout deux l'état de santé de la petite à cœur je suis dans l'impossibilité de céder.

Davies ignora le médecin, puis continua son chemin jusqu'à la chambre de Clarisse. Il n'avait pas l'air de bonne humeur.


- Bon. Je suis désolé Clarisse, mais j'ai pas pu obtenir ton congé de l'hôpital. L'autre chiard de médecin a pas voulu que je te laisse partir pour le moment! 

Il soupira.


- Je suppose que c'est pour le mieux. On continue tout de même à te rendre visite pour pas rendre ton séjour ici trop chiant. Et on finira par trouver un remède au mal qui te ronge, fais moi confiance là-dessus!

Christie soupire lorsqu'elle apprend que Clarisse ne pourra pas revenir à Beauxbâtons mais elle s'y attendait un peu. Elle pose son regard sur son amie et hoche la tête.

- On reviendra oui, aussi souvent qu'on le pourra.

La Gryffondor repose ensuite le regard sur son professeur.

- C'est quoi le mal qui la ronge ?

Demande t-elle, devenant subitement plus inquiète.

Le nain repris son chemin, quoiqu'il arrive, il aurait continué d'apposer son véto sur cette situation quand bien même son autorité comme ses arguments n'eurent plus suffi. 

-Croyez moi j'ai déjà essayé, ils veulent rien entendre. Plus qu'a me rendre assez insupportable pour qu'ils me lâchent la grappe plus vite . confia t'elle calmement après s'être assuré d'avoir méticuleusement maquillé sa déception avec un sourire habilement placé.


-Rien de grave Christie, ils dramatisent tout ici. Il y a cette femme qui "s'excite" parfois un peu dans les couloirs qu'ils traitent de folle juste parce qu'elle est pas aussi déprimer qu'il voudrait voir leurs autres patients. Je crois que vous avez un long chemin à faire de toute façon et avec les épreuves pour Christie, vous voyez quoi.

- Bon, ils sont vraiment chiants ici, mais j'suppose qu'ils doivent avoir une bonne raison...

Davies fronça ensuite les sourcils aux propos de Clarisse. Était-elle consciente de la malédiction qui la frappait? Ou bien ne voulait-elle simplement pas en parler à Christie, pour une raison ou une autre?


- Tu sais bien ce que t'as hein Clarisse? demanda le professeur pour clarifier les choses.

-Oui, c'est pour ça que je peux vous dire de pas vous faire de bile.

Profitant que le regard de Christie lui soit dérobée, elle fit, discrètement quelques signes de la main à Davies . À lui de les interpréter comme il le voulait.

- Qu'est-ce qu'il vous a dit le docteur ?

Demande donc Christie à son professeur, puisque Clarisse semblait résolue à ne rien vouloir lui dire. Elle espère au moins que Monsieur Davies comprendra à quel point c'est important pour elle de savoir ce qui se passe puisque son amie ne semble pas en prendre conscience.

De grosses gouttes de sueur tombaient du front du demi-géant lorsqu'il répondit à Christie.


- Euh...euh..c'était une grosse je crois. Oui, une grosse grippe! J'ai pas trop compris, c'était pas trop claire. Bref...

Il se passa une main sur le front, se retournant vers Clarisse.


- C'est bien ca, hein? À moins que je ne me trompe?

Si elle ne voulait pas le dire à Christie, c'était son droit. Il pensait que c'était mieux qu'elle soit honnête avec son amie, mais la décision lui revenait, à elle.

La rousse observa le manège du professeur attentivement puis vite, très vite, elle comprit que l'homme se faisait violence pour partir dans son sens. Elle avait surestimée le caractère du bonhomme, incontestablement. Clarisse se laissa alors choir sur le lit à nouveau fixant le plafond aux tonalités insipides sans grand intérêt. Puis elle se décida.

-C'était bien tenté, mais je vais pas vous faire mentir pour moi.

Le petit blanc qui précéda cette phrase, et cet aveu rapide permit entre autre à la rouge de réprimer le rire que la prestation de Davies avait failli occasionner .

-Ecoute Christie, je t'ai dit que je t'en parlerais à la rentrée, sans faute. C'est pas la peine que tu t'inquiète pour le moment. Concentre-toi sur toi et leur truc là. Surveille tes arrières et assure toi d'être là pour écouter ce que j'ai à te dire l'an prochain.

Christie hausse les épaules, visiblement personne ne lui dira rien aujourd'hui.

- Vous savez pas mentir m'sieur Davies.

Aura répondu la Gryffondor à son professeur, ce n'est pas un reproche, bien au contraire même. Finalement elle se tourne vers son amie et lui pose une main sur l'épaule.

- Quoi que ce soit je te soutiendrais, que tu me dises ce que c'est ou non je serais là pour toi, pour que t'ai toujours une épaule sur laquelle te reposer. T'es une sœur pour moi, si t'as un problème j'ai aussi un problème, c'est comme ça que ça marche. Ne me dis rien si t'en a pas envie. Mais tu peux pas me demander de pas m'inquiéter.

Davies se passa une main sur le front.


- Ah, euh ouais. Aheum. Bref

Il claqua des mains.


- Clarisse est ici en sécurité, et elle va finir par bien aller, j'ai pas de doute là-dessus, elle est persévérante la p'tite! Comme Christie a bien dit, on sera toujours là pour te soutenir ma p'tite Clarisse, et on reviendra sans faute te visiter!

-Change pas les rôles c'est bourré de docteur ici, je risque rien. C'est juste une plaie à expliquer là tout de suite.

Dire qu'elle n'allait pas bien , c'était une chose, une épreuve à laquelle son esprit se refusait. Pis, le dire d'un lit hôpital, d'un endroit où elle était incapable de prouver le contraire et où elle courrait le risque par sa condition d'être affilié à un de ces malade prostré et abbatu, l'horreur. Cette seule pensée lui retournait l'estomac.

-Hallo, c'est parce que je suis ta sœur que je veux pas que tu t'inquiètes sinon c'est moi aussi qui vais me retrouver à m'inquiéter, ça marche dans ce sens aussi. Et puis, tu risques de t'en servir comme excuse si tu perds, on peut pas avoir ça.

La conclusion était bien différente de ce que l'anglaise avait en tête, mais faute de mieux, c'est tout ce qu'elle pouvait offrir avant de jeter le sujet sous le tapis.

-Oui, Merci Davies, veiller sur elle pendant que je suis pas là même elle devient un peu ronchonne, elle tient ça de moi.

- Vous avez raison.

Adresse t-elle au professeur en hochant la tête en réalité, que Clarisse soit ici n'est pas ce qui l'inquiète le plus. En vérité ce qui l'inquiète c'est plus le fait de ne pas savoir ce qu'a Clarisse. Et même si elle n'insistera pour savoir ce qu'on ne veut pas lui dire, elle ne pourra s'empêcher d'être inquiète.

- On sera deux à être inquiètes dans ce cas. Je vais pas te dire ce que t'as envie d'entendre juste pour te faire plaisir. Et puis j'aurais pas besoin d'excuse vu que je vais le gagner ce tournoi.

Fait t-elle savoir avant de sourire avec confiance. Elle se met ensuite à ricaner après avoir écouté Clarisse, elle, ronchonne ? Même pas en rêve.

- Hé n'importe quoi ! Je suis jamais ronchonne. Arrête de raconter des bêtises un peu, viens plutôt dans mes bras.

Répond Christie qui ne partira pas sans une accolade avec Clarisse

Davies rigola à la remarque de la malade.

- Ne t'inquiètes pas ma p'tite Clarisse! Je vais bien veiller sur Christie, même si elle fait sa p'tite ronchonne, tu peux compter sur moi! Quant à toi, tâche de bien guérir, et de nous revenir en force!

Il s'approcha de Clarisse, puit vint lui donner une petite tape sur l'épaule.


- Allez, prend soin de toi ma p'tite! Je vous laisse faire vos au revoir tranquille, à la revoyure!

Davies fit signe à Christie qu'il l'attendrait à l'extérieur pour rentrer avec elle à Poudlard lorsqu'elle serait prête.

Accolade, bises, bye bye et on est parti.
Fin.