île d'Alisa Craig

Dans un craquement, un homme arriva sur l'île, portant une canne d'une main et avançant lentement, mais de manière très gentleman.


-Dire que les femmes se plaignent d'être harcelée...

Il s'approche d'Alex souriant, l'homme semblait avoir bien repris du poil de la bête, ainsi que sa jeunesse.


-Comment il va le jeune Alex ? Toujours en vie ?

Bientôt une nouvelle silhouette transparut à l'horizon se rapprochant dangereusement de l'îlot. La chose qui arpentait les océans ne tarda pas à se découper nettement pour les quelques observateurs qui lassé de l'attente observait l'horizon. Un homme à la coiffe réminescente des grandes années d'ores et déjà révolu au prise avec sa monture, une bête équine qui semblait bien décider à se débarrasser de son indésirable cavalier comme l'indiquait la violence de son galop et ses nombreuses ruades intermittentes. Hélas c'était là une vaine entreprise, car son vigoureux occupant se refusait catégoriquement à lâcher prise. L'étrange duo arriva enfin sur l'île, d'un bond l'homme rejoint le plancher des vaches et laissa le pauvre Kelpie repart vers les eaux plus douces qu'il n'aurait jamais dû quitter.
Comme bien d'autres avant lui, Eathon fut tiré de son terrier par ces mystérieuses lettres, un divertissement bienvenu pour l'ex prisonnier qui durant son séjour à Azkaban perdit aussi bien son statut que son identité. Sans attendre plus longtemps, il se rapprocha de l'attroupement un lourd sac de toile à la main et porta sa main à son couvre-chef pour gratifier ses potentiels collaborateurs d'une salutation.

Joseph était la, depuis le début, assit sur une pierre non loin de tous un bocal à la main contenant une petite partie d'un cerveau .. 

Il regarda la créature et s'approcha, prêt à toucher le fameux mouchoir ...

Jack salua avec son chapeau les gens qu'il connait puis s'approche du garçon.


-Crois moi que si on me ferait pas autant chier avec ces lettres, je ne serais pas là. Mais content de te voir.

Jack observe les deux inconnus...


-Je savais pas qu'à Azkaban il y avait Buffalo Bill...

Puis il regarde la créature attendant une réponse.

-Oue 'fin... Je suis perplexe face à tout ça.

L'homme est prêt à toucher le mouchoir et à s'envoler.

Loin de chercher la rédemption d'une âme dont on le croit de toute façon dénué, c'est plutôt mû par la simple curiosité que l'homme aux mille crimes et cent visages se retrouve à arpenter solitaire les tristes côtes de cet îlot oublié. Il n'avait suffi que d'une seule lettre, adressée à son véritable nom, pour qu'il soit suffisamment intrigué par l'invitation. Un nom que lui-même semblait avoir oublié, et qui ne lui avait été rappelé que lors de son procès, quatre jours seulement avant son évasion. Quatre jours, c'est tout ce qu'il aura purgé pour des années de crime ; il n'est pas homme à payer de dettes. Il est le créancier, et le monde son débiteur.

Traînant derrière lui une sempiternelle fumée nocive comme peut l'être son être, n'abandonnant dans son sillon guère que des cendres, comme à son habitude, il ne laisse comme toujours que peu de traces dans le sable, alors qu'il se dirige vers le curieux attroupement qui semble s'être formé au coeur de l'île. C'est sans se presser, d'une démarche théâtrale à la fois noble et décontractée, qu'il s'en vient vers ceux qui, à première vue, ne lui semblent pas être enfants de choeur, parfaitement apprêté comme s'il se rendait à un rendez-vous galant, un sourire charmeur se dessinant autour de sa cigarette alors qu'il se trouve maintenant assez proche pour distinguer leurs visages atypiques. En signe d'humilité, d'une main il retire son chapeau noir et le porte, cordial, sur son coeur, avant de s'incliner légèrement en avant.

" Messieurs ! Madame. Je vous salue, et vous prie aussi d'excuser mon retard. J'en veux à la beauté mélancolique de ce lieu de m'avoir ainsi égaré. "

Pour lui, il ne fait aucun doute que tous, comme lui, ont été conviés en cet endroit désertique. Déduisant par leur attitude que le mouchoir tenu par l'elfe de maison se trouve être un portoloin, il vient à son tour apposer sa main sur le tissu.

L'homme observe l'île, humant le parfum de la liberté et de l'air frais.


-Je m'attendais à arriver dans un endroit plus spectaculaire... Je suis un peu déçu.

ll observe teuby puis ses camarades.


-Bon on se fait un restaurent ? Ou on doit encore prouver notre valeur ?