Le groupe formé par nos jeunes sorciers, sous l'impulsion lancé par l'intuition de Michael, s'engagea immédiatement plein nord devançant Emily dont les directives ne semblait pas avoir conquis l'avis général. Contrairement à leur premier voyage en forêt à leur arrivée dans cet étrange partie de l'Irlande, il n'y avait aucun chemin pour les guider et leur épargner des détours inutiles, car s'ils étaient épargnés par la densité de la flore et la présence d'une faune potentiellement dérangeantes, que Michael avait une clair idée de leur destination, la route qu'ils vinrent à emprunter n'en restait pas la plus pratique.
A mi-chemin, Michael Emily sentirent qu'ils venaient de dépasser l'une de leur potentiel destination. Jasper et Norah peut-être plus vigilent sur ce qui les entourait furent les premiers à réaliser que l'avancée de l'imposante masse duveteuse de noir s'était arrêté à leur gauche. Bien qu'il leur sembla que la vague de nuage s’acharnait tant bien que mal à s'élargir sur ses côtés, il n'avait pour le moment plus à craindre de l'assaut de cette dernière qui ne manifestait sa présence que par le fait de quelques vaillants coup de tonnerre encore difficilement audible.
Le terme de leur voyage fut marqué par leur entrée dans ce que Michael identifia comme sa destination. Mais même cette intuition, cette attraction qui s’était emparé de lui, il ne fait aucun doute que lui comme ses compagnons auraient instinctivement compris qu’ils étaient arrivé à destination. Avant-même de pénétrer au travers de l’épaisse végétation qui gardait vaillamment ce sanctuaire, le groupe pu entendre parvenir à leur oreille le puissant son d’une eau ruisselant ce qui, depuis la menace brève de l’orage se trouva être leur première rupture avec les airs monotones de cette forêt déserte.
Devant eux se dressait un tableau tout droit tiré d’un rêve, une imposante structure creusé dans la roche et doté d’une unique porte, haute et parés de motifs complexes dont le caractère ornemental sautait à l'oeil.
Du sommet de la montagne venait se jeter dans le lac qui les séparait de l’entrée les eaux furieuses qui plus tôt alertèrent le groupe de leur découverte à venir, sans que, chose curieuse, jamais l’une comme l’autre menace de faire déborder de son lit son hôte. C'est en plein milieu de ce bassin qu'un passage, le seul, de pierre désuets envahit de mousse conduisait aux quelques marches irrégulières qui donnait sur l’entrée.