Perdu en Ecosse

Voilà bien des années, des dizaines d'années que cet homme n'espérait pas revoir un jour les rayons du soleil, l'odeur de l'herbe fraiche, la caresse d'une rivière paisible... C'est dans une maison à l'abri des regards, que ce soit moldu ou sorcier que loge l'un des tueurs en série les plus connus en Europe, et qui vient fraichement de s'évader. 

Lui qui a eu la chance de ne pas connaitre la guerre, mais plutôt l'enfer de la prison. Le voilà désormais recherché, et pas par la plus petite des primes... 9000 pièces... Les gens oublient vite qu'il était aussi l'un des plus grands médecin de son temps.

L'homme se disait peu en sécurité, malgré toutes les défenses, il s'attendait à rapidement rencontrer des sorciers, à vrai dire la prime sur sa tête n'arrange rien.

Il pourrait partir sous peu, ayant déjà repris des forces, cette liberté qu'il n'avait pas goûté depuis longtemps, ne pouvait que lui donner envie de ne jamais retourner en prison.

Alors voyant l'invitation lugubre s'ouvrir en grinçant, Spencer arbore un somptueux sourire.
En montant les marches par pas humides, il sifflote, un air bien connu chez les aristocrates britanniques.


Il n'a pas sa baguette en main, confiant il entre dans la demeure et jette quelques coups d'œil.

Bonjour ?

Spencer paraît alors en proie à une grande réflexion lorsque il attrape une chaise pour s'asseoir.

Voyons voir... Oui, effectivement, je n'étais pas né.
Autrement si j'étais venu pour vous renvoyer à Azkaban je pense que j'aurai apporté quelques renforts. Vous combattre pourquoi pas, mais pas à domicile alors que cette demeure est remplit de piège en tout genre.

Non, je ne suis pas ici en tant que membre du ministère, mais en tant que sympathisant de l'Alliance.


Sur son dernier mot, il pose son regard, intense, vers Jack, tentant de voir ce qui se trouve sous le chapeau de Jack.

Sous le chapeau de se trouve un visage plus jeune que son âge, l'homme sait qu'il a bien 80 ans passé et pourtant son corps est celui de quelqu'un d'une quarantaine maximum. Ses yeux sont emprunts à beaucoup de lucidité, et surtout il peut ressentir émaner de l'homme une très grande intelligence, de très grandes connaissances en médecin mais aussi une âme noircit par la magie noir.

-L'Alliance ? Vous savez que je ne sais même pas ce que c'est ? Qui vous êtes et ce que vous voulez vraiment ? Qu'est ce que l'Alliance me veut. Un vieillard comme moi n'a pas grand chose à offrir.

L'Alliance est la faction vous ayant permis de sortir d'Azkaban, par ailleurs le submersible était de nous.


Il déposa ses deux mains croisés sur son ventre, puis remua un peu ses chaussures dorénavant bassines d'eau boueuse.

Nous sommes le renouveau du monde sorcier. Notre but est de supprimer le secret magique et de nous imposer au moldu, de manière totalement pacifique, mais ils doivent découvrir qui nous sommes pour comprendre qu'il existe des êtres supérieurs. Ensuite nous pourrons vivre en paix avec eux, sauf s'il décide de prendre les armes... Dans quel cas... Mais je disgresse.
Votre profil d'éminent scientifique nous intéresse.

-Ah oui c'est ce que m'a raconté le gamin. Vous nous avez libéré surtout pour être la diversion à votre réelle mission. Je nous verrais comme un bonus bienvenue surtout.

L'homme l'avait bien compris, les années l'ont pas rendu complètement con.

-Mouai je vois, quel intérêt de vouloir vous imposer, et vouloir être pacifique avec... C'est assez contradictoire comme procédé, quel est le véritable but. Pourquoi avez-vous besoin que les hommes sans essence aient à nous connaître. Vous impliquez les mages mais c'est aussi ouvrir la porte à tout le reste, les créatures, les sites magiques, les secrets que même certains mages ne savent pas.

Il semble perplexe sous son chapeau.

-Et qu'est ce que j'aurais à y gagner ? Si mon profil vous intéresse, il faudrait que l'intérêt soit réciproque.

Voilà un homme fort circonspect, pas facile à convaincre, il était normal vu son âge avancé... Louis s'y attendait, il savait être convaincant mais ne serait pas le mieux placé dans cette affaire.

L'intérêt étant que nous vous offrons de quoi subvenir à vos besoins de recherches. De plus vous serez protégé chez nous, rien ne nous dit que des aurors ne sont pas en route pour venir vous cherchez, ou pas... 
Vous pouvez tout aussi refusé, après tout il me semble que le Dr.Ambroise pourrait aussi convenir à lui seul... Je comprendrai que vous ne vous sentez plus suffisamment compétent après toutes ces années...

-Le docteur Ambroise n'a rien à voir avec la médecine que je pratique, moi je peux arracher un coeur, lui il arrache l'esprit. Il ne créer pas, il manipule.

L'homme redresse son visage, il peut voir un fin sourire.

-Vous ne pourrez jamais subvenir à mes recherches. Je n'ai pas besoin de moldus, il est finit le temps où ils me servaient, et celà fait bien longtemps que je n'ai pas pratiqué. Je pourrais bien vous aider à soigner vos hommes, à créer des armes biologiques ou destructrice, à répandre la terreur mais rien ne me garantit une belle vie, j'ai passé une soixantaine d'années en prison, vous savez ce que ça représente ?

L'homme se lève et va chercher quelque chose à boire, faisant sa vie comme si tout allait bien.

-Vous devriez ramener votre chef, il serait peut-être plus clair sur ce qu'il veut de ce monde, et sur ce qu'il attend de moi.

Malheureusement, notre chef, notre leader, Gellert Grindelwald est... Enfermé, pour le moment. Nous avons cependant plusieurs chefs de guerre, tel qu'Eva Karkaroff, la personne que nous sommes venus chercher à Azkaban.


Spencer prit sa mallette et, avec le bout de sa baguette, en sortit une amulette bon marché qu'il déposa au sol devant lui.

Voilà un portoloin, si vous souhaitez en savoir plus, je pense que vous n'êtes pas le genre d'hommes à avoir besoin d'autrui pour réfléchir à la suite de son chemin. Sinon vous n'entendrez plus jamais parler de nous, tout simplement. Je vous dis au revoir et j'espère à bientôt.


Il émit un sourire un peu faussé par son visage d'un naturel mesquin.