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C'est dans cette grande salle d'audience que siège les membres du Magenmagot, les sorciers et sorcières qui ont la lourde tâche chargé de rendre justice.
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Le trio de jeunes contrevenants arrivèrent donc ici, en compagnie de Matthew Selwyn, qui les avait escortés. On les installa dans trois sièges, l'un à côté de l'autre. Pas moins d'une cinquantaine de membres du Magenmagot leur faisait place. Dans la tribune centrale se trouvait Margaret Travers, la Présidente du Magenmagot. Le silence régnait dans la salle, jusqu'à ce que cette dernière prenne la parole et ne s'adresse aux délinquants.

- Vous êtes présentement ici pour comparaître pour les accusations portées contre vous d'agression armée causant des lésions corporelles, en plus d'utilisation de la magie non autorisée en tant que mineurs. 

Elle marqua une pause.

 - Trois jeunes adolescents sont présentement à l'hôpital Sainte-Mangouste de par ce que tout porte à croire est votre faute. À tour de rôle, après avoir prononcés vos noms et prénoms, vous expliquerez vos actions face au tribunal se trouvant devant vous. Si vous voulez faire appel à des témoins, libre à vous d'en faire ainsi. Suivra ensuite la période de questions, si nous en avons, puis nous rendrons notre verdict. Les procès au Magenmagot sont brefs et concis, et donc nous vous prierons de vous en tenir aux faits. Nous ne tolérons également aucuns écart de conduite.

La présidente prit alors un petit marteau de bois qui se trouvait en face d'elle, puis elle frappa sur un socle.

- Commencez.

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Intimidée, la jeune fille a encore du mal à croire qu'elle se retrouve dans pareille situation. Elle observe d'un oeil inquiet l'assemblée qui les encercle, soutient avec peine les dizaines de paires d'yeux posés sur eux. Johanna déglutit, avant de lever la main, faisant le choix de prendre la parole la première. Il faut, lorsque l'on comparait devant le tribunal, ne dire que la vérité et rien que la vérité ; et cela tombe bien, car c'est justement ce qu'on compte faire l'Allemande, et c'est même tout ce dont elle est capable. Elle n'a ni l'intention, ni la capacité de déformer la vérité à son avantage, et se croit de toute façon dans son bon droit. Enfin, tout du moins ne regrette-t-elle pas ses actes. Alors, d'une voix qu'elle veut forte, et surtout la moins tremblotante possible, elle s'exprime avec sincérité :

" Je m'appelle... Johanna Mosley. Lui, c'est mon frère, Edward Mosley, et ce jeune garçon s'appelle... Tae. Tae je-sais-pas-comment. Je suis venue au Chemin de Traverse en compagnie de mon frère pour acheter les fournitures nécessaires à notre rentrée en 3ème année à Poudlard. Mais à un moment, il s'est... volatilisé, dit-elle en haussant les épaules. Ce qui heu, arrive assez souvent. Et alors, comme d'habitude, je me suis inquiétée. Parce qu'il vaut mieux que je m'inquiète, parce qu'il se met dans des situations inquiétantes. Je l'ai cherché un peu partout, quand j'ai entendu des cris venir d'une ruelle.


J'ai couru pour aller voir ce qui se passait. Je n'entendais pas bien, et pourtant, je savais que j'allais y trouver Edward. Il est... toujours là où ça crie. Et j'ai vu ces garçons leur courir après, juste derrière eux, en disant qu'ils allaient leur régler leur compte. Le petit Tae... Elle tourne la tête vers le Coréen, toujours mal en point. ...était couvert de bleus et de sang, Edward voulait l'aider à s'enfuir. Alors, je n'ai pas réfléchi. J'ai fait ce que n'importe qui ferait, ce qu'une grande soeur doit faire. Je devais les empêcher de faire du mal à cet enfant, à mon frère, les aider à s'enfuir. J'ai lancé un Caespito sur l'un d'eux pour le faire tomber, désolée pour ça, en leur disant de s'arrêter. Et alors, le deuxième a sorti sa baguette pour m'attaquer... 


Mais Edward m'a protégée en l'assommant avec un caillou. Celui que j'avais fait tomber a pris une pierre lui aussi, et il allait se jeter sur mon frère... Mais le petit Tae a sauté sur son dos et a commencé à le frapper. Avec sa chaussure, précise-t-elle en regardant la paire dépareillée du garçon. Avant que les choses ne dégénèrent trop, j'ai lancé un Petrificus Totalus sur celui à terre pour mettre fin au combat, pour que plus personne n'ait à frapper personne. Et puis, j'ai voulu soigner le petit garçon, et puis... Elle pointe le doigt vers l'Auror. Ce monsieur nous a arrêtés. Je suis la seule à avoir utilisé la magie. "

Elle inspire profondément, avant d'expirer, relâchant ainsi un peu la pression. Voilà, son récit est fait. Elle n'a rien à ajouter, pas de témoin à appeler. Sans qu'elle s'en soit rendue compte, l'émotion lui a fait monter les larmes aux yeux. D'un bout de sa manche, elle vient les sécher, avant de renifler.

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Désireux de faire passer cette éprouvante expérience au plus vite, Tae se leva alors d'un coup, s’apprêtant à se lancer dans son témoignage. Le jeune garçon préférait passer avant Edward, ayant une idée bien fixe en tête. Il entama alors son discours :

"Tout d'abord, bonjour." commença calmement l'enfant, qui sortait alors le grand jeu pour essayer de convaincre son auditoire. "C'était aujourd'hui ma première journée dans votre... monde. Et ma foi, si c'est comme ça que la justice marche ici, alors celle des gens normaux n'a rien à vous envier. Bon, laissez moi commencer par le commencement. Pour une quelconque raison, je me suis retrouvé dans une ruelle qu'on pourrait qualifiée de "malfamée", avant d'y croiser Edward, le pointant alors du menton, entouré des 3 personnes que vous placez ici en victime. Le langage utilisé était plutôt clair sur leurs intentions envers lui. Ne pouvant accepter qu'une telle agression ne se déroule sous mes yeux sans que j'intervienne, je l'ai alors averti du regard que j'allais l'aider. Alors, j'ai ramassé une poignée de terre mélangée à des morceaux de pavés disséminés ça et là, avant de simuler un infortun trébuchement dans les jambes de l'un des trois gaillards, avant de jeter ma poignée de terre sur un autre. Edward, lui, à reussi à prendre ses jambes à son cou, tandis que moi, comme vous pouvez le constater, montrant alors son visage des deux mains, n'ait pas eu cette chance."

En effet, le jeune garçon choisit alors volontairement d'omettre qu'Edward l'avait purement et simplement livré en pature à ses agresseurs, et ce, pour une raison plutôt simple. Il n'avait pour l'instant aucun intêret à l'enfoncer, enfin... il savait que s'il faisait ce choix là, Johanna lui en voudrait, ce qui n'était pas vraiment envisageable pour l'anglo-coréen, du moins pour le moment.

"Là, l'un d'eux m'a tout simplement rétamé, à coup de poings dans le ventre et de pieds dans les cotes. Edward est alors revenu vers moi, assomant mon agresseur d'un coup de tuyau, si je me souviens bien. Et ne le jugez pas pour cela, puisque je pense que je ne saurais pas là pour vous parler s'il n'avait pas agi ainsi. Il m'a alors ramassé pour que l'on se sauve de là, avant qu'on se fasse rattraper par les deux autres. J'était pratiquement k.o, tandis qu'Edward comptait me défendre. C'est alors que Johanna est intervenue, et tout s'est passé comme elle l'a décrit. Oui, j'ai défoncé le crâne de l'un d'eux à coup de chaussure, oui, c'était mérité. Comme je l'ai dis à votre ami un peu plus tôt, libre à vous d'aller retrouver la dent qu'ils m'ont fait sauter, d'ailleurs, libre à vous tout court de m'offrir des soins tandis qu'eux ont été pris en charge directement. Il est surement plus important pour vous que je soit là, dans ce piteux état, à devoir vous faire des aveux. Et si il venait à arriver quelque chose à Johanna, quelque soit sa punition, je veux qu'elle soit la même pour moi. Après tout, je suis tout autant impliqué qu'elle, et, sans vouloir me répéter, nous ne devons notre salut qu'à son arrivée."

Le jeune garçon se rassit alors, satisfait d'avoir livré sa version et tout ce qu'il avait sur le cœur. Il espérait alors qu'Edward serait assez intelligent pour mentir lui aussi, et éviter à Tae de voir son témoignage invalidé, se rendant coupable de parjure.

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Edward réajuste la cravate qu'il n'a pas, adresse à l'assemblée un sourire empreint d'aménité puis toussote pour s'éclaircir la voix.

Mesdames, messieurs. commence-t-il d'un ton solennel tout en glissant ses mains derrière son dos. J'ai, par probité, le devoir de vous annoncer que tout ce que vous venez d'entendre n'est jamais que fumisterie. Non pas que tout ce qui a été dit est faux, tant s'en faut. Vous savez, je pense, tout comme moi que le meilleur des mensonges est celui qui comporte quelques fragments de vérités. Là est la chose. Je commencerai par traiter de la version de ce garçonnet, l'anglais pointe le coréen du doigt, bien que ma chère soeur ait donné sa version la première, pour la simple et bonne raison que seuls lui et moi sommes concernés par l'entièreté de ce drame. Il toussote de nouveau. Il y a eu, effectivement, une agression. Mais les rôles ont été inversés. Ce jeune garçon n'est, en effet, pas l'agressé, mais bel et bien l'agresseur. Je m'explique, car je sens votre incompréhension qui est, du reste, parfaitement justifié. Les trois victimes récupérant présentement à Sainte-Mangouste pourront vous le confirmer : ils ne m'agressaient pas, mais échangeait simplement avec moi comme le feraient de bons amis entre eux. C'est cette crapule, il pointe de nouveau le coréen du doigt, cette fois en singeant l'indignation, qui s'est jetée sur nous sans aucune raison, un tuyau de fer à la main, pour massacrer le crâne de l'un de mes compères, à la suite de quoi nous l'avons quelque peu corrigé, ce dont je tiens d'ailleurs à m'excuser devant vous au vu de l'incivilité d'un pareil acte, avant qu'il ne prenne la fuite et que nous nous mettions à le poursuivre, jusqu'à arriver dans la ruelle où le fâcheux imbroglio impliquant ma tendre sœur survint. Cette dernière, qui était alors à ma recherche, arriva en effet de l'autre côté de la ruelle et, pour une raison que j'ignore toujours, crut que le garçonnet et moi fuyions ensemble deux délinquants alors que l'affaire était, comme vous le savez maintenant, tout autre. Alors, empreint de cet héroïsme empreint de candeur qui fait si bien son charme, celle-ci n'a pas hésité bien longtemps pour lancer un sort sur l'un de mes deux amis afin de le neutraliser. Qu'en est-il, me direz-vous, de celui dont on rapporte que j'ai égratigné le visage avec une petite pierre ? Pourquoi avoir fait cela si, comme je l'explique, ce dernier est mon ami ? Je vous répondrai que si celui-ci est, ou du moins était, bel et bien mon ami, il fut aussi celui qui tenta de lever sa main, enfin, ici, sa baguette, sur ma sœur, et que j'ai simplement agi comme n'importe quel frère aurait agi. Pour en revenir, justement, à ma douce sœur, je vous prierai de ne pas considérer son témoignage. Ce dernier est cruellement incomplet et souffre de nombreuses inexactitudes dont il ne faut pas s'étonner au vu de son arrivée dans cette affaire et plus globalement de sa faible implication dans cette dernière. De même, je vous saurai gré de ne pas lui tenir rigueur pour avoir bravé la loi en employant la magie, elle qui ne voulait que bien faire.

Une fois sa tirade terminée, le Mosley toussote de nouveau, mais ne quitte pas un seul instant l'assemblée du regard.

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L'audience écouta silencieusement les trois témoignages, puis après qu'ils aient tous parlés la présidente du Magenmagot consulta rapidement les autres membres de l'Assemblée avant de s'adresser aux accusés.


- Merci de vos témoignages. Malheureusement, il semblerait qu'il y ait plusieurs mensonges qui ont été dits de la part de l'un, ou de plusieurs, d'entre vous. Nous passerons donc maintenant à la période de questions pour démêler le vrai du faux. Une condamnation pour parjure ne fera qu'aggraver votre cas, alors il est toujours le temps de rétablir la vérité.

Elle débuta alors par la Gryffondor.


- Miss Johana Mosley. Vous dîtes avoir voulue aider votre frère à ''s'enfuir'', mais qui vous dit qu'il essayait de s'enfuir? Vous a-t-il dit quoi que ce soit, ou bien vous avez seulement assumer qu'il s'enfuyait? Considérez-vous votre frère comme un lâche, Miss Mosley? De plus, en utilisant la magie. Vous semblez savoir que c'est illégale de l'utiliser dans de telles circonstances pour une mineure telle que vous. Pourquoi n'avez-vous pas songée à vous assurer de la bonne compréhension de la situation avant de commettre une agression magique?

Elle posa ensuite ses yeux sur l'asiatique.


- Monsieur Tae. Vous dîtes que le langage utilisée par les trois garcons présentement à l'hôpital étaient clairs dans leurs intentions avec Monsieur Mosley, mais avez-vous vus des gestes violents, oui ou non? Ou avez-vous seulement utilisé cette occasion pour vous défoulez sur trois garçons qui à première vue ne faisaient rien d'illégal? Veuillez m'éclairer, est-ce une coutume parmi les moldus d'utiliser la violence sans raison valable? 

Enfin, elle posa ses yeux sur Edward.


- Monsieur Edward Mosley. Vous dîtes que les trois garçons que vos compères ont violement agressés sont vos amis, mais comment expliquez-vous que vous les ayez décrits comme des crapules et des marauds à l'auror vous aillant arrêté? Comment expliquez-vous également que vous aillez attaquer un de vos ''amis'' avec une barre de fer avant même l'arrivée de votre sœur si votre justification est que vous vous en êtes pris à vos amis pour la défendre?

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Sur la barre des accusés, les mains de l'Allemande se crispent et tremblent de colère. Elle n'a rien dit, pendant le témoignage de son frère, n'est pas intervenue, et pour cela, elle a dû se faire violence. Quelle folie le prend-il encore ? Mentir devant un tribunal ? Si mal, de plus, avec tant d'incohérence, qu'il rivalise avec sa soeur dans le domaine de la tromperie ; en somme, malgré l'assurance de sa diction et son éloquence certaine, il ment comme ses pieds. De nouveau, elle l'observe en coin de cet air mêlant tant déception qu'incompréhension, mais plus encore, exaspération. Devant son attitude, elle se surprend à désespérer, vient à se demander si elle est réellement capable d'être son garde-fou, de le protéger de lui-même et de ses caprices absurdes. Peut-elle vraiment le sortir de ce pétrin ?

Les yeux brillants de larmes, la voix altérée par une forte émotion, Johanna entreprend de répondre à la juge.

" Madame la... Juge ? Tout d'abord... Je vous prie, pitié, de ne pas tenir compte du témoignage de mon frère, commence-t-elle en la regardant droit dans les yeux. Car il souffre de nombreuses... inexactitudes, je dirais. Et dont il ne faut pas s'étonner... au vu des déficiences mentales dont il est atteint. Vous voyez... Mon frère est malade. Son esprit un peu instable. Il en a toujours été ainsi. Je ne dirais pas qu'il est incapable de vivre en société, mais... il est parfois pris de folie, et je ne le tiens jamais complètement pour responsable de ses actes. Depuis que nous sommes enfants, c'est moi qui me charge d'être derrière lui, de veiller à ce qu'il ne lui arrive pas malheur et qu'il ne se mette pas volontairement en danger. Depuis toujours, je l'ai protégé. Depuis toujours, je veille sur lui. C'est mon devoir et mon fardeau, en tant que grande soeur. Et c'est ce même devoir que j'ai accompli aujourd'hui.


Alors, pour répondre à votre question, non, Madame la Juge. Je ne considère pas mon frère comme un lâche, Madame. Ni même comme un menteur. Et non plus pour un fou. Mais comme quelqu'un de fragile, et de vulnérable, qui ne contrôle pas toujours ni ses actes, ni ses paroles. Je sais qu'il est illégal d'utiliser la magie à mon âge, Madame, mais j'ai bien jugé que c'était nécessaire. Oui, Edward et Tae fuyaient. Ils couraient vers l'autre bout de la ruelle, et les deux adolescents sur leurs talons. Et oui, j'ai bien compris la situation, en voyant les blessures et le sang de ce petit garçon que mon frère tentait bien de protéger à cet instant. Et oui, j'ai sorti ma baguette. J'aurais pu faire autrement, c'est vrai. J'aurais pu, moi aussi, prendre une brique, et leur courir après pour fracasser le crâne de l'un de ces enfants. Mais là encore, rien ne dit que j'y serais parvenue à temps. Et je n'avais aucune envie de faire preuve d'une telle violence. Alors j'ai jugé préférable de faire usage de la magie, pour empêcher un malheur d'arriver sans pour autant avoir à blesser qui que ce soit. Même si ça m'était interdit, je devais le faire, et je ne le regrette pas. Il n'y a que de ne pas avoir agi de la sorte dont je pourrais me sentir coupable. "

Son ton est ferme, son discours sûr. Son honnêteté, totale. Pour Edward, elle vient de plaider la folie.

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A l'écoute du témoignage d'Edward, le visage de Tae se décomposait petit à petit. Son discours eut l'effet d'un coup de massue pour le jeune, si bien qu'il s'en retrouva paralysé de peur et d'inquiétude. Margaret, la dame du ministère, vint alors le tirer de cet état végétatif en lui posant une nouvelle série de questions. Johanna prit la parole la première, surement pour respecter l'ordre dans lequel les questions avaient leur avaient été adressées. Une fois sa réponse formulée, Tae se leva à son tour, se secoua la tête comme pour se débarbouiller, avant d'inspirer à nouveau.

"Mesdames, messieurs, sachez tout d'abord que je suis choqué, vraiment, des accusation qu'Edward énonce à mon encontre. Je pense que sa sœur, ici présente, à déjà tout dit sur son cas et n'ait pas la prétention de pouvoir mieux parler de son cas qu'elle. La folie me semble néanmoins plausible, ne voyant aucune autre explication à cette nouvelle version." dit alors l'anglo-coréen, avant de s'éclaircir la gorge et de reprendre.

"Madame, pour répondre à votre question, je pense... non, je sais que les "moldus" comme vous les appelez, et si j'ai bien compris ce que cela signifiait, sont de la pire espèce qu'il soit. Leur perfidie n'a de limite que leur imagination et leur égoïsme n'a d'égal que leur cupidité. J'ai été, hélas, à mon jeune âge, témoin et victime de cette même perfidie, comme les nombreuses marques que je porte sur mon corps l'attestent. Alors non, je n'ai pu observer aucun geste violent à l'encontre d'Edward, mais les injures dont il était victime ne laissaient aucune place au doute. Malheureusement, reconnaissant ce genre de situation, ayant eu "la chance" d'en être victime moi même, j'ai réagi instinctivement et peut être trop rapidement, quand bien même je suis convaincu de ma bonne réaction. Mais jamais, ô grand jamais, il ne me viendrai l'idée d'aller me confronter à un groupe de 4 personnes sans aucune raison valable, dans la même journée où je découvre votre monde, monde synonyme de nouveau départ pour moi. Je le prend comme un chance, et non pas une opportunité de revivre l'horrible enfance dont j'ai été l'acteur, à mes dépends. Enfin, je terminerai avec une question à l'ensemble de votre congrégation : quelle genre de force dois-je déployer pour fracasser le crâne d'un adolescent de 2 où 3 ans mon ainé, étant affublé de la famélique carrure que vous avez sous les yeux."


Au moins, les livres que le jeune garçon avait avalé durant ses nombreuses fugues de l'orphelinat servaient enfin à quelque chose, faisant usage de son meilleur vocabulaire pour convaincre son auditoire. Il se rassit sur sa chaise, jetant un regard d'excuse à Johanna, comme s'il était désolé pour elle du comportement déviant de son frère.

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Edward, hermétique aux contradictions émises par les deux autres accusés, poursuit son observation de l'assemblée, le visage impassible. Lorsque son tour vient de répondre aux questions de la présidente, il toussote de nouveau puis y répond d'un ton solennel auquel il mêle une subtile touche de larmoiement.

- Mea culpa, madame la présidente, mea culpa ! J'ai effectivement menti à ce brave Auror. Mais je peux vous jurer sur l'honneur de ma dynastie qu'au sein de votre tribunal, je n'ai rien dit d'autre que la stricte vérité. Pourquoi avoir menti à ce brave homme, me demanderez-vous ? C'est-à-dire que j'ai cru bien faire ! J'ai simplement pensé sur le fait qu'en présentant l'infraction de ma sœur de cette manière, l'Auror se serait montré suffisamment clément pour ne pas lui en tenir rigueur et ne pas nous amener à vous.. mais j'ai eu tort.

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De nouveau, le tribunal se consulta pendant plusieurs minutes, avant que la présidente ne frappe sur un socle avec son petit marteau de bois pour signifier qu'elle désirait le silence.


- Suite à vos témoignages et à un consensus des membres ci-présents, le tribunal du Magenmagot a prit une décision.

Elle posa ses yeux sur la Gryffondor.


- Miss Johana Mosley. Pour avoir utilisée de la magie sans raison valable, dans le but de blesser autrui, et pour l'agression armée que vous avez causée, sans raison valable encore une fois, vous passerez le prochain mois au centre de rééducation pour jeunes sorciers délinquants de Grande-Bretagne.

Elle posa ensuite ses yeux sur l'asiatique.


- Quant à vous, monsieur Tae, le fait que vous soyez nouveau dans le monde sorcier vous sauve la mise, pour cette fois-ci. Vous êtes donc simplement condamné à payer une amende de 20 galions au Ministère de la Magie dans les plus brefs délais. Vous avez jusqu'à 14 jours pour payer cette somme, autrement vous irez rejoindre votre amie Mosley. C'est votre seule chance, monsieur Tae, si je vous revois ici je serais bien moins clémente.

Enfin, elle posa ses yeux sur le Serpentard.


- Et vous, monsieur Edward Mosley, pour avoir commis une agression armée et avoir menti à un agent de la paix en devoir, vous irez rejoindre votre sœur au centre de rééducation pour jeunes sorciers délinquants de Grande-Bretagne pendant également une durée de un mois. Mais, avant cela, je vous ordonne de vous soumettre à une évaluation psychiatrique à Sainte-Mangouste.

Elle frappa de nouveau sur le socle en bois face à elle.


- La séance est levée, rompez!

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