Salle finale de la vieille cabane

David se réveillera péniblement, un réveil pénible après une grosse gueule de bois. Il s'agitera mollement avant de se reculer, mettant une certaine distance entre le mage et lui, puis se tournant vers ses amis, puis vers le mage :


- C'est bon on en a fini avec ces histoires ? On peut rentrer ou on va encore se bouffer des énigmes jusqu'à plus soif ?

James sourit, d'un sourire sadique et dément, en posant son regard sur le Gryffondor.

- Vous avez bien concouru, toi et tes amis, vous avez passés toutes mes épreuves, et, sans vous en rendre compte, prouvé beaucoup de qualités, qualités que l'Alliance recherche ... Vous avez su surmonter votre peur avec le faux mur, puis vous avez su faire preuve de travail d'équipe et de réflexion avec le damier, et encore en ce moment, vos amis sont en train de faire face à deux sphinx par amour pour vous trois ... Ton choix est simple, mon ami, rejoins moi, rejoins l'Alliance et il te sera donné l'occasion de faire de grandes choses, rejoins l'Alliance et deviens roi, à mes côtés, on peut exterminer ces moldus qui ont blessé tant des notres à la coupe du monde, on pourrait faire tant de choses, refaçonner le monde des sorciers à notre image ... Qu'en dis-tu ?

David lui ne sourira pas, son visage était fermé, n'exprimant rien d'autres qu'une colère rampante. Voilà donc le genre d'hommes qui existaient dans l'alliance ? C'était décevant... Il regardera ses camarades au sol avant de relever la tête, affrontant le regard de james :


- C'était bien ce que je pensais...

Il secouera la tête de droite à gauche, tentant visiblement de garder son calme :


- Exterminer les moldus, vraiment ? Ils sont milles fois plus nombreux que les sorciers... Comment comptez vous faire au juste ? 

Il fera un pas vers le mage avant de reprendre :


- On m'a dit des choses de l'Alliance, que c'est un mal nécessaire. Quel est votre projet ? Quel monde souhaitez vous façonné. Il m'intéresse. Ce monde ne me convient pas. Et je souhaite le changer. Et pas en roi. 

Non il n'avait que faire d'être un roi, ni des beaux discours. Mais le changement lui était nécessaire. Les moyens seront nécessairement désagréables, à un moment ou à un autre, et il devra les assumer. 

James sourit imperceptiblement, comme s'il s'attendait à cette réponse de la part du Gryffondor.

- Un monde meilleur ... En me rejoignant, tu le verras, tu pourras aider à l'édifier ... Je savais que tu prendrais la bonne décision, petit ... Bon, maintenant, il serait peut-être temps de réveiller tes collègues, ah, et pour ta propre sécurité, on va garder ce petit moment sous silence, va t'allonger, fais comme si tu venais de te réveiller, l'Alliance te contactera en temps voulu.


Il se tourna vers Otto et Emily et lança à son tour deux Enervatum.

James sourit de plus belle, toujours avec le même sourire dément qu'il affichait depuis le réveil de David.

- M. Von Stabenrath, enfin ... De vous tous, vous êtes celui que j'étais le plus impatient de rencontrer ... C'est de l'allemand que vous parlez, n'est-ce pas ? Ah, bien que je hais les moldus, j'ai toujours admiré les moldus allemands, très ... efficaces ... Enfin, je suppose que cela va sans dire que vous rejoindrez l'Alliance, que vous me rejoindrez, n'est-ce pas ? Ce n'est pas comme si vous avez le choix, de toute façon ...

James parut profondément déçu lorsqu'il entendit Otto. C'était presque comme s'il s'attendait à une autre réponse, presque comme s'il s'attendait à ce que le jeune autrichien soit un petit peu plus comme son père ...


- Très bien, tu l'auras voulu ... C'est à se demander quelle sorte d'éducation t'a inculqué Dietrich ... Endoloris !

- NOOOOON !!!!


Emily, qui venait de recouvrer ses esprits juste à temps pour voir Otto tenir tête à ce salopard de mage noir, se leva et se jeta devant son ami au moment où James incanta le sortilège de torture.

Mei arriva ses traits commencèrent à se déformer par la rage, elle regarda autour d'elle, courant agilement vers l'homme, esquivant au besoin pour lui foutre un putain de claymore à la Drew McIntyer. Personne n'avait le droit de s'en prendre à ces amis, et mei n'était pas du genre à rester la gentiment sans rien faire, il fallait que le magicien lâche le contact avec sa victime. Si elle le pouvait de toute sa force, elle lui foutra un coup de point dans la gueule. 

"Lâche là!"

C'était la rage qui parlait, mei était d'une violence inconscidéré lorsqu'il le fallait, et là c'était une question de vie ou de mort elle ne supportait pas de voir Emy souffrir comme ça, d'entendre son hurlement qui lui brisa le coeur. Elle qui était de base son ennemis, pouvait compter sur le soutiens indéféctible de la fidèle Mei, risquant tout pour sauver ce qu'elle aime. 
Elle avait le choix, cette fois elle ce l'était promise, elle serait maitre de son propre destin.

Slawek pénétra dans la pièce, et fut surpris par des cris, vers lesquels il accouru rapidement, sans pour autant sortir sa baguette. Il vit alors les éclairs écarlates, se reflétant dans son regard, figé, droit, la peur ? Non, le sort de sa camarade le préoccupai mais , ce sortilège l'attirait inconditionnellement, sa curiosité grandissante. Connaitre se sort serait une aubaine, pour le contrer mais aussi s'en servir... Les choses que l'on pourrait en tirer. Ce n'est qu'après remontant son regard jusqu'à l'origine de cette lueur au sombre pouvoir, qu'il vu leur agresseur. Il plissa alors les yeux, finissant de se dépoussiéré, s'étant assis par terre à la salle précédente, fixant cet homme.

James lança un Expulso à Meï et un repoussa Joseph d'un coup de pied sec, comme s'ils s'étaient agit de mouches qu'il écrasait de manière suffisante et hautaine. Il se lança ensuite un protego pour se protéger du faible sort de Clarisse.


- Espèces de sales sangs de bourbes, vous pensez pouvoir faire le poids face à moi ?! Je ne veux pas me battre avec des gosses, sinon vous seriez déjà morts, je veux que vous me rejoignez, pour punir les moldus de toutes les oppressions qu'ils nous ont fait subir !

Sur ce, il lâcha l'emprise qu'il avait sur Emily.

En l'espace d'une demi-seconde, toutes les craintes du garçon se révélèrent : il avait affaire à un monstre, et pas à celui d'une lointaine légende autrichienne ; un tortionnaire, un criminel. Un sortilège puissant comme il n'en avait jamais vu fonça droit vers lui, au moment même où Emily couru pour se dresser devant lui, pour prendre de plein fouet cet éclair de douleur inouï. Les cris de la jeune fille étaient autant de couteaux qui transperçaient Otto ; comment peut-on si facilement torturer une fille sans défense ? Son sang ne fit qu'un tour. Une lointaine fièvre s'empara de lui, qui tremblait frénétiquement.

- SCHWEINHUND ! Beugla-t-il. COMMENT OSES-TU ? 


Personne n'avait jamais vu sur l'autrichien un tel visage, déformé par une colère qui semblait lointaine et dantesque. Il fondit sur l'ennemi, avec rage. Il ne pensait plus. Seul face au diable, il s'apprêtait à se battre à mort. 

- PETRIFICUS TOTALUS ! T'ENTENDS, BOURREAU ? PETRIFICUS TOTALUS ! 

Punir les moldus de toutes les oppressions qu'ils nous ont fait subir ? Et qui punira ceux qui s'oppressent au sein même de la société magique ? Otto était bien déterminer à s'emparer de ce rôle.

James évita les sorts de l'autrichien et répliqua avec un Endoloris de quelques secondes. Il se tourna ensuite vers les autres en haussant la voix.

- IL SUFFIT ! Je vais tous vous ramener à Poudlard, là où vous appartenez, mais avant cela, je veux que vous vous calmiez, que vous cessiez de lutter et que vous veniez chacun votre tour avec moi ! Je poserais ma baguette si cela peut vous rassurer, mais je n'ai aucune intention de vous blesser ... Si ce n'est cette garce qui a eu ce qu'elle méritait, vous remarquerez que pour tous les autres, je n'ai utilisé que des sorts d'enfants, j'aurais pu tous vous tuer quand j'en avais l'occasion ...

Mei tomba brutalement sur le sol froid, elle restait de marbre, le souffle coupé par sa chute, le regard rivé vers le plafond. Elle n'avait pas entendu ses os se brisaient, aucune douleur l'assiéger si ce n'était sa tête qui la faisait souffrir. Elle bougea les orteils, ses pieds, et remonta le plus doucement possible, pour contrôler à nous son corps, ses muscles, ses nerfs, elle ressentait l'adrénaline sous sa peau, elle voulait se jeter à nouveau sur lui, mais elle se força à se calmer, de toute manière elle avait gagné, il avait lâché son emprise, sur Emily, elle n'avait plus à souffrir, elle n'avait donc plus de raison de l'attaquer, sans ne poser aucune question. 


"Lâche ta baguette et laisse le tranquille maintenant...si tu veux avoir de la crédibilité c'est pas comme ça qu'il faut faire! car c'est bien beau de torturer des enfants alors qu'on a pas le quart de ta puissance, mais c'est pas très impressionnant ni courageux, ça montre juste que tu es fêlé"

Elle se leva doucement se mettant sur les genoux, le visage calme et serrin, ils étaient tous en vie, mais elle se méfier, une méfiance pour le moins honnête vu tout ce qu'il venait de se passer, elle ne savait pas encore pourquoi il était ici, et ce qu'il leur voulait, pourquoi il ne souhaitait pas les tuer ? la folie ? il devait avoir d'autre projet qui nécessitait qu'ils soient encore en vie, ou bien il était juste abruti un peu comme Morgane. Elle se releva, chancelante la main sur son front, l'ignorant, alors qu'elle avait bien sur marqué son visage à jamais dans son esprit, un visage qu'elle retiendrait à jamais.  
Elle marcha jusqu'à Emily alors que les hostilités étaient terminés, prête à esquiver au moindre moment. 

Emily, qui avait encore la totalité de son corps endolori, se maudit de ne rien pouvoir faire pour Meï ou Otto. Elle tenta de se relever, mais la douleur était trop grande et elle laissa échapper un cri de douleur. Elle sentait encore les couteaux la transpercer, bien que son bourreau n'incanter plus le sort. Elle leva les yeux vers Meï qui s'approcher d'elle.


- M-Meï, je suis d-désolée, j'ai voulu l'arrêter ... Argh, putain, ça fait mal !

« Pour ne pas me répéter pour la 50ème fois Emily bulstruc, arrête de toujours t’excuser pour un rien, ça ne sert à rien, puis tu ne pouvais pas y faire grand chose, ce type est un adulte il est extrêmement puissant, beaucoup plus que tous réuni alors arrête de tout remettre sur toi, et laisse moi te soigner…Episkey… »

Puis elle remarqua David, au loin il semblait comme endormi, elle s’inquiéta alors, elle qui lui avait promis de ne jamais l’abandonné, elle n’avait même pas pu être auprès de lui. 

« Il va bien ?einh ? »

Elle s’inquiéta, finissant de soignée Emily pour aller vers lui, ces deux amis étaient sa priorité absolu les autres n’étaient rien pour elle, malgré qu’elle commençait à apprécier le Joseph qu’elle trouvait bête mais courageux. 

Le sortilège du mage noir le frappa en plein dans la poitrine. Le regard fou, Otto s'effondra au sol, convulsant. Il avait l'impression d'être devenu un misérable insecte entre les mains de ce sorcier, son corps lacéré de part en part. Une douleur aigüe le traversait sans qu'il puisse identifier sa nature. Sans avoir la force de crier, il crachait par terre même s'il aurait rêvé pouvoir souiller le visage de l'infâme tortionnaire. Il sentait aussi un liquide chaud couler, du sang, ce qui paraissait étrange car le maléfice ne semblaient pas ouvrir de plaies. Ce n'est que lorsque le filet d'hémoglobine se mêla à sa salive qu'il comprit qu'il s'était brisé le nez en chutant. Recroquevillé sur le sol, il tremblait encore, bien après la fin de son supplice ; supplice qui semblait persister, l'empêchant de se relever. Il n'avait plus qu'une envie, c'était de courir vers Emily, de voir comment elle se portait. 

Dans un effort suprême il se dressa sur ses jambes frêles dans un long râle de douleur, et tituba jusqu'à la jeune fille qui se trouvait à quelques mètres de lui. Tremblant, il lui tendit sa main en lui souffla : 


- Putain Emily, dis moi comment tu vas ! Ce que tu as fait, c'est… ineffable. Il semblait visiblement prendre plaisir à mêler une certaine vulgarité à un langage soutenu dans sa phrase.  J'ai du dictame, tu en as besoin ?

Emily regarda Meï et Otto avec gentillesse.


- Je vais bien, merci, ce sortilège ne laisse pas de traces physiques, donc ni besoin d'un Episkey, ni de dictame, je n'ai aucune plaie, seulement la sensation que des centaines de lames m'ont lacérées tout le corps ...

Elle se retourna vers otto, les sourcils légèrement froncer. Elle avait utilisé un episkey en espérant la soulager, ayant pour la première fois de sa vie commise une erreur pour le moins grotesque. La douleur, n'était qu'une information électriques, dut à un stimulus externe, se déplaçant de neurones, en neurones de nerfs en nerfs jusqu'à arriver, à sa destination final, le cerveau qui va l'interpréter, comme un danger. 
Voilà ce que faisait donc ce sort, qu'elle ne connaissait pas, mais dont le nom était quand même assez évocateur. La douleur, elle la connaissait et sous toutes les formes, physique ou moral, elle savait maintenant sans protéger, lorsqu'elle était assez consciente de ce qui était entrain de se passer, après tout ce n'était qu'un mal invisible, comme une porte à fermer, ou une flammèche à éteindre, pourtant ce n'était jamais simple de passer outre...

"Tu as raison, elle se releva epoussetant sa robe de sorcier, un léger sourire malicieux s'étira sur son visage, bon bah, vu que ton prince charmant est arrivé Emily, je pense qu'il est temps pour moi d'aller voir si les autres vont bien...
Je le laisse t'emmener sur un beau chevale...bref à toute à l'heure"

Elle se sentait de trop, alors elle partie, voir David pour s'assurer qu'il se sente bien, maintenant que la menace sur Emily était visiblement bien écarté. Elle l'entendit, se lever comme une furie, en colère, ce qui était logique, par contre ce qui l'a fit froncer les sourcils c'était le fait qu'il accepte de faire ce que ce type disait sans se poser de questions, sans s'imaginer ou il pourrait les déposer. Mei se posait quelques questions, mais elle n'avait pas assez d'élément pour en conclure quoi que soit, puis elle faisait confiance en David et en son jugement, après tout c'était l'un de ses seuls amis.