MagicaeConnexion

RIP Magicae 2021-2022

-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

descriptionOtto Von Stabenrath  EmptyOtto Von Stabenrath

more_horiz
Poèmes d’Otto Von Stabenrath 

Joueur aventureux, tu t’apprêtes à pénétrer dans le sanctuaire d’un esprit peu commun. Le recueil de poésie du jeune homme est un vieux carnet noir à la couverture craquelée. À l’intérieur, nul poème n’est signé, ce dernier sait qu’il est écrit pour lui. Sans doutes est il incomplet, car l’autrichien écrit parfois sur de simples morceaux de parchemin qu’il finit par brûler, mécontent d’un résultat qu’il trouve trop médiocre. Toutefois, certaines de ses compositions ont été copiés dans ce modeste livret ; je ne saurais, tout comme vous, expliquer pourquoi. Le lecteur est prévenu : le contenu de ce recueil est le fruit d’un esprit étranger à ce monde, parfois dérangeant… voir même terrifiant. Cependant, quelque chose me dit que ce carnet est susceptible de se remplir au court du temps. 

Chaque écrit est protégé bien entendu, contre le plagiat HRP.

Papillon d’Argent

Aède des brumes égaré d'entre les songes, 
Mon ire n'est pas de celle du cœur des hommes
Ivre de la violence ou des passions je plonge 
Dans l'absurdité de la gracieuse besogne. 

Splendide poignard, que dis-je ? 
Car c'est une terrible fleur. 
Sous l'âme de ce couteau jailli 
L'encre de ta vie, l'essence de tes peurs. 

Et aucun pardon ne refermera
La profonde blessure que je m'inflige, 
Car en choisissant de lever mon arme 
C'est ma conscience qu'à jamais j'afflige.


Le royaume des dieux déchus 

C’est noyé de rêves, que je contemplais 
Une vision profonde dans mon sommeil : 
C’étaient d’antiques murailles qui cerclaient,  
Noires et formidables, le val sans soleil 
Duquel rugissait parfois la mélodie 
Des rayons d’une Lune de paradis. 

Et l’aube d’un astre maladroit et veule  
Illuminait cent mille aiguilles d’argent,
Ce à quoi répondaient de leurs grandes gueules 
Une nuée d’oiseaux fou qui psalmodiaient. 

Placidement, de sages bêtes erraient, 
Et leurs yeux comme autant d’étoiles interdites 
Se reflétaient sur les berges des marais. 
Depuis l’incursion ces pensées me visitent  
Et rugit en moi parfois la mélodie 
Des rayons de la Lune de paradis. 


Mathilde 

Notre vie est un voyage
Dans l'hiver et dans la nuit
Nous cherochons notre passage 
Dans le ciel où rien ne luit... 

L'existence un paysage 
D'ivresse et de mélodie 
Que seuls atteignent les sages 
Par les ailes de poésie. 


Notre dernière danse 

J’ai saigné chaque larmes de ses veines ; 
Et son rire, mélopée érotique 
Renverse tout équilibre logique  
Et m’enivre des passions inhumaines. 

Tournoie, virevolte mon papillon 
D’argent ! Toi qui flamboie entre deux cris, 
Dépose un baiser sur le corps meurtri, 
Honteux et glabre de ce laideron. 

Son sourire après notre dernière danse 
Enchante mon cœur, et son doux parfum 
M’évoque un maigre cercueil de sapin.  

J’ouvre les yeux et sort de cette transe, 
Et découvre la statue bientôt froide 
D’elle, qui jadis fut une naïade. 

descriptionOtto Von Stabenrath  EmptyRe: Otto Von Stabenrath

more_horiz
La Reine Coquelicot


Que n’ouïe-je de tes lèvres ensorcelantes, 
La Pythie fluette, résonner d’entre 
Ces murailles ? Tu embrasses, ivre, 
Des chants perdus, ô mystérieuse atlante ! 
D’antique préludes tu te fais chantre ; 
Des ballades qui en toi font revivre 
La splendeur, et ta lumière insolente. 




Chaque métal devient beauté, sous ces
Pupilles qui feraient pâlir Midas ; 
Et combien de rêves a-t-il peint, cet œil 
Alchimique, lui duquel jaillissait 
Perles, voluptés et divines grâces ? 
Pouvoir exquis que consume l’orgueil, 
 Mais qu’en ton âme pure transparaît !
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum