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Seconde salle de Jane Sulline

5 participants

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Cette salle semblait très différentes de la première, elle ressemblait à une ancienne prison ou il y avait plusieurs cellules .. Quatre semblait disponible, les cellules A, B, C,et D ... 


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Difficilement les quatre camarades arrivèrent à s'extirper de la salle précédente pour arrivé ici .. Devant quatre cellules ... Ils allaient devoir se séparé et chacun en prendre une ...

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Avant toute chose, Michael aura essayé de soigner au mieux le bras de Morgane, mais ses compétences en la matière sont encore terriblement rudimentaires...

"Bon... Vous voyez ce que ça veut dire je suppose... Chacun une salle..."

Il grimace.

"Enfin, une cellule..."

Un peu au hasard, le garçon pénètre dans la cellule portant la mention "C", aux aguets.

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En rentrant dans la pièce, Morgane regarda autour d'elle, tenant, de son bras encore valide, sa baguette. Les cellules ne lui disait rien qui vaille, mais après tout, n'était-ce pas là le but de cette aventure ? A quel moment avaient-ils jamais été en sécurité dans les épreuves de Jane Suline ? Elle remercia encore du regard Beth et Michael avant d'inspecter les cellules autour d'elle. Elles semblaient toutes quatre identiques, en apparence en tout cas. Elle laissa Michael se diriger vers la cellule C, avec un léger hochement de tête, et se dirigea, quant à elle, vers la porte de la cellule D.


- Soyez prudents, Merlin sait ce qui nous attends ici ...

Par précaution, Morgane incanta, de sa main valide, un Immobilus sur la porte, espérant que cette tentative suffirait à l'empêcher de se fermer, permettant ainsi à la jeune fille de ne pas rester piégée dans sa cellule suite à une autre épreuve de Jane ou à une farce de mauvais goût d'Apolline.

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Beth arriva accompagné de ses camarades, la boule au ventre alors qu'elle marchait dans l'allée qui la mènerait à son châtiment. A droite, à gauche, 4 cellules, leur nombre exact, elle avait terriblement peur. 
Observant les cellules une à une pour voir laquelle lui inspirer le mieux, elle espérait ne pas se tromper, n'ayant aucune envie de mourir ici et maintenant. 

"Bonne chance..."

Elle grimaça, fermant les yeux, espérant sortir de là. 
Elle finira par choisir la cellule B. 

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Merlin ? Mais putain, qu'il aille se faire foutre, Merlin, elle l'emmerde ! Si quelqu'un sait ce qui les attend, c'est cette vieille peau de Jane Suline, cette grand-mère véreuse et cruelle, ce bourreau d'enfants impitoyable drapé de rides, cette sadique à l'esprit sans aucun doute torturé. Peut-être n'a-t-elle rien d'humaine, peut-être n'est-elle qu'un monstre abject qui se cache sous les traits d'une vieille dame. Comment expliquer, sinon, toute la cruauté de ses petites manigances ? Ce jeu d'énigmes, de prime abord innocent, qui les as menés vers leurs propres tombes ? La façon dont elle les avait, sans l'once d'un remord ou un semblant d'hésitation, abandonnés aux mains d'une troupe de mages noirs ? Comment expliquer que ne soient impliqués à chaque fois que d'innocents enfants, bien peu capables de se défendre ? Que ce soit eux, et toujours eux, qui se retrouvent à frôler la mort par sa faute ? Que penser de ces épreuves étranges et férocement sadiques, qui mettent en scène centaures, noyade, électrocution et dangers de mort certaine ?

Oh, oui, la vieille peau ne perd rien pour attendre. Mais pour l'instant, avant de songer à une revanche, Apolline doit sortir d'ici, et pour cela elle n'a guère d'autre choix que de participer à ces jeux macabres. Elle se dirige vers la première cellule, la A.

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Les quatre enfants rentrèrent alors tour à tour dans leurs cellules .. Toutes les portes se fermèrent immédiatement après leurs entrés sans leurs laissé la possibilité de pouvoir sortir .. 

Au bout de quelques secondes qui leurs parurent surement bien plus longues que la normale toutes les porte s'entrouvrirent .. 

Dans la cellule A entre alors un homme, un visage qu'Apolline n'avais pas vu depuis un moment, les poings de cet homme sont couvert de sang il referme la porte de la cellule et se plante devant la porte un sourire aux lèvres ... 

Dans la cellule B c'est un homme aussi qui rentre .. Un homme avec une arme à feux semblable à ceux qui ont pris d'assaut le terrain de la Coupe du Monde .. Il ferme à son tour la porte derrière lui, restant devant et pointant son arme sur Elisabeth ... 

Dans la cellule C, Une créature étrange entre .. Un homme habillé en tenue militaire, une tenue reconnaissable par le jeune Allemand, cette homme étrange arbore deux aigles sur ses épaules et une étrange croix sur son casque à pointe .. Cette homme sans visage ferme la porte et se place devant émettant un son, dans une autre langue ... Wir kehren nach Deutschland zurück ! 

Dans la dernière cellule, la cellule D ce n'est ni un homme ni une femme mais bien une immense bête qui entre .. Un créature ornée de huit yeux et dotée de huit pattes, une véritable Acromentule d'une taille tout à fait extraordinaire .. D'un violent coup de patte elle referme la porte exposant ses crochets à la vue de la fillette .. 

Voila donc l'épreuve qui attendait les jeune enfants, faire face à leurs plus grande peur ...

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Lorsque la porte se referme brutalement, Michael sursaute, quand bien-même il s'en doutait. L'épreuve serait donc ça ? Trouver un moyen de s'échapper de la cellule ? Ce n'est peut-être pas si compliqué après  tout. Un Alohomora et on en parle plus.

"Hm ?"

La porte s'ouvre. Pourquoi donc ? Il ne comprend plus rien, du moins jusqu'à ce que quelque chose fasse son entrée. Les yeux du garçon se plissent, avant de s'écarquiller. Ce... cette créature...

"Non..."

Le Jaune n'en a jamais vu en personne, mais il ne sait que trop bien ce dont il s'agit. De qui il s'agit.

"Ver... Verpiss dich !" Rétorque t-il d'une voix soudainement plus fluette

Michael se met à reculer, cédant du terrain. Petit à petit. Sans que son regard de ciel ne quitte le SS. Jusqu'au moment fatidique, inéluctable, où son dos heurte le mur. Un nazi, tout droit venu pour l'emmener en Allemagne. Sa plus grande peur... Avant. Maintenant, ce n'est qu'une peur parmi d'autres. L'attentat perpétré lors de la Coupe du Monde de Quidditch a changé la donne. Alors que l'uniforme porté par l'entité reste le même, sa face change. De cette peau lisse émerge le visage du Moldu qui a voulu les assassiner pendant qu'ils soignaient Apolline. Le pire est cependant à venir. Car les traits se brouillent, se réorganisent. Devant lui se tient à présent Justin Page. Un Justin au regard mort et au front transpercé par une balle. L'adolescent sait pertinemment que l'être qui lui fait face n'est pas ce qu'il prétend être. Aucun nazi ne se trouve ici. Le corps de Justin non plus, et un corps ne se transforme pas en zombie. Ce qui n'empêche pas son assaillant d'être ô combien terrifiant.

"Jude..." Persiffle Justin en remuant difficilement ses lèvres pâles

L'Allemand glapit tout en tassant son corps tremblant contre le mur, comme s'il espérait pouvoir passer au travers. Un hoquet force sa gorge. Les larmes se mettent à ruisseler sur ses joues. Michael est terrassé par la frayeur, mais aussi par la peine. Juif. Sorcier. Deux stigmates qu'il porte. Deux différences qui font de lui une cible alors qu'il n'a jamais rien demandé à personne. Qu'il n'a jamais fait souffrir quiconque de façon bête, gratuite. L'atroce vérité, c'est qu'une autre tare s'ajoute à tout ça. Autre chose encore qui le différencie des autres, sans qu'il ne l'ait désiré. Il n'est pourtant pas si différent des autres humains. Il souhaite juste à se faire une place dans ce monde, sans violence et sans heurts. Chercher le bonheur, trouver le Soleil. Le Poufsouffle se prend la tête entre les mains et se laisse glisser le long du mur. Il clôt ses paupières et plisse les yeux de toutes ses forces, petit enfant qui tente de chasser le monstre du placard.

"Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal.."

Le Juif se raccroche à une prière que son père prononçait parfois. Erik Summers n'était pas réellement croyant, mais il lui arrivait de psalmodier certains passages de la Bible. Un peu comme un mantra.

"Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car t'es pas réel... T'entends, fils de pute ? T'es pas réel !"

Voix comme volonté vacillent. L'horreur incarnée est toujours là. Il ressent sa présence. Recroquevillé, le voyant pleure à chaudes larmes. Sa raison harcelée par l'horreur commence à s'effriter. Douloureuse déliquescence. Lente descente dans les abysses du désespoir.

"Je veux pas partir... je... je veux vivre. Et je veux pas être seul. Pitié, je vous en supplie..."

Mais qui supplie t-il, exactement ? Ses supplications n'importent pas. Personne ne vient lui porter secours. Pourquoi est-ce qu'il doit subir tout ça ? Pourquoi est-ce qu'il doit subir peur, haine... rejet. Le Jaune se voit finir sa vie ici. Entièrement seul. Enfermé dans cette cellule. Prisonnier de sa peur. C'est alors que les rouages de son esprit se remettent à tourner. Il en vient presque à les imaginer grincer tant ils ont été malmenés par l'effroi enserrant son esprit comme autant de serres glaciales, aiguisées. Voilà le but de l'épreuve ! Il n'avait pas tort quand il pensait devoir s'échapper. Sauf qu'il ne soit pas seulement se libérer de sa cellule... mais aussi de sa peur. Une révélation qui ne l'aide pas du tout. La bravoure, c'est l'apanage de la Maison Rouge. Après tout, n'était-ce pas Justin qui s'était dressé entre ses cadets et le danger afin de les protéger ? Lui le Préfet Gryffondor, héroïque. Sans peur et sans reproche.

Lui-même était terrifié à ce moment-là. Pressé de partir, de se réfugier à l'abri. Entièrement motivé par la panique la plus primale. Ce qui ne l'a pas empêché de rester en arrière.

"Pour... sauver Apolline."

Ce n'est qu'à cet instant qu'il a une véritable Epiphanie. Pour sauver son amie, il avait affronté sa peur. Elle était encore présente. Mais maitrisée. Comme un lion en cage. Ou bien... comme un homme dans une cellule.  

"Le courage ce n'est pas... l'absence de peur."

Non, ça, c'est de l'inconscience.

"Le courage, c'est contrôler sa peur !"

À présent, il est persuadé que même Justin ne versait pas dans l'inconscience. Il a simplement eu assez de force morale pour se dresser face à la mort. L'adolescent inspire un grand coup, se met à frissonner. Lentement, péniblement, il se redresse tout en rassemblant les lambeaux éparses de sa volonté.

"Où que tu sois... Merci..."

Justin lui sauve encore une fois la vie, même par delà la mort. Cette fois, non pas en se sacrifiant, mais en lui servant de modèle. Michael Emil Summers sourit. Et ouvre les paupières.

"Je ne vacillerais pas."

Sa voix tremblante se raffermit à chaque mot qui franchit ses lèvres. La sclère de ses yeux est certes rougies par les larmes, mais le bleu de ses iris passe de ciel sans nuages errants à glacier aux arêtes tranchantes. Il n'a pas survécu à Godric's Hollow et à la Coupe du Monde pour au final se laisser abattre ici. Il ne brisera pas le cœur de ceux pour qui il compte. Il y a aussi une part d'égoïsme, bien sûr. Il veut vivre. Et il va vivre. C'est donc sur la voie menant à la vie qu'il s'engage, avançant pas à pas jusqu'à la porte. Chaque pas est une libération, un allègement du poids qui pesait sur son âme.

"T'es pas un nazi. T'es pas Justin. T'es pas non plus une de ces enflures de la Coupe. T'es ma peur. Mais c'est fini, tu n'es plus ma geôlière. C'est à toi d'être enfermée dans une cage, pas à moi. Alors maintenant tu dégages de mon chemin." Grommelle t-il

Libéré de ses chaines, le Juif Allemand progresse sans accorder un autre regard à l'immondice qui voulait faire de lui une loque captive de ses angoisses. Et il sort de la cellule.

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Aussitôt que Morgane fut rentrée dans sa cellule, elle sentit une présence avec elle et entendit la porte se fermer. Elle se retourna avec sursaut, bien qu'elle devait se douter que ça allait arriver, apparemment son sortilège avait été inutile. Ce n'est que lorsqu'elle se retourna vers la porte qu'elle la vit. Sa plus grande peur, ou du moins, sa peur d'enfance : une araignée. Mais ce n'était pas une petite araignée comme on voit dans une maison en tant normal, ce n'était pas non plus ces grosses mygales poilues qui font peur et qu'on ne voit que dans les régions tropicales, non, l'animal, le monstre qui se trouvait devant elle, n'était autre qu'une énorme Acromentule faisant au moins deux fois la taille de la jeune fille. La Serdaigle fut prise d'un soubresaut et recula, se collant contre le mur opposé. Elle ferma ses paupières, tentant de relativiser. Elle avait vu pire, après tout, n'est-ce pas ? Certes, les araignées la terrifient et la paralysent, mais ce n'était rien à côté de la Coupe du Monde, non ? La peur qu'elle avait ressenti ... La peur de mourir, de voir ses amis mourir, sa famille ...

Plusieurs secondes s'étaient écoulés et rien ne s'était encore passé. Morgane ouvrit doucement les yeux, avec appréhension, et les referma presque aussitôt. Comme si elle avait lu dans ses pensées, la créature venait de prendre l'apparence d'un des moldus de la Coupe du Monde, pointant son fusil vers elle avec un sourire sadique sur son visage. Morgane mis ses bras devant son visage, en position de protection.


- Non, s'il vous plaît, ne me tuez pas, je ne veux pas mourir ... J-je vous en p-p-prie ...

L'homme face à elle visa à quelques mètres de la jeune fille et elle put entendre le déclic significatif de la détente de l'arme ainsi qu'une détonation assourdissante. Elle se risqua à regarder de nouveau avant de pâlir encore davantage si cela était possible. Au sol, à l'endroit exact où se tenait l'homme, gisaient les corps sans vie de ses parents. L'esprit embrouillé, prise de secousses incontrôlables, la jeune bleue n'arrivait plus à penser correctement. Etait-ce réellement ses chers parents ? Jane Suline les avait-elle amenés là, pour les tuer ? Elle s'approcha, en pleurs, et se jeta dans les bras de sa mère. Ce n'est que lorsqu'elle s'approcha des deux cadavres qu'elle vit que la masse indistincte entre eux qu'elle avait pris pour un tas de chiffons ou de vêtements n'était autre que Ginger, les poils salis pas de la boue et de la poussière, il gisait, lui aussi, entre ses parents. Morgane hurla, d'un hurlement déchirant et horrifiant, telle une louve qui hurlait à la mort. Ses cris et ses pleurs résonnaient sans doute dans toute la maison, et même au-delà? Elle pleurait sur les corps inertes qui avaient l'apparence de ses parents.

- NOOOOON !! P-papa ... M-maman ! P-par pitié, d-dites moi que c-c'est pas vrai ... C-c'est pas possible !


Toujours les yeux fermés, elle tenta d'agripper le corps de son père, seulement pour se rendre compte qu'elle brassait de l'air. Elle ouvrit les yeux pour s'apercevoir que les cadavres avaient disparus. A la place de sa mère, de son père et de Ginger, se trouvait maintenant une Elisabeth, pâle et glaciale. La jeune fille était-elle venue à son secours sans qu'elle l'entende ? Le monstre l'avait eu aussi ? Où était passé l'Acromentule ? Etait-ce elle qui avait tuée son amie ? Morgane n'y comprenait plus rien. Les cadavres continuaient à se succéder, après Elisabeth, elle vit Michael, et même Apolline ... A chaque fois que le décor changeait, elle avait l'impression de devenir de plus en plus folle. Elle hurlait le nom de ses amis alors que leurs cadavres défilaient sur le sol. Elle s'était traînée jusqu'au mur opposé à la porte et s'était recroquevillé là, elle avait enfoncé sa tête entre ses mains et tremblait de tout son être. C'était un cauchemar, forcément, et elle finirait bien par se réveiller, n'est-ce pas ? Au bout de quelques moments, le décor changea à nouveau, et lorsque Morgane leva la tête, elle vit quelqu'un d'autre. Cette personne n'était pas morte, elle se tenait debout. Elle n'était pas armée non plus. Elle se contentait de regarder la Parkinson dans les yeux. Cette personne, c'était elle-même. Etait-ce donc ça ? Etait-elle réellement devenue dingo ? La Morgane qui lui faisait face était semblable à elle, et en un sens, elle était différente aussi. Cette fille se tenait là, droite comme un I, la fixant avec un regard dénué d'émotions, bien qu'on aurait pu y déceler du mépris et de la froideur. Morgane, la Morgane qui était assise au sol, détourna le regard, ne pouvant soutenir ce regard. C'est ainsi que la boucle infernale reprenait. Morgane ne revit pas l'araignée, peut-être l'entité face à elle avait décidé que ça ne faisait pas assez peur à la jeune fille, en revanche, cette même entité se délectait des pires craintes de Morgane. Les cadavres reprenaient leur danse, les uns après les autres, devant une Morgane horrifiée. A la fin, Morgane ne regardait même plus ce qui se passait, devinant les corps devant elle, puis ce double qui la fixait. La seule présence de la créature suffisait à terrifier la jeune blonde qui avait depuis longtemps enfouie de nouveau sa tête entre ses mains. De temps en temps, seuls ses sanglots et ses spasmes venaient déranger le silence mortifiant, mais de temps à autre, la jeune fille était plus agitée, s'arrachant les cheveux et se balançant d'avant en arrière en hurlant et en pleurant, telle une hystérique. C'est d'ailleurs ainsi que ses camarades la retrouveraient, en sanglots, repliée sur elle-même au fond de sa cellule, avec, entre elle et eux, leurs propres cadavres ainsi que ceux de ses parents, si tant est bien sûr, qu'ils aient eux-mêmes réussi à échapper à leurs calvaires respectifs.

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TRIGGER WARNING :enfer:

Sans crier gare, l’Homme enfonce la porte de la cellule. Dans sa poitrine, le coeur de la petite Apolline cesse de battre. Son corps lâche cesse de lui obéir : ses maigres bras refusent de la protéger, ses jambes malingres ne veulent plus la porter. Paralysée, la voilà plus capable de rien, amorphe et vulnérable. Un vent de panique vient l’ébranler, elle et sa détermination, une vague de chaleur qui l’étouffe et la brûle comme le souffle d’un Cerbère. Ce monstre est plus imposant, bien plus grand et large que dans ses souvenirs, si bien qu’il doit se pencher pour entrer dans la cellule. Avec le sourire sadique du bourreau qui prend plaisir à la tâche, il referme lentement la porte dans son dos, sans quitter la jeune fille de son regard féroce dénué d’humanité. Il a ce visage cauchemardesque qu’elle n’oubliera jamais. 
Cette gueule anguleuse taillée au burin d’une bête virilité, à la mâchoire carrée et aux arcades saillantes et broussailleuses. Au bout de ses bras musculeux et velus sont serrés ses poings bestiaux, les phalanges trempées dans un sang qu’Apolline devine partager. Lentement, il s’approche d’elle à la manière d’un prédateur, en faisant craquer un à un ses épais doigts dans une série de sons sinistres qui ne laissent présager rien d’autre qu’un déchainement de violence animale.

Il incarne tout ce que l’enfant a en horreur, l’homme bestial et malsain, le vice et la cruauté, celui-là même qui a arraché sans état d’âme tout ce qui lui était cher. Celui qui a fait de son foyer une prison, et de son monde un Enfer. Celui qui lui a volé son enfance et sa mère ; qui a broyé son innocence et sa dignité ; qui, sans la tuer, a pris sa vie et détruit son avenir. Celui qui aujourd’hui encore hante ses nuits, l’incarnation de ses cauchemars qu’elle s’imagine toujours cachée sous son lit ou qu’elle croit deviner quelquefois tapie dans les recoins sombres lorsqu’elle est seule, qui la réveille en sursaut et en larmes au milieu de la nuit. Celui dont elle ressent parfois la présence dans son dos, son regard assassin rivé sur sa nuque fragile, celui dont l’ombre menaçante n’a jamais cessé de planer sur elle. Celui qui sans même être là continue de la faire souffrir, celui qui jamais n’a relâché son emprise sur elle, celui dont les coups résonnent encore et les plaies saignent toujours. 

Celui dont les crimes abjects restent impunis.

Celui qui fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. 

Celui qui lui ressemble.

Et voilà la petite fille atone et aphone, alors qu’il s’avance vers elle, son sourire carnassier rivalisant de diabolicité avec ses yeux perçants. Devant lui, elle se sent plus pitoyable que jamais, alors qu’il la domine de toute sa taille écrasante. Incapable de maîtriser les tremblements de son corps chétif, elle recule instinctivement d’un pas, puis d’un autre. Pourtant, de ce jour, elle en a rêvé, au moins autant qu’elle en a cauchemardé. Cela fait plus de quatre ans qu’elle attend d’enfin lui faire face, que l’espoir de le retrouver est la seule chose qui la tire hors du lit. Quatre ans qu’elle ne vit que dans le but de le tuer, de lui rendre toute la souffrance qu’il a infligée. Tout ce qu’elle a fait, tout ce qu’elle a appris, de ses sombres lectures à ses actes les plus terribles, tout n’a servi qu’à cet unique dessein.

Et pourtant aujourd’hui, en cet instant elle semble avoir tout oublié. Elle ne parvient à se souvenir que d’une chose, le corps meurtri de sa mère par les poings brutaux qui se dressent devant elle en ce moment-même. Il lui semble entendre de nouveau les hurlements de douleur et de désespoir, les appels à l’aide auxquels elle ne peut répondre, le tambour de la chair que l’on bat ; l’orchestre de la mort qui bientôt jouera pour elle.
L’Homme pousse un rire sardonique, semble se rire et se nourrir de sa détresse. De sa voix grave aux accents lucifériens, il se moque et menace :

Apolline… Je t’ai cherchée partout, petite fille de putain ! Regarde-toi… Tu es le dégoût ; le déchet et l’immondice. Petit monstre hideux... Tu donnerais envie de vomir à ton propre reflet. Qu’est-ce que c’est que ce maquillage de pouffiasse ? Toi aussi, tu vas faire les trottoirs ? Il éclate de rire. Je suis surpris de te voir. Je pensais que tu aurais mis fin à ton existence misérable. C’est ce que j’aurais fait, à ta place. Qui pourrait supporter d’être toi ? Oh, mais je vois. C’est que tu n’en as pas le courage. Mais ne t’en fais pas, je suis là pour ça. Je vais t’envoyer rejoindre ta pute de mère. Tu feras le tapin avec elle en Enfer !

Les mots de l’Homme sont ceux qu’elle refuse d’entendre de sa bouche, ceux qui s’infiltrent dans ses blessures et écartent ses plaies encore ouvertes, les paroles les plus à même de l’accabler et de la déchirer. Mais de la peur de la jeune fille renaît alors sa colère. Dans le sillon de ses veines, son sang se met à bouillonner. Ses tremblements se font erratiques, nerveux : ce n’est plus l’effroi qui la secoue, mais la haine qui gronde et résonne à travers tout son corps. L’Apolline qui se tient face à lui n’a plus rien de l’enfant malade et impuissante d’il y a quatre ans. Cette Apolline-là a laissé le mal la corrompre, s’est faite bête humaine pour tenir tête à ses prédateurs. Cette Apolline a déjà tué, et n’hésitera plus à tuer encore. Son arme n’est plus le silence, mais une magie puissante qui sommeille en elle, un pouvoir destructeur qu’elle a appris à manier comme une arme pour en faire l’instrument de sa vengeance. 

Malgré ses tremblements, sa main vient trouver dans le fond de sa poche sa baguette et s’en saisit avec fureur. Autour de son pommeau qui prend la forme d’un Sombral, symbole de ce deuil qu’elle n’a jamais su faire, sa paume se crispe, ses doigts s’enroulent autour du catalyseur avec une nervosité telle qu’elle manque de le briser. Par cent fois, elle s’est imaginée cet instant, s’est jouée la scène dans son théâtre intérieur, imaginant sans cesse les gestes et le texte du dernier acte de sa vie. Quelles seraient ses paroles, les mots justes, et la juste façon d’en finir. Et pourtant, rien de tout cela n’est parvenu à la préparer à vivre cet instant. Ce qu’elle dit, elle ne l’a jamais écrit. C’est son coeur meurtri et impur qui parle, qui déverse dans un sanglot ces mots qu’il a longtemps gardés pour lui.

Je t’interdis de parler de ma mère, sombre connard ! fait-elle d’une voix démente, semblable à un violon discordieux. Moi aussi, je t’ai longtemps cherché, figure-toi. Il n’y pas... un jour... où je n’ai pas pensé à toi. Pas une putain de nuit ! Ton plus grand crime… Le plus cruel... a été de me laisser vivre. Mais c’est aussi ta plus grande erreur. Depuis, je ne vis pas… Pas pour moi. Mais pour toi. J’ai compté les jours jusqu’à pouvoir mettre fin aux tiens. Si tu savais… comme j’ai attendu ce moment. Tu as passé des années à me traiter de monstre. Je vais te montrer à quoi ressemble... un véritable monstre. Ce que ça fait, de craindre son propre reflet.

Enfin, elle dégaine et dévoile sa baguette, alors qu’elle pourrait presque le toucher du bout de celle-ci tant il est proche. Elle veut le faire souffrir, l’entendre hurler, supplier comme sa mère l’a supplié. Elle ne pense à aucun sortilège, ne formule pas la moindre incantation. Elle laisse son catalyseur se faire le conduit que traverse tous ses sentiments les plus sombres, toute sa haine, tout son chagrin ; son désir insatiable de blesser et de tuer ; ses rêves de vengeance. Avec un cri de rage poussé par son coeur d’enfant, un flot de magie incertain et informe jaillit dans une gerbe d’étincelles d’un rouge carmin semblable à des giclées de sang, matérialisation occulte de sa folie meurtrière en un éclair assassin. Lorsqu’il touche l’Homme, le sort explose et se disperse en une nuée de résidus magiques semblables à des arcs électriques, qui finissent par s’évanouir dans l’atmosphère. Un rire cruel retentit alors. Il se tient toujours debout. Il avance toujours vers elle, inexorablement. Cette déflagration magique, canalisée par Apolline de tout son être, n’a eu sur lui pas le moindre effet.

La jeune fille ne peut le croire. Comment peut-il être insensible à la magie ? Terrorisée, elle recule vivement, tente une nouvelle fois de le détruire, puis une fois encore, sans aucun succès. Quelle arme possède-t-elle alors pour lui faire face ? Sans magie, elle n’est plus rien. En un instant de désillusion, tous ses espoirs s’évanouissent, toute son ardeur et sa détermination avec eux. Elle se met à hurler lamentablement de peur. De nouveau, elle ne tremble que de panique, jusqu’à ce qu’elle se retrouve dos au mur. Elle ne peut plus lutter, et n’a nulle part où fuir. Sans cesser d’emplir la cellule des échos de son rire inhumain, il se place devant elle jusqu’à l'oppresser contre la paroi froide qui l’empêche de se sauver. Il la saisit brutalement à la gorge, l’emprisonne d’une main aussi implacable que la serre d’un rapace, et la maintient contre le mur. Apolline suffoque, ce n’est pas l’insoutenable carcan de chair brûlante autour de son cou qui l’asphyxie, mais bien la terreur qui s’empare d’elle alors que l’Homme dispose d’elle comme d’une vulgaire poupée. Elle lâche sa baguette pour tenter de toutes ses maigres forces de se libérer de son étreinte, essaie de desserrer les serres du monstre en vain, mais rien n’y fait.

Il se penche vers elle et lui rit au nez, l’irradie de son regard malsain dans lequel elle ne voit toujours pas le moindre remord, pas un soupçon de culpabilité. Mais la jeune fille n’a pas dit son dernier mot. Elle refuse de s’avouer vaincue, de renoncer à sa vengeance et de mourir aux mains de l’assassin de sa mère. Elle n’a pas attendu ce jour pour que tout s’achève ainsi. En réalité, la magie est loin d’être sa seule arme. Alors que le visage de l’Homme est proche du sien, qu’elle peut sentir son souffle putride sur sa peau, elle vient se saisir d’une main de son pic à chignon. Elle n’a pas le droit d’échouer, pas le droit de mourir et de le laisser encore une fois partir. Elle va le tuer, ici, et aujourd’hui. Elle hurle comme une damnée, et vient rageusement lui enfoncer d’un coup sec le pic à travers l’oeil. Elle constate avec terreur qu’il n’y réagit même pas. Elle retire le pic, et ne voit pas la moindre goutte de sang couler. Là où l’arme s’est plantée se trouve un curieux trou brumeux dont s’échappe une étrange fumée noire, qui lentement se referme. Alors elle plante, plante et plante encore, en vain. L’Homme rit toujours. L’emprise sur son cou ne se relâche pas.

D’une main, il vient se saisir de son poignet, le broie avec tant de force qu’il l’oblige à lâcher son arme de fortune. Il la désarme avec la même facilité qu’il y a quatre ans, lorsqu’elle n’était qu’une gamine rachitique. Pour Apolline, il ne subsiste plus le moindre espoir. Elle a le sentiment de redevenir cette enfant de neuf ans impuissante qui ne pouvait rien être d’autre que sa victime, cette enfant monstrueuse et inutile qui ne peut rien faire d’autre que de subir. Tout ce qu’elle a vécu depuis n’a servi à rien. Tout lui semble perdu : jamais elle ne pourra venger sa mère et se libérer de son joug. Il l’a tuée, et maintenant il va la tuer elle aussi. Dans un ultime espoir de survie, qui tient davantage de la peur que du courage, elle se débat comme une furie. Elle frappe, elle le rue de coup de pieds et le griffe, mais ses ongles ne laissent que de longues trainées fumeuses qui aussitôt se résorbent. Ses cris aigus n’ont plus rien de furieux, mais relèvent de la terreur pure. Bien vite, elle s’épuise, elle faiblit face à ce monstre invincible et infatigable.

L’Homme lève alors une main, et vient la gifler avec force, lui arrachant un hurlement de souffrance. Alors, la gamine se tait. Elle ne veut lui offrir ce plaisir. Quand bien même elle se sait perdue, elle refuse de supplier, ou d’appeler à l’aide, ne se permet que de gémir. De nouveau, le silence redevient sa seule défense. Il la frappe, et la frappe encore, mais elle serre les dents. Des coups mesurés, mais qui lui font l’effet de cent poignards. Elle est atteinte au visage mais touchée en plein coeur ; c’est sa chair qui est battue, mais son âme qui est meurtrie. Sous les coups répétés, elle sent son sang couler, sa lèvre se fendre ; un goût métallique se répand dans sa bouche. Elle sait enfin ce que sa mère a pu ressentir avant de mourir, alors que l’Homme la battait à mort. Elle ressent toute sa détresse et son désespoir. Secoué tant par la violence que par la terreur, c’est tout son corps qui abandonne, ses jambes qui abdiquent. Alors que les larmes viennent se mêler au sang en inondant son visage, elle sent un liquide chaud et impur imbiber ses bas. Mais elle ne crie pas. Mollement, elle lève les bras pour protéger vainement son visage des assauts infatigables de l’Homme, qui ne cesse de rire et de l’insulter.

Petite merde ! Jamais je n'aurais dû t’épargner ! J’aurais dû te crever quand tu n’étais qu’une gamine ! Te noyer dans le sang de ta mère ! Quatre ans de trop, quatre ans perdus, quatre ans pour rien !

Tout est fini. Juste comme ça. Tout ça pour rien.

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La cellule ressemblait à une chambre d’hopitale, le lit en moins, la saleté ne recouvrant pas les murs ni le sol. 
Sinon, en tout point ça y ressemblait, ses murs, dénuées de personnalité, je me souviens encore de ce jour, après la coupe du monde, de son visage, on aurait d’y qu’il dormait, (elle esquissa un léger sourire) ne se souciant plus de la triste réalité de ce monde. La mort finit toujours par frapper, tu vie pour mourir, voilà ce que l’on me répétait, oui, c’est vrai, on vivait pour une finalité, mais il méritait de continuer. En quelques secondes, un coup, un bruit sourd, puis du sang, en quelques secondes il était parti sans se retourner, sans un au revoir, sans un bruit. Il était tombé raide, mort devant moi, son visage exprimer de la peur, comment pouvait il être aussi paisible ? 
Une délivrance, peut être c’était ça pour lui ? une délivrance ? il avait mené ce pourquoi il avait été créé à bien ? il m’avait sauvé ce jour-là, il avait été comme un père pour moi ! Gérard de son vrai nom, gégé de son surnom, cet homme costaud, au visage dur comme le roc, il n’était plus rien...Enlever d’un claquement de doigt, d’un simple BOOM à nous, à moi…
Gerard, mon majordome, aujourd’hui, je veux m’excuser, m’excuser d’avoir été faible, de ne pas avoir réagi, de ne pas t’avoir sauvé… (Elle était recroquevillée sur le sol, le regard perdu droit devant elle, alors que l’homme, ce même homme qu’elle avait vu, dont le visage était gravé dans sa mémoire depuis ce jour là, la tenait en jou) Je suis une Greengrass, je viens d’une famille de sorcier respectable, pourtant je n’ai pas su faire face, je me suis laissée avoir par la peur, par des sentiments et je t’ai trahis...Pardonne moi…
Ce jour là, ça devait être l’un des jour les plus beau de ma vie, la finale de la coupe du monde on était en final, j’avais ma famille avec moi, Margaret et Lucas, que demander de mieux ? un moment passer avec eux...puis un BOOM une explosion, puis la mort, le néant...Ce jour là, tu as perdu la vie, j’ai perdu un père, j’ai perdu mon innocence, et mon coeur est brisé, mon cerveau contaminé. Je ne pense qu’à ça, dès que je ferme les yeux je ne vois que ça, je ne rêve que de ce...Bruit ! de ces flammes, de ce sang qui coule sur mon visage, je rêve de la mort alors que je ne souhaite que la paix, la vie...Je suis fragmentée en plusieurs morceaux, d’ un côté qui je suis de l’autre, ce que je suis entrain de devenir...Ta mort est un fardeau qui me fait basculer, à mesure, ou je regarde cet homme, là devant moi, je ne souhaite que le tuer...Je veux me venger, te venger, je veux qu’il meurt, je veux qu’il crève et de ça de mes propres mains. (elle se prit la tête entre les mains) Pourtant, pourtant ce n’est pas moi ça ? Je ne suis pas comme ça, je ne tue pas, je ne veux pas, cette part d’innocence, cette voix, ce n’est pas la mienne, Margaret…
Comment savoir, comment faire, dit moi ?? Que dois je faire ? ne m'abandonne pas ? me laisse pas ? Aidez- moi ? Lucas qu’est ce qu’il aurait dit ? hectore ? margaret pourquoi vous n’êtes pas là, pour me soutenir ? pour m’aider à avancer ? je meurs sans vous, je deviens…
(elle se mit à pleurer), je m’excuse...pardonnez moi, d’être faible, de ne plus savoir ou je suis, d’être perdu, je ne suis plus maître de moi même, je suis plus que haine vengeance, peine, alors qu’avant j’étais, heureuse, joyeuse, un lointain rêve…
La tristesse m'assaille, le deuil me tiraille, Oh que je suis faible, je n’arrive même plus à me lever, à penser...Je ne suis plus que l’ombre de moi même, un monstre de haine, OH pardonne moi, qui suis je ? que fais je ? Pourquoi ? Pourquoi je lève ma baguette ? ce visage, son regard, il est fou, emprunt de la folie, comme moi. La mort l’a t’il usé ? lui aussi ? est il comme ça par mépris...Avance avance, cette arme, je sens son souffle de fer, une balle. 
Je suis prête, baguette en main, je la lève, ce n’est plus moi, je ne suis plus rien, le néant qu’ils disent, un peu plus bas, je m’enfonce, puis un souffle, pas celui de la mort, mais de la haine, un simple souffle, un peu de magie, son arme, pourtant elle ne s’envola pas de ses mains, elle ne tomba pas à terre…
Elle est restée, comme si le temps était figée, Il change, il se transforme pour en devenir mon reflet. Cette arme, de fer, c’est moi qui la tient prête à tirer, ce que je refuse de devenir alors que j’en suis obligée. 
Une silhouette, la mort elle-même m'entoure, voilà ce que je risque de devenir, ce que je suis entrain de devenir, pourtant je n’ai plus peur, je ne ressens plus rien… 
Que dirait mes amis, s' il me voyait me tenir ainsi devant eux, ne plus hésiter, tirer ? pour les protéger ? Que dirait-il ? de moi ? 
Ils me tournent le dos, me laissent seule à mon sort, (des larmes coulent sur le sol), Peut-être ont-ils raison ? je ne suis plus qu’une ombre…
Ou vont ils quand même ? Ils sortent de la prison, dois je les suivre ? pourquoi...suis-je entrain de succomber à la folie ? Oh pardonne moi, mais c’est si facile, comme fermer les yeux, c’est comme une main qu’on te tend, un autre monde, une autre vision… 
Beth, Lis, Elisabeth, je ne suis plus qu’une ombre…



Dans l’obscurité de ma cellule, dans le néant d’une vie de souffrance, une lumière au loin je la vois, un chat…
(Elle se recroquevilla sur elle-même posant sa tête contre ses genoux, elle pleurait en silence, secouée d’une multitude de sanglots…)

Un simple félin de lumière, il me demande de le suivre, je vais sortir d’ici...

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Alors que chacun faisait face dans sa cellule à ce qu'il se faisait de pire sur cette terre, Michael sortit le visage pâle comme si toute son énergie venait de lui être soutiré ... 

Il tourna la tête et aperçu Elisabeth sortant de sa cage dans le même état que lui, le visage et la robe couvert de larme en plus ... 

Il n'eurent pas le temps de se rejoindre ou de prendre des nouvelles l'un de l'autre quand des cries et des pleures percèrent les cellules respectives d'Apolline et de Morgane ...

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De la cellule d'Apolline, la voix cruelle l'insulte au rythme de ses coups incessants.

" Salope ! Petite pute ! Prend-toi ça, et ça, et ça ! Ta mère suce des bites en Enfer ! " dans un parfait français, bien entendu.

Apolline, elle, ne se fait pas entendre.

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Michael tombe à genoux, le souffle court. Sa tête tourne comme un derviche, et il est obligé de fermer les yeux afin de faire passer l'envie de vomir. La fatigue qui a planté ses griffes en lui ne le lâche pas, férocement agrippée. Lentement, il ouvre les yeux et sourit à Beth. Un sourire épuisé.  Mais il se rend soudainement compte qu'ils ne sont que deux. L'absence de la Verte le galvanise, et il se redresse tant bien que mal. En titubant, l'adolescent se dirige vers la cellule d'Apolline et pose la main sur la poignée. Sauf qu'il s'agit d'Apolline, et qu'elle va certainement être dans une rage folle s'il l'aide. D'autant plus qu'il s'agit d'une peur intime... Le voyant serre les dents et entrouvre la porte.

"Apolline, ce n'est pas réel ! Tu dois contrôler ta peur et sortir de la cellule ! Tu peux le faire !"  

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Alors qu'il entrouvre la porte, Michael peut entendre distinctement le concert macabre qui se joue dans la cellule, le flot d'insultes qui se déverse dans une averse de violence, les percussions sanglantes de la chair que l'on bat, le chant désespéré des gémissements étouffés d'Apolline. La voix du Poufsouffle lui parvient bel et bien, mais elle ne peut y répondre. Pas plus qu'elle ne peut faire preuve de lucidité, et comprendre que la créature qui lui fait face n'a rien de l'Homme qu'elle craint tant. Mais si lui n'est pas réel, la main qui l'étrangle et celle qui la bat sont aussi véritables que la douleur qu'elles lui infligent. L'Épouvantard la tient et la consume, la prive de tout moyen de s'enfuir. Pourtant, sa peur, elle l'avait contrôlée. Sa peur, elle l'avait combattue. Mais simplement, c'est elle qui a vaincu.

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Beth était epuisée elle tomba à terre devant michael qui venait tout juste de sortir lui aussi, sa présence la rassura, lui faisant presque esquisser un léger sourire. 
Elle entendit alors des pleurs, des gémissements, des hurlements, voyant que Mike se dirigeait pour sortir Apolline de là, elle prit tout son courage, pour aller sauver Morgane, elle lui avait promis après tout, elle ne méritait pas de subir ça, de subir ce qu'elle venait de vivre, quelques minutes plus tôt. 


Beth était une nouvelle Beth, baguette en main, elle n'avait plus peur, elle n'était plus que colère galvaniser par la mort de son presque père, par la détraisse de ses amis, elle rentra dans la cellule poussant la porte, d'un geste brusque, pour se trouver devant son cauchemar toujours le même. 

Elle aurait pu de nouveau partir dans ses songes mais cette fois ci elle n'était plus seul, elle avait ce chat, cette lumière avec elle, et morgane. 
D'une voix douce et forte sa voix s'éleva. 

"Morgane regarde moi...c'est moi, ça va aller je te le promet, prend ma main ferme les yeux, pense à un souvenir doux, un beau souvenir, pense à quelque chose qui peut t'emplir de joie..."

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Morgane leva les yeux vers la porte qui s'ouvre en grinçant sur ... Beth ? Elle la regarda, perdue, avant de voir l'épouvantard se changer en autre chose, la peur de Beth ce coup-ci. Elle ne comprenait rien, que se passait-il ? Comment tout cela était-il possible ? Elle se leva, lentement, puis avança vers son amie avant de se jeter dans ses bras, en pleurs.

- Beth, oh par Merlin tu vas bien, je ... Je t'ai vu ... T-tu était m-m-morte ... Et mes parents ... Michael ... Oh je suis tellement désolée pour tout ce que j'ai fait ... J'ai pensé t'avoir perdu ...

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La porte se referma brusquement devant Michael laissant Apolline encore à son triste cauchemar pour quelques temps ... Beth elle entra dans la cellule de Morgane et l'épouvantard se changea en la pire peur d'Elisabeth ... 

Tous purent commencé à sentir une légère odeur .. Une odeur qui s'intensifia quelque peu .. une légère fumée s'éleva tout au bout de l'immense pièce et Michael pu distingué au loin quelques flammes .. Elles étaient loin mais il fallait sortir tout le monde sauf la chieuse de Morgane d'ici rapidement ..

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Pourtant... Malgré ses encouragements... La Verte ne bouge pas. Ou en tout cas elle ne semble pas bouger. Et si elle était réellement en danger ? Michael hésite. Guère longtemps. Il ne peut pas la laisser mourir, tant pis pour son égo de petite chieuse. L'adolescent agrippe de nouveau la poignée. Que va t-il voir à l'intérieur de la pièce ? Et surtout... Que va t-il devoir affronter ? Est-ce que tout va de nouveau recommencer ? Le coeur du Juif loupe un battement.

"Encore..."

Est-il capable de faire face à sa peur encore une fois ? Sa main tremble. Son bras perd sa force.

"Allez Michael... Tu peux le faire."

Il DOIT le faire. Cette fois, il n'est pas le seul concerné. Apolline est derrière cette porte, à la merci de ses peurs les plus profondes. S'il ne l'aide pas, elle est finie. D'ailleurs... ils sont tous finis. Les flammes n'épargneront personnes, et il sent déjà l'odeur de la fumée lécher ses poumons de leurs langues de souffre spectrale. Il ne peut pas laisser faire ça. Sa poigne se raffermit, et il entre dans la cellule de la Serpentard, le pas décidé. Prêt à affronter la chose contenue dans la boîte.

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"Je suis là, je suis là, on va sortir..." Elle s'arrêta net. 


Beth recule, alors qu'elle a Morgane dans ses bras, la main posé dans ses cheveux, elle regarde la créature s'avancer, changer de forme pour en devenir son pire cauchemars, le livre. 
un livre noir tout simple, ou de la fumée s'en dégager pour en former une horrible créature, un être malfaisant, un détraqueur. Elle savait très bien ce que c'était, elle connaissait cette chose, pour l'avoir déjà vu dans des livres. Elle ne put s'empêcher de pousser un hurlement de peur, reculant petit à petit vers la sortie alors que la chose la suivait de prêt. 
Baguette en main elle ne savait que faire, elle n'avait aucune idée de comment vaincre cette créature, elle qui c'était fait dans l'idée de ne plus ressentir la peur, se trouva bien servi devant ce monstre, la mort elle même. 

"j'ai peur...mon dieu..."

Elle tremblait, essayant de se concentrer mais c'était presque peine perdu, le livre, elle l'avait ouvert, avec Ellie, et le voilà qui le hante, encore et toujours, à ne plus en finir. 
elle manqua de tomber avec Morgane, dans ses bras. 

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Si son corps reste prisonnier, l’esprit d’Apolline lui s’enfuit, vers ce lieu secret, cet ailleurs intérieur qu’elle seule peut arpenter. Elle cherche abri dans le cocon mental de son enfance, là où elle trouvait refuge quand ses camarades de classe la tourmentaient et la frappaient dans un coin de cour d’école ou le fond sordide d’un cabinet. Elle essaie de fuir ce corps qui subit, de se faire sourde aux insultes et aux coups, de quitter ce monde l’espace d’un instant. Emmurée dans son silence, il n’y a qu’ici qu’elle peut espérer réchapper au calvaire qu’elle endure. Elle ne connaît que trop bien les donjons de sa forteresse de solitude intérieure, chaque recoin où se tapissent parfois ses rares souvenirs heureux. C’est eux et eux seuls qui lui ouvrent les portes de cet endroit et qui lui offrent l’asile quand elle ne parvient plus à faire face à l’infâme réalité de sa vie. Cet endroit sacré, ces souvenirs inestimables, c’est certainement ce qu’elle possède de plus précieux. Elle ne compte plus les heures passées à errer parmi les fantômes de son passé, seuls témoins d’un temps où il lui arrivait encore de sourire de bon coeur. Une époque où malgré sa condition de martyr, elle était plus heureuse qu’aujourd’hui. Quand elle avait encore sa mère. Parfois, dans les couloirs solitaires de son esprit, il lui arrive de la croiser. Mais elle n’ose pas l’aborder. Elle ne pourrait pas soutenir son regard. Alors elle se contente de l’observer, de loin. Et cela lui suffit.


Mais voilà Apolline devenue grande enfant, et alors qu’elle grandissait, les murs de sa forteresse se fragilisaient, maintenant les pierres s’effritent, tandis que les souvenirs s’estompent et se font plus lointains. La haine qui corrompt son être est venue ronger leurs fondations au fil de ses années d'errance, un peu plus chaque jour. Si bien qu’aujourd’hui, le refuge menace de s’effondrer, de céder face au siège de sa souffrance. Ébranlés par les assauts brutaux de l’Homme, les murs se mettent à trembler, menacent de s’écrouler d’un instant à l’autre sur tout ce qu’il reste à la jeune fille de bonté, de bonheur et de raison. Elle se recroqueville dans un coin, se bouche les oreilles et ferme les yeux, mais même ainsi, même au plus profond de son être, derrière les murailles de son esprit, les insultes et la douleur finissent par lui parvenir malgré tout. Et puis vient le coup de trop : les remparts du dernier bastion de sa sanité s’affaissent, et ce faisant, ils laissent s’échapper le peu de choses auxquelles elle tenait encore. La voilà démunie, mise à nue, privée de son ultime défense, arrachée de force des tréfonds de son esprit. Mais cette barrière fragile qui vient de se briser ne la protégeait pas seulement du monde extérieur, mais aussi d’elle-même. Elle revient à elle, entraînée par une vague monstrueuse de haine et de colère déchaînées, des années de rancoeur et de souffrance contenues qui se déversent et débordent dans un flot furieux de violence bestiale.


A coeur ouvert, Apolline pousse des rugissements inhumains et stridents qui lui déchirent la gorge, et se met à se débattre comme une furie animale. Agrippée au bras de l’Épouvantard, elle se tord et se ramasse sur elle-même, avant de se détendre brusquement et d’envoyer ses deux pieds dans la figure du monstre. Elle fait de son corps entier une arme, de chaque parcelle de son être un instrument de violence. Presque à quatre pattes, elle se dégage et se faufile sur le côté de la créature pour se ruer vers la sortie. Elle s’écrase presque sur la porte, qu’elle ouvre brutalement, présentant alors son visage de martyr. Le sang se mêle aux larmes de maquillage, qui coulent le long de ses joues tuméfiées. Son oeil droit, gonflé et violacé, est à peine entrouvert, l’arcade fendue coulant d’un liquide rouge s’infiltrant sous ses paupières. Sa bouche aux lèvres éclatées laisse apercevoir ses gencives ensanglantées dont s’échappe abondamment un filet de bave rougeâtre. Mais le plus terrifiant reste son expression, celle d’un animal blessé et enragé, les yeux déments et la gueule grande ouverte, prête à mordre, à griffer, à tuer.

Elle ne semble même pas reconnaître Michael. Elle lui rentre littéralement dedans, le repousse à la manière d’un taureau, pour finalement s’écrouler par terre en poussant des cris frénétiques. Elle se met à ramper au sol comme une bête jusqu’à se plaquer contre le mur d’en face, le regard obsédé par la porte de la cellule dont elle vient de s’échapper, le corps tendu et souffrant.

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La chose ! L'incarnation de la peur ! Elle jaillit tel un Diable hors de sa boite. Michael n'a même pas le temps de se préparer à l'impact qu'il est percuté par cette créature des enfers.

"... Apolline ?"

La vérité est bien pire. Ce qu'il a prit pour une monstruosité agressive n'est autre qu'une Apolline terrassée par la frayeur, en pleine crise de folie furieuse. Méconnaissable, son visage n'est plus qu'un masque affreux. Un horrible mélange de blessures et de rage. De larmes et de sang. Et c'est presque aussi terrifiant que ce qu'il a affronté dans sa propre cellule. Mais elle est sortie. Elle a fait le plus dur. Maintenant, il ne lui reste qu'à se reprendre.

"Tant pis pour ta fierté, ma grande..." Se dit-il

Elle aura tout le loisir de lui en vouloir quand elle sera remise sur pieds, et qu'ils seront tous loin des flammes.

"En espérant que l'autre idiote parvienne à se sortir de là à temps..." Pense l'adolescent

Heureusement qu'Elisabeth est allé lui prêter main forte.

"Allez Apolline... C'est fini. Tout va bien à présent, et rien de tout ça n'était réel. Tu es forte, tu peux dépasser tout ça."

D'une voix douce, l'Allemand continue de parle en continue, ne se coupant dans ses encouragements que pour psalmodier des sortilèges de soin afin de traiter les blessures de la Française du mieux qu'il le peut, le tout sans ne serait-ce que l'effleurer. Il n'est pas Médicomage, et il n'est qu'un Troisième Année, mais il devrait être capable d'arranger tout ça un minimum. Et une fois les soins prodigués, il reste aux côtés de la Verte. Ce ne sont plus des mots d'encouragements qu'il murmure, mais une berceuse en Allemand que lui chantait son père quand il était plus petit. Des sonorités bien plus délicates que l'on pourrait s'attendre venant d'une langue aussi gutturale. La mélodie et les paroles s'égrènent, Michael étant presque devenu une boite à musique. Un instrument d'apaisement. Il y mets tout son coeur, en tout cas.

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Alors que Michael s'approche d'elle, pourtant plein de sollicitude et de bonnes intentions, Apolline voit rouge, si bien qu'elle ne perçoit ni le Jaune, ni l'ami. Elle n'est plus qu'une bête inconsciente, dépourvue de vue, d'odorat et d'ouïe, les sens voilés par une rage incontrôlable, plus capable de rien si ce n'est de se déchaîner. La pauvre enfant est restée enfermée trop longtemps dans cette cellule, et n'en est sortie qu'au prix de sa raison. Son esprit déjà fêlé a fini par se briser sous la force des coups, qui ont fait voler en éclat sa maigre part d'humanité. Dans un mouvement vif et animal, sa tête se détourne de la cellule et viens se figer sur le Poufsouffle, dardant sur lui un regard féroce. En appui sur ses jambes arquées, elle bondit sans crier gare sur lui, prête à le noyer sous un déluge de coups d'une inouïe brutalité.

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Evidemment, rien ne saurait être facile. Michael a presque envie d'en rire. La gamine maigrelette qui lui fait face ne pourra pas être raisonnée facilement. Et très franchement, il n'a ni le temps ni l'envie de se faire agresser. Il expédie donc un Incarcerem en direction d'Apolline. Le reste... sera réglé plus tard

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Morgane tentait de réguler et ralentir sa respiration, et, toujours dans les bras d'Elisabeth, elle se calme, presque honteuse d'avoir montré un moment de faiblesse. C'est alors qu'elle sentit Elisabeth se crisper et elle se sentit mal pour elle. La jaune était venue la secourir, prenant le risque de faire face une 2nde fois à ses peurs les plus profondes, elle avait pris double dose, et tout ça pour Morgane, et la Serdaigle était loin de l'ignorer. Elle ferma les yeux, elle aussi encore traumatisée par ce qu'elle venait de voir, et tenta de se remémorer un souvenir heureux. C'est alors que lui vint à l'esprit une journée, pourtant aussi banale que les autres, à un détail près : cette journée, c'était son dernier anniversaire avant de rentrer à Poudlard, et c'était aussi le plus heureux souvenir de sa vie. Elle se souvint avoir été tellement contente de savoir qu'il lui restait moins d'un an avant d'aller au château, que tout actes dans cette journée, même le plus banal vol en balais avec son père, avait été ressenti par la jeune fille comme un miracle, comme si, en jouant avec elle, son père avait décroché la lune pour elle. Elle se laissa envahir quelques secondes par ce souvenir, sa propre forteresse de solitude en un sens, et elle y trouva le courage de reprendre le contrôle d'elle même. C'était à elle d'être forte cette fois-ci. Elle leva les yeux vers Beth avant de lui prendre la main et de la tirer afin de sortir son amie de la cellule où elles étaient toutes deux enfermées avec leurs pires peurs.

- Viens Beth, il faut y aller maintenant.

En sortant dans le couloir, elle se tourna vers Michael et fut elle-même surprise de ressentir une inquiétude envers le garçon, et même envers Apolline. Toutefois, la vue de cette dernière, en bien piteux état, faisait plus ressentir à Morgane de la pitié que de l'inquiétude. Elle s'apprêtait à lui demander si elle allait bien, malgré leurs différents, ils avaient tous vécu une chose horrible, mais elle se rappela soudainement avec amertume qu'Apolline n'aurait pas fait la même chose à son égard. Elle se contenta alors de la toiser de haut en bas avant de se tourner vers Michael, puis vers Beth à ses côtés.


- Tout le monde va bien ? Beth ? Michael ?


Son attention se reporta sur Apolline, qui venait de se jeter sur Michael. Ne sachant trop quoi dire, ni quoi faire, elle joua la carte du mépris, ce qu'aurait sans doute fait la verte si elle était en mesure de parler. Après tout, pourquoi être gentille avec elle alors qu'elle, elle ne l'était avec personne, à part peut être le jaune. Elle visa la verte de sa baguette.



- Transfigere! Woah, Apolline, calme toi et va à la niche, tu as mauvaise mine. Michael essaie de t'aider et tu l'attaque ? On est tous passés par une épreuve, bien sûr, et je comprends que ce soit difficile, mais aucun de nous trois n'avons mouillés nos bas, du moins, pas littéralement, et on ne s'attaque pas les uns les autres, enfin, certains sont plus résistants que d'autres je suppose, on appelle ça la sélection naturelle ...

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