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Ruelles résidentielles Hogsmeade

Connectées à la Grand-Rue, les ruelles de Pré-Au-Lard abritent les maisons des villageois. Souvent bien plus calmes et paisibles que l'artère principale, il est parfois préférable et bien plus pratique de naviguer à travers celles-ci, surtout pour ceux qui auraient horreur de la foule. En se faufilant entre les maisons, il est possible de traverser toute la bourgade sans mettre un pied sur la Grand-Rue. C'est également par ce biais qu'il est possible d'accéder à l'auberge de la Tête de Sanglier, ou au parc de Pré-Au-Lard. 

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Jonathan était là, en train d'arpenter Pré-Au-Lard avec un grand intérêt : il ne savait rien de cet endroit et voulait prendre ses repères, car il n'oublie pas son allégeance pour Ilvermorny et son pays. Son efficacité sera bien plus grande s'il apprend à connaître les noms des magasins, des points clés qui entoure Poudlard pour informer sa mère. En avance de nombreuses années il était là entrain de chanter une musique qui sortira seulement en 1982 pour se remémorer d'où il vient. Bien sûr, il avait un joli joint d'une beuh de qualité dans le bec, et été entrain de taper ses meilleurs pas de danse tout en avançant, comme si il avait réellement une partenaire  alors que que nenni.

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- Je suis une partie de cette force, qui éternellement veut le mal, et éternellement fait le bien. 

Répondit-elle aux nuages dont elle avait fini par décrypter le langage au gré de ses habituelles séances de rêveries allongée sur un toît. Les cummulo-nimbus n'était pas si bavares d'habitude mais ce coup ci il lui avait demandé qui elle était, la réponse lui fût naturelle. 


- ...


Oui, il ne lui en fallût pas plus pour que ses propres soupirs lui indique qu'il était sympa quelques minutes de parler seule, mais que ses instincts grégaires morfales d'adrénaline ne tiendraient que peu de temps aussi sages et figés. En se redressant, elle fît osciller légèrement le pendule qu'elle arborait quotidiennement à son cou. L'exercice de suivre de ses propres yeux la danse erratique de cet objet qu'elle avait maintes fois enchanté en latin lui procurait une concentration avide. 


 Mathilde est là, m'a-t-il déjà 
retrouvé celui qui, pourri d'envies
nuit à ma vie, luit dans la nuit


Fatal ennui... 


Crains donc mon chaos,
Malheur aux assoupis, 
Maudites soient leurs demi-vies !



Et comme un chant de guerre, elle exulta en transperçant la ville de ses deux yeux, puis de ses trois yeux. De gré ou de force, elle la trouverait son aventure du jour. Parole de fouilleuse d'arcanes. 

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Coup de chance, coïncidence, ou peu importe comment le quidam moyen souhaite se l'expliquer, ils aperçoivent, tout deux, quelque chose de fort intriguant, se déroulant à équidistance de leurs positions respectives.
Un monsieur, l'air maussade, les cernes jusqu'aux talons, s'apitoie devant un homme portant un bon vieux béret de la brigade magique de Londres, ce dernier paraît ferme, presque en colère.

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Coïncidence ? Certainement pas. On appelle cela le destin et une bonne divinatrice trouve toujours moyen de le tisser habilement autour d'elle. Mathilde s'approche de la scène par les moyens qu'elle peut, ce qui n'est pas facile en essayant de rester direct. En d'autres époques elle aurait crié une dérivée magique de l'incantation "ACAB" mais ici elle se contenta de mépriser une moue insatisfaite face à l'uniforme.

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C'est avec un certain style que le jeune homme se dirige vers l'évènement. Claquant ses doigts au rythme de la musique qu'il s'imagine. Sa discrétion était telle qu'il se met à chantonner à voix haute le refrain : Should I Stay ou Should I go noooww ~. Il était incorrect de simplement espionner les gens sans preuve concrète : tous pouvaient exercer leur liberté de discuter alors après s'être approche d'eux il s'arrêta devant les deux hommes sans sa tenue de Poudlard mais bel et bien dans une tenue classe : Chemise, Jean, Timberlands, Bretelle rouge qu'il leur demandera avec une visible volonté d'aider et une curiosité :

Bonjour, il y a un problèmes ?

Demandera t'il avant de prendre une taff de ses herbes médicinale.

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_Non aucun, répondit le brigadier, circulez jeune homme.

L'autre ne voyait pas cela du même œil et s'avança vers Jonathan, lui prit le bras, les yeux gonflés par les larmes.

_Je vous en prie, trouvez ma mère, elle n'a pas de maladie, cela ne lui ressemble pas de disparaître, personne ne m'aide, pas même la brigade !

_Votre mère doit être sénile voilà tout, maintenant hors de ma vu, j'ai des affaires bien plus importantes à régler que Josianne, 87 ans, qui décide de faire une promenade prolongée !

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Jonathan se laissa faire par l'homme et indigné il jettera un regard sombre envers le brigadier. Puis après avoir poussé un léger soupir il enlève sa main de la poigne pour poser sa dextre sur son épaule et dire fière :

Vous savez, on a appris une chose dans nôtre pays : pour obtenir des choses, il faut agir en conséquence. Vous l'avez fait, vous m'avez demandé de l'aide et je peut vous assurer que je retrouverais votre mère.

Puis il effaça complètement le brigadier de l'existence : par du monde réel non, mais en tout cas de son existence à lui tout en sortant un calepin, et un stylo.

Siouplé, monsieur, que c'est t'il passé ?

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Le brigadier s'en traumatisa les cojones avec une branche de cactus : il continua sa route l'air de rien, si cela pouvez amuser les jeunes du quartier...


L'homme, qui effaça les larmes (essaya) d'un revers de manche, hocha vivement la tête, pour se convaincre qu'il y avait de l'espoir.

Elle a disparu, sur la place du coté de la demeure inquiétante ! Je suis allé chez elle mais rien de spécial... peut être vous verrez mieux vous, elle habite juste à côté de chez Zonko, une vieille maison un peu à l'écart des couleurs bariolés de la boutique...

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Le jeune homme regarde alors l'homme avec un réel intérêt, non sans noter des notes pour mener son enquêtes à bien mais c'est curieux qui lui demanda :

J'irais, mais qu'est-ce "La demeure inquiétante" ?

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Observation. Patience est mère de vertue.


Improvise, adapt, overcome.

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Vous ne connaissez pas ? C'est cette vieille baraque que la mairie refuse de détruire ou d'aménager faute de sous ! Faut dire que les travaux sont titanesques... à la place elle est abandonnée, derrière des hauts arbres, ils cachent le désastre... des meurtres, des trucs pas nets, brrr, j'men rapprocherai pas. Mais mémé ne serait jamais allé là dedans, je la connais.

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Hein ? Comment ça ? J'ai l'air de connaître ? Si je connaissais je demanderais pas, je viens juste d'arriver en Grande-Bretagne. Bref, sacré dilemme. Avant d'aller chez elle je vais voir où elle a disparu. Cette fameuse maison. Car si c'est bel et bien là qu'elle c'est volatiliser les piste seront encore fraiche m'sieur.

Puis il viens lui faire un pouce en l'air avant de reculer de quelques pas et de déclarer enthousiaste et ce tout en s'éclipsant à destination de cette fameuse maison.

Vous en faîte je vais la retrouver.

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Elle prend de vitesse le rasta, de toute façon il est sûrement trop défoncé pour être vif !

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Comme tous les samedis soir, Saskia faisait sa balade dans les rues du petit village sorcier, elle avait ses routines et celle-ci lui permettait au moins une fois par semaine de changer un peu de paysage. Ce n'était cependant pas censé être l'un de ces soirs où elle rencontrait la grande soeur Roy, comme souvent, elle errait donc simplement entre les bâtiments avec une mine mélancolique, en suçant un bonbon à la menthe fraiche. Quelque chose la contrariait, et le calme du soir aidait à apaiser ce genre de sentiments, au moins pour un instant. Cette nuit s'annonçait paisible pour la soviétique. 

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*Crac*


Sortit tout droit de son transplanage, derrière la boréale, se trouve l'ainée Roy.
Ce n'est pas dans ses habitudes d'apparaître sans prévenir, ou même de transplaner directement sur les lieux convoités, elle préfère l'organisation, faire miroiter et même un peu marcher...
mais ici il fallait faire vite.


Saskia...

Fit elle à quasi bout de souffle.

Court le faire, ils vont le découvrir, je les ai vu, dans les toilettes, ils vont prévenir Davies. Court aussi vite que tu le peux, libère là, laisse là se déchaîner. Il comprendra.

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Saskia entendit le crac, et sut dès cet instant qu'elle s'était trompée. Avant même de se retourner, d'entendre sa voix, elle comprit que quelque chose n'allait pas se passer pour prévu, et que ce calme dont elle pensait profiter n'était qu'un doux rêve que les chaotiques enfers consumaient déjà, que sa sérénité allait terminer rongée dans la corruption rampante qui la parcourait déjà. 


Elle se retourna, et Lucy put lire dans son regard une réticence certaine, une sorte de haine qui semblait non pas adressée à autrui mais à Saskia elle-même. Les yeux légèrement luisants, elle acquiesça, et prononça d'une voix spectrale et étrangement calme, avec ce sang froid polaire qui la caractérisait. 


- Ne regarde plus dans le miroir avant que ce ne soit fini, je vais devoir l'utiliser pour me disculper. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur à toi aussi, si tu croises ses yeux. 


Elle sortit sa baguette, et lança un accio. L'un des trois balais qu'elle avait volé en première année et caché ici en cas de besoin lui parvint rapidement. Saskia fit un signe de main dont le mouvement comportait une certaine tristesse lasse, et après un sortilège de desillusion pour couvrir son vol, elle se dirigea en trombe vers le château. 

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Alors qu'elle partit, Lucy eut une pointe, quelque chose d'inhabituelle dans sa poitrine. Elle sentait de l'inquiétude. Oui, depuis quelques temps déjà, elle avait de l'empathie, elle s'était ramollie. Elle ne savait pas vraiment la raison de la chose, s'était elle laissée trop intimidé par le mait... "maître", comment pouvait elle dénommer quelqu'un de la sorte ?
Ou bien avait elle trouvé quelqu'un qui pouvait daigner obtenir son attention ?
Elle l'observa s'effacer, sous le sortilège de désillusion, elle ne regarda pas le miroir, elle ne le regarderait plus de la soirée.

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