Poulton-le-Fylde, domicile de la famille Lockwood

À 75 kilomètres d'ici, à Halifax, Horace terminait sa lettre. Il ferme les yeux et souffle profondément avant de laisser son hibou s'envoler avec le parchemin soigneusement plié.

Presque 3h plus tard, Ferbert recevait le hibou de Horace.

Horace Lockwood a écrit:

Cher Ferb,

Je veux me confier à un ami qui sait écouter. Tu occupes une place importante dans mon estime, tu es pour moi l'un des seuls véritables amis que j'ai. C'est pourquoi je t'écris cette courte lettre.

J'ignore si tu étais aussi à la finale de la Coupe du Monde de Quidditch hier. La communication est difficile entre nos deux morceaux de famille. Ce n'est pas un secret pour moi que nos parents sont en froid, et d'après-moi, pas forcément pour les bonnes raisons.

Moi, j'y étais à cette finale et il s'est passé quelque chose de terrible. Je l'ignore comment, je l'ignore pourquoi, mais nous avons subi une attaque d'un groupe de moldus armés. Je n'avais jamais assisté à une telle violence, je n'avais jamais vu l'effroyable pouvoir des armes moldues auparavant. Je ne l'avais jamais réalisé malgré les nombreux récits des guerres moldues faites par mon grand-père moldu. Beaucoup de gens sont morts sous mes yeux et ailleurs. Pour la première fois, j'ai eu peur pour ma vie. J'ai peur qu'un moldu explose mon bâtiment, j'ai peur que des moldus surgissent chez-moi et me tuent avec mes parents. Pourquoi cette violence ? Pourquoi cette haine ? Qu'arrivera-t-il si un moldu s'aperçoit que nous sommes des sorciers ? Je me demande si la cohabitation avec les moldus est toujours possible. Je me demande si tous les moldus veulent notre mort. Je me demande si Poudlard, le chemin de Traverse, Pré-au-Lard sont toujours aussi sécurisés qu'avant. Je suis perdu et j'ai peur, Ferbert.

HML.

''Ferb, tu as reçu une lettre!''

manifeste une forte voix féminine provenant des étages inférieurs qui attise la curiosité du jeune lion. Il descendit sans attendre, le bois des escaliers faisant de lourds échos sous ses pas. À peine arrivé au rez, il y découvre sa mère nourrissant l'hiboux d'Horace.  Une bise lui est rapidement donnée tandis qu'il lui prend la lettre des mains, il la déplie.

''L'as-tu lue maman ?'' il demande alors qu'il termine sa besogne, la connaissant, c'est une sacré fouineuse celle-là. Ferbert n'attendra toutefois pas sa réponse, puisqu'il commence à lire rapidement , conscient des différents qui subsistent entre les deux cotés de leur famille. ''Non pas encore, les délires que vous vous faites entres gamins ne m'intéressent pas trop.'' rétorque-t-elle quand même. ''Oui oui c'est ça'' lui blablate Ferbert.


Puis ensuite, le gryffondor marmonne les mots du papier à basse voix, son expression faciale change de la stupeur à la crainte, puis à l'étonnement.


''C'est terrible maman! Horace rapporte que la finale de la coupe de monde de Quidditch a été sujet d'une vile attaque! Les moldus - les moldus ont attaqués avec des armes de feux et des fusils! D'innombrables gens sont morts et Hora-...''

Aussitôt, la maman du jeune Ferbert subtilise la lettre d'entre ses mains, pour pouvoir juger du morceau de parchemin de ses propres yeux. Avec un silence de mort, elle scrute minutieusement le contenu du papier avant de le déposer sur la table-basse. ''C'est scandaleux! C'est odieux... c'-c'est...! Comment est-ce que cela a pu même se produire ?!'' furieuse, chagrinée, sous le choc, la maman de Ferbert enlace son petit, les larmes presque aux yeux. ''Ou diable était ce ministère ? Les aurors ? La brigade magique ?'' elle demande confuse et abasourdie


''Que se passera-t-il maintenant maman ? Les moldus pourront-ils venir ici à Poulton-Le-Fylde ? Pourront-ils nous découvrir et tous nous tuer comme ils l'ont fait à la finale de Quidditch ? Pourront-ils ? Pourront... ils ?'' Le jeune lion cherchait l'assurance dans le regard de sa mère, mais ce dernier ne faisait preuve que d'inquiétude et de peur, d'incertitude. ''Ils ne viendront jamais ici. Poulton a vécu l'inquisition, les chasses aux sorciers, la persécution et malgré tout, nous sommes plus forts que jamais. Nous tenons de fortes positions, les moldus ne voleront point notre demeure, jamais.'' répondit la maman de Ferbert avec insistence.


''Mais maman! Ils ont pris d'assaut un grand stade de Quidditch! Il devait certainement y avoir plusieurs grands mages, et jugeant des paroles d'Horace, le massacre eût quand même lieu.'' insiste Ferbert inquiet. 

''Ils ne viendront PAS!'' contre-attaque la maman, haussant légèerement le ton alors qu'elle perdit de son calme. Après quelques secondes, elle regagne rapidement ses esprits, Ferbert surpris se ftg direct. "Pardonne moi mon petit... ce n'était pas mon intention. Tu devrais écrire à Horace, prendre des nouvelles de lui et de sa famille, s'assurer qu'ils vont bien et surtout; les inviter à Poulton-le-Fylde. Vois-tu Ferbert ? C'est pour cette raison exacte que la décision prise par le papa d'Horace ne fût pas appréciée. Le monde extérieur est immensément dangeureux, les moldus nous haïssent fortement... ils nous craigne. Mais je ne laissserai personne te faire du mal mon petit Ferb.''


Elle enlace son enfant et lui embrasse doucement le front avant de s'en aller, laissant seul Ferbert en compagnie de l'hiboux de son cousin.

Sienna Prewett, la sœur de la marié, était accompagnée d'un grand homme aux allures de stars hollywoodiens et des ses deux filles, Norah et Emily. Elle avait revêtu pour l'occasion une robe de couleur rose pâle, et avait attaché chez long cheveux bruns en chignon. Elle n'avait pas vraiment l'habitude d'être ainsi vêtu et semblait mal à l'aise parmi les invités, pourtant elle les connaissait pour la plus part. Des anciens amis d'enfances, des Sacrés tout comme elle, des gens de nobles statures et même des collègues de travails. Elle chercha du regard sa soeur qui ne semblait pas encore être présente, puis elle se retourna vers ses enfants après avoir adresser un léger sourire timide à son compagnon. 

"Allez vous amuser les filles, c'est un grand jour"

Elle leur sourit, après ce qu'il c'était passé à beauxbatons, elle refusait que ses enfants sortent ou ne s'éloignent d'elle. 

Norah portait une robe longue, et d'un gros pull bleu, qui caché ses bras et son cou, malgré les supplications de sa mère, elle avait refusé de l'enlever. 

"Hum..."

Elle grommela, très mal à l'aise, elle n'avait même pas eu le droit de prendre son dirico avec elle, ce qui l'avait mit de très mauvaise humeur. Le fait que Kase soit proche de sa mère n'arrangea rien, elle le détestait juste parce qu'il avait osé la prendre par le poignet lors du premier cours de botanique de sa deuxième année. 

"J'pars pas, c'est toi qui part. Allez, ouste" Fait-il en se détournant d'elle

Sienna salua le patriarche de la famille Lockwood d'une simple révérence. Elle semblait heureuse d'être là. Un jour très important pour sa petite sœur Jane qui enfin avait trouvé l'amour. Elle ne pensait pas que ça arriverait un jour, mais elle c'était visiblement lourdement trompée. Sienna était pétillante, au bras de Kase, elle attendait sa soeur avec impatience. Jane était connue pour sa beauté et sa gentillesse à bien des égares. Lorsqu'elle apparu son cœur se contracta dans sa poitrine, et elle ne se mit à applaudir en coeur avec les invités. Elle était impressionnée, elle ne pensait pas que ça soeur pouvait être encore plus belle que d'habitude, là, elle était merveilleuse, dans sa robe blanche aux reflets argentés, une larme coula sur sa joue alors qu'elle l'admirait. 

"Elle est magnifique..."

Souffla t'elle en attrapant à la hâte la petite Norah qui essayait de se carapater. Elle la serra contre elle, pour ne pas qu'elle fuit et qu'elle puisse admirer sa tante pour ce jour si particulier. Elle ne quittera pas la petite fille des yeux, la tenant par la main pendant toute la cérémonie. Elle la lâcha lorsqu'elle se leva pour aller aux côtés des fiancés. En passant devant eux, avec ces yeux rouges et gonflés, elle leur dira. 

"Vous êtes magnifique tous les deux"

Elle serrera la main de sa sœur, puis se mit à sourire sortant sa baguette de sa poche. Elle signera d'un peu de sa magie le papier qu'on lui tendait. Le moment du bisous ne mit pas longtemps à venir, elle applaudira à s'en faire mal aux mains, en pleurant de joie. 


C'était le moment du banquet, un moment que la maman qu'elle était redoutée avec le caractère de sa plus jeune fille, elle espérait qu'elle ne tente pas de voler l'argenterie.  

Horace s'éloigne un peu de la fête et cette à occasion qu'il voit cette jeune sauvage qui mange son poulet rôti à l'écart (Norah). Il ne l'avait jamais vu auparavant. Il se dit que c'est probablement quelqu'un de la famille Prewett, c'est l'occasion pour lui de faire connaissance avec sa belle-famille. Alors il s'approche.

- Bonjour. Dit-il.

Seulement bonjour, et c'est tout. Il ne sait pas trop quoi ajouter de plus. En fait il n'est pas très fort pour faire le premier pas vers les gens.

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Le chevalier fantôme fait comme si il était bien vivant et bien intégré à la fête. Il va même parler à quelqu'un, c'est bien la preuve qu'il est bien vivant ! Le fantôme s'approche de Michael et lui fait profiter de son aura glaciale de fantôme.

- Salutations, jeune homme. Je me nomme Cuthbert de Lock-Wode. Je suis le seigneur de... Lock-Wode, et guérisseur à la cour du comte de York. Et vous ? Comment vous nommez-vous ?

La fillette en avait pleins la bouche et le menton. Elle leva les yeux vers la personne qui venait l'importuné avant d'émettre un grognement de mécontentement comme un vulgaire chien. Elle n'aimait pas qu'on la dérange surtout lorsqu'elle mangeait du poulet ça la mettait d'encore plus mauvaise humeur. Elle se mit à souffler du nez, se souvenant de ce que ça mère lui avait dit avant de partir: "Si tu es sage et gentille et que tu te comportes bien tu auras le droit d'aller voir Norbert pendant les vacances". Elle n'avait pas le choix, elle devait être calme et gentille. La fillette repoussa son assiette de manière énergique avant de s'essuyer sur son pull. 

"Bonjour, T'es qui?"

Dit elle en grommelant ne sachant pas trop quoi rajouté, elle n'est pas très bavarde la Norah. 

- J'en suis moult satisfait. Répond le seigneur fantomatique. A-t-il hérité de mon domaine ? ... Oh, j'oubliais. Mes ancêtres ont renoncé à leurs titres et possessions. C'est bien dommage. En notre moult glorieux temps, les moldus étaient émerveillés par les miracles de nous autres, enchanteurs. Regrette-t-il. Comment est la vie pour vous, sire Michael Summers ? Lui demande-t-il.

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- Euh... Je m'appelle Horace Lockwood. Je suis à Poufsouffle, en 6ème année à Poudlard... Et toi ? Je ne me souviens pas t'y avoir vu. Répond Horace, la voix un p'tit peu fébrile.

Horace Lockwood ? Elle le regarda avec attention en fronçant les sourcils de haut en bas. Cela ne lui disait rien et elle était sur de ne jamais l'avoir rencontrer auparavant. Elle allait lui répondre de manière cinglante et froide un "Norah." comme à tout le monde, mais la mère de sa voix lui revient à l'esprit. Il fallait qu'elle se montre gentille alors elle avala sa salive, humidifia ses lèvres, et fit vibrer ses cordes vocales après un moment d'hésitation. 

"ça me dit rien, je m'appelle Norah, Serdaigle, 4 année, Poudlard ! Voilà ! Il y a rien ici je me fais...chi...je m'ennuie ?"


rectifia t'elle en espérant que se soit gentil.