Camp de base des centaures

Chaque enfants fut jeté brutalement contre un tronc d'arbre couché sur le sol. 

Une grande et puissante voix rauque pris la paroles : 

- BIEN ENFANTS DE DEMI GÉANT VOUS ALLER NOUS DIRE OU SE CACHE VOS PARENTS AU MOINDRE MENSONGES LES FLÈCHES PLEUVRONT ! 

Cette voix n'était autre que celle de Sonanar le chef de la troupe des centaures.


Les enfants était donc face à une cinquantaines de centaures tous prêt à décocher leurs flèches sur la bande de gamins apeurés.

Le français était terrifié, et déglutinait à grande peine. Si tout son corps tremblait et semblait incapable de lui répondre, son esprit paraissait toutefois garder une once de raison face à la terreur qui cherchait à l'envahir. Il savait ainsi que l'heure ne se prêtait pas aux velléités pusillanimes et qu'il se devait de véritablement agir. Le regard prostré sur ses souliers, l'angelot leva une main hésitante pour indiquer à leurs ravisseurs qu'il désirait parler. Il inspira alors un grand coup, puis entama sa tirade d'un ton qu'il espéra suffisamment certain pour être convaincant.

- Je crois qu'il y a méprise, Êtres de la forêt. N-Nous ne sommes que de simples Hommes, que d'humbles Fils d'Adam, et non des d-demi-géants. N-Nous ne sommes pas v-vos adversaires, m-mais vos amis.

Elle atterrit brutalement contre un arbre, visiblement les centaures n’était pas de gentils personnages, à moins qu’elle c’était trompée avec des licornes. Tout en frottant son dos engourdit par la chute, elle se demandait si tout ça était une grosse blague, comment pouvait il imaginer qu’elle était un enfant de demi géant, elle qui faisait 1m20 les bras levé et sur la pointe des pieds. Elle les regarda incrédule en regardant autour d’elle, qu’est ce qu’elle pouvait ajouter de plus que Charles à part d’où ils venaient. 

« _on…on est des élèves sorciers de l’école de sorcellerie de Poudlard… »

Dit elle en frissonnant, les yeux portait sur ces créatures, elle ne voulait pas se prendre une nuée de flèches alors elle préféra dire la vérité, en espérant qu’ils ne les croient et que le ciel, les étoiles et la disposition des planètes leur à pas dit le contraire. 

Projeté contre le tronc d'arbre après avoir été transporté comme un pauvre à sac à patates, Alex peinait à garder l'équilibre et manqua de se retrouver à terre.
Un regard adressé à l'imposante créatures et à ses pairs lui fit de nouveau comprebdre que la situation était totalement en leur défaveur et bien sûr mis une fois de plus la lumière sur sa propre son impuissance. Il était effrayé et le ciel nocturne où la lumière des flammes projetait des ombres aussi menaçantes que leurs maîtres lui avait dérobé la majorité sa volonté .Mais leur présence ici, il était clair, il le souhaitait, elle  n'était là que l'issu d'un malentendu qu'il fallait éclaircir avant que la situation ne dégénère. 

-Je vous assure que nous n'avons aucun lien avec ces géants !

Matius fut jeter au sol, le choc raviva la douleur de ses deux blessures. Pourquoi avait-ils étés capturés ? Voila la question qu'il se posait sans discontinué, et le voila jeter au sol comme une vulgaire chaussette. Une fois au sol il entendit le centaure parler, il cherchait des enfants de demi géant... Voila le fin mot de l'histoire, ils s'étaient mis en danger non pas pour porter secoure a quelqu'un mais pour un conflit qui ne les regardaient même pas ! Cela en était trop, il fallait leurs faire comprendre qu'il faut être sacrément con pour confondre des humains avec des demi géant... Le stresse et la douleur n'aidaient pas le jeune Serpentard a garder son calme, il bouillonnais de rage et il fallait que ça sorte !
"Mais vous avez de la merde dans les yeux, bande de hybride attardés ! Ont es des humains ! Pas des demi géants !"

Tout les enfants ou presque semblait vouloir se justifier pour leurs vie et chaque paroles semblait faire avancé la situation en leurs faveur surtout Charles qui on ne sait par quel miracle captivé les centaures au plus au point cependant certaines choses ne devais pas être dites et Elisabeth à la simple prononciation du mot "sorciers" sentie un vent frais sur la gauche de son visage, en regardant elle aperçue une flèche plantée dans le tronc derrière elle. Sonanar cria : 

- C'EST ENCORE PIRE QUE SE QUE JE PENSAIT VOUS ÊTES DE CEUX QUI NOUS EXTERMINES ! VOUS ET VOTRE MINISTRERE VOUS ALLER TOUS BRULLER !! 

Sa phrase à peine terminée Sonanar fut interrompu par Matius qui vociféra à l'encontre de toutes sa tribu, il venait de prononcé le mot de trop. 

- HYBRIDE ?! TU FAIT DONC PARTIE DE SE QUI NOUS FONT DU MAL ?! 

Sonanar décocha lui même une flèche qui entailla la joue de Matius laissant apparaître un léger filet de sang. 

- VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! 

La tension était plus que palpable et il allait falloir trouver un plan rapidement ou prié tout les dieux existant avant que les centaures ne décochent à leurs tours leurs flèches.

Décontenancé par la vésanie qui semblait avoir frappé le Serpentard, le garçon lui adressa un lourd regard, tant suppliant que désapprobateur. Tout son corps lui semblait se distordre pour laisser couler des larmes, et ce n'était qu'en luttant de tout son être qu'il s'empêchait d'éclater en sanglots. Il reprit à voix haute, d'un ton larmoyant mais qu'il souhaita tout de même confiant.

- Ô Êtres de la forêt ! J-Je vous conjure de pardonner mon camarade.. les e-enfants ont souvent tôt fait de dire des sottises lorsqu'ils sont e-effrayés. S-Sachez que nous ne participons nullement à votre e-extermination, n-nous qui ne sommes que de modestes premières années encore b-bien incapables de s-soutenir une si f-funeste entreprise q-que nous ne corroborons par ailleurs aucunement. C-Comprenez aussi q-que si v-vous vous décidez à n-nous épargner, vous serez en mesure de prouver au ministère q-que vous n'êtes pas les bêtes s-sanguinaires q-qu'il vous accuse d'être.

Vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! VOUS souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! VOUS SOUHAITEZ donc QUE votre vie se termine ICI ?!  - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?!  - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! Vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! VOUS souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! VOUS SOUHAITEZ donc QUE votre vie se termine ICI ?!  - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?!  - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?! - vous souhaitez donc que votre vie se termine ici ?! - VOUS SOUHAITEZ DONC QUE VOTRE VIE SE TERMINE ICI ?!  



Pourquoi ça résonne comme ça dans sa tête ? Mathilde se tape le crâne contre l'arbre derrière mais rien à faire, l'echo du hurlement ne s'arrête pas... Pourquoi l'existence est-elle si difficile ? Pourquoi a-t-elle à subir, subir, subir... Même encerclés de ces créatures décérébrées et hautement aggressives elle s'ennuie. Mais qu'est-ce qu'il ne va pas chez elle ? Mais pourquoi la question qu'on lui pose est aussi difficile ? Est-ce que ? Mais oui c'est peut-être ça peut-être que.


- " Oui." 


Parvient-elle à se murmurer pour elle-même... Ah ben ce n'était que ça ? Il fallait le dire tout de suite. Mathilde essaye de rouler un peu telle une limace, prête à en finir. Elle se place en bouclier humain pour ses camarades. Espérons que Satan ait oublié la fois où elle lui avait passé son âme contre la chute d'une petite feuille sur un arbre. 

Saskia déglutit en voyant les flèches frôler les autres enfants. Il fallait se dépêtrer de cette situation et vite. Ces saloperies de sauvages... Elle n'appréciait pas le Ministère, mais s'ils pouvaient réellement les exterminer elle n'y voyait pas d'inconvénient. Cependant, il fallait parvenir à les amadouer. Elle tenta donc de contenir sa peur et sa rage, et partant du principe que la carte du silence n'allait plus fonctionner bien longtemps se décida à parler. 


- En tout cas nous on vous veut pas d'mal, et moi non plus j'aime pas le Ministère. Un de leurs agents m'a torturé un peu avant que je vienne à l'école. C'est des connards qui se croient tout permit ! 

Elle espérait qu'appuyer les dires de Charles leur ferait gagner plus de temps. 

La flèche lui entailla la joue, il n'eut même pas le temps d'avoir un mouvement de recul. Matius constata avec effroi et rage qu'il venais encore une fois de ce faire blesser, il ne lâcha pas de vue leurs chef mais il ne pouvais contenir ses larmes. Des larmes de rage coulais sur ces joues, il croisa une fraction de seconde le regard de Charles... Le Serpentard compris que cette situation ne concernait pas seulement sa vie mais aussi celles de ses camarades, il reposa son regard sur le chef des centaures.
"Non je ne vous veux aucun mal... Pardonnez moi d'avoir été désobligeant..." 

Sonanar en avait plus qu'asser de toute cette histoire, les entendre parler il sentit la rage monter en lui plus qu'une rage une envie de meurtre : 


- Bien je vais vous laisser 5 minutes d'avances ensuite nous partirons en chasse de sang de jeune sorciers mais un conseil cachez vous bien ou courrez vite essayer de survivre ! 

Il leurs tourna le dos et hurla : 

- FUYEZ PAUVRES FOUS ! 

- Fils d'Ixion ! P-Pourquoi..? J-Je..

Le jeune français faillit de nouveau s'effondrer en larmes. Il se gifla toutefois pour se l'en empêcher ; il se devait d'aider ses camarades. Dans un effort qui lui sembla pharaonique, le garçon réussit à relever son corps endoloris sur ses jambes veules. Il porta sur la Poufsouffle un regard empreint de bienveillance avant de demander au garçon à la longue chevelure d'un ton placide.

- P-Pourrais-tu l'aider à se relever et f-fuir avec elle..? J-Je vais m'occuper du S-Serpentard.

S'approchant de l'impétueux, il sortit de sa poche sa feuille de dictame, qu'il offrit à ce dernier.

- M-Mange ça..

Sachant cependant pertinemment que les effets vulnéraires du végétal ne seraient pas suffisant, il lui proposa sa main afin de l'aider à se relever, puis le fit s'accoter à son épaule. Ils partirent ensuite aussi loin qu'ils le purent avant de se réfugier dans un buisson luxuriant lorsque les cinq minutes leur semblèrent écoulées. 

Au plus profond de son être l'enfant sentait son cœur battre à grands coups répétés, il se voyait, méfiant scruter les moindres gestes des centaures imaginant le pire à chaque balancement d'un bras à chaque variation de leurs faciès à chaque écho d'un sabots. La noirceur environnante coupait sa visibilité et affûtait d'avantage ses angoisses. Et, soudain d'un ton sec et impérieux, une chance leur fut peut-être donné, le souffle coupé par la hargne de la bête et ce qui semblait être le poids du monde lui pesant sur le cœur il se leva avec hâte.
Se tourne vers les centaures et rapidement fait une référence sans grâce ni fioritures, une réaction autant résultante d'un vieux réflexe que de sa relative gratitude pour les hommes-bêtes.
 
-Merci...
 
Et maintenant...Et maintenant quoi ? Il faisait nuit noir, ils étaient perdus au milieu de la forêt, Nord ? Est ? Sud ? comment le saurait il ? A la seconde où il avait franchi le seuil des lieux, il s'était déjà abandonné aux caprices et à la malice de la dame. Un bref coup d'œil tentant d'entrevoir un soupçon de la voûte céleste, mais à quoi bon ? Il ne savait lire dans les étoiles, un cours d'Astronomie aurait sans 
 Peut-être à Gauche dans ce cas ? ou sa droite ? Quand savait il la succession de choc le faisait déjà peiné à retracer son chemin depuis le cadavre du géant, après son brusque enlèvement il était dans le brouillard le plus total, la seul solution était de se cacher mais jusqu'à quand ? Où ? et comment face à des prédateurs en pleine connaissance du territoires ? Même si l'école était à cinq minutes de course il n'avait aucune chance de l'atteindre par lui même. Trop d'incertitudes et c'était si il se trouvait seul cette impasse, mais peut-être était ce une bénédiction, seul le garçonnet se serait soit enfui sans réfléchir soit retrouvé paralysé par ces craintes, tant qu'il était contraint de penser au delà de lui même il n'avait pas d'autre choix que d'avancer.
 
Six, puis cinq et enfin quatre, il n'aura pas fallu longtemps pour que deux membres du groupe s'en aille en courant pour leur vies. Les lâches...? Non, seul un enfant avec un goût trop prononcé pour des batifolages au bord du styx ou un observateur pourrait leur en vouloir, au fond il ressentait la même envie de prendre ses jambes à son coup. Cette panique instinctive, inhérente à tout enfant dans sa position , il tentait tant bien que mal de la réprimer. Quand aux autres, il semblait tous à leurs propres échelles habiter par les mêmes émotions, de ceux qui étaient restés derrière deux ne pourraient certainement pas s'enfuir d'eux même, sans quoi ils auraient peut-être pris la fuite à leur tour. Autant il ne les auraient pas détester pour un tel acte autant il aurait été déçu, par les deux "inaptes" tout particulièrement. Finalement, ce fut  la présence du petit français garçon au parlé si particulier mais avec qui il semblait sur la même longueur d'onde qui le soulageait le plus.
 
-Compte sur moi ! 
 
Il expire, inspire se donne deux bonnes tapes sur la joue puis se rue vers Elizabeth et au risque de la brusquer un peu lui prend les bras et l'assiste pour l'aider à se lever. De toute façon le garçonnet n'était pas un orateur et il n'avait ni mots inspirants ni paroles rassurantes et encore moins le temps de les proférer, il espérait que sa camarade se laissa faire sans trop opposer de résistance et ait au moins l'énergie nécessaire pour se laisser guider à travers les bois. Une fois passé la barre des quatres minutes il commencera à chercher un buisson dans lequel se mettre en boule lui et sa camarade pour échapper à leurs poursuivants quitte à devoir se séparer entre deux buissons si rien ne lui parait assez grand. Bien entendu sur le chemin il tenta, poufsouffle oblige de la rassurer dans le but d'atténuer l'intensité de sa frayeur, mais aussi de ses sanglots.

Matius accepta le présent de Charles tout en le remerciant, il mâchât la feuille de dictame afin de guérir ses plaies. Il accepta l'aide du Poufsouffle afin de fuir les centaures le plus vite possible. Ses plaies n'étant pas tout a fait guérie, il devais se faire aider afin de progresser dans la pénombre.

Sonanar se retourna et l'ensemble des élèves avaient disparu.. 

- Parfait QUE LA CHASSE COMMENCE !!